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Aventurine

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Hors-ligne Dernière activité : oct. 26 2008 06:44

Publications sur Toute La Poésie

De Vous à Moi

26 octobre 2008 - 04:48

DE VOUS A MOI



Se détache de cette nuitée une silhouette graciée
Déambule dans l’effervescence votre esquisse distinguée
Doux présage illuminé ; votre regard m’accorderiez-vous ?

Embrase, ce lieu, une présence sublime de ce regard croiser,
Comme une révélation unique ; vos prunelles chatoyées de pensées
Aux firmaments des brillants ; votre sourire me le dévoueriez-vous ?

Etincelle magique de cet émoi, offrande échangée
Dans une bise de désir délectée, attirance acquiescée
Un don du soupire; Ce mot m'offririez-vous?

Les lèvres, suaves pétales roses, contractent l’appétence,
A initier le plaisir du derme effleuré sans offense et ni outrance
A cette enveloppe et cette chair si chère, vous dessaisiriez-vous ?

De la grâce, la beauté émanée, convoitisée
Couronnée par un vent d'envie échappé
Votre main fiévreuse, cette flamme allumeriez-vous?

L’ardeur de l’étreinte donne le souffle aux désirs charnels
L’envolée des mains incendiaires aux frôlements sensuels
Votre corps, douceur de crème, me l’étendriez-vous ?

Fragrance de nos essences mêlées, ivresse parfumées
Etrenne notre fusion brûlante ; passionnément vénéré
Amante de ce présent, votre amour me donneriez-vous ?

De l’alchimie qui jailli des corps et des âmes en mouvement
Pousse l’exaltation à son paroxysme aux plus doux des sentiments.
Amant de cet instant, en votre destin et votre sein me garderiez-vous ?

Aux doux cœurs envahis et enlacés de divins tournoiements Ptimots


Amalgame de deux fièvres croissantes ; épouser ce nouveau chemin

Alliance du divin, je vous chante: De vous à moi, de moi à vous.

N'oublies pas

01 octobre 2008 - 05:58

Si quelques fois l’ombre fait place à ta lumière

Si quelques fois dans l’obscurité, tu te perds

Si quelques fois ta main bafouée, dans le noir se terre



N’oublies pas que je suis là



Si parfois la chair de ta chair si chère

Erre dans l’ombre éparpillée de chimères

Dans ce silence d’or qui bat et aime sa mère



N’oublies pas que je suis là



Si le poids du passé t’écrase, efface ton sourire,

Fébrile, pas à pas ta vie défile, dérive éphémère

Laisse moi ouvrir mes lèvres et t’embrasser de rire



N’oublies pas que je suis là



Je reste dans ton ombre pour jaillir ta lumière

Laisse moi te caresser de je t’aime, ma mère

A cœur ouvert sur des horizons à découvert

Foisonne une berceuse d’enfant vague à la mer



N’oublies pas que je suis là



Si quelques fois de moi tu doutes, un peu amer

Sur des actes manqués, au cœur refoulant l’air

N’oubli jamais qu’au plus profond je te vénère



N’oublies pas…

Chimères de l'Ame

01 octobre 2008 - 04:51

Sur les torpeurs de ma vie, ma ruine gît la inerte
Sur des illusions languies mon âme meurtrie vol au-delà
Dénouée de cette épaisse fumée insalubre et putréfiante
Mes entrailles avides de corruption et perversions avortent ici bas

L’inertie des heures blafardes éternelles se fige
Longue attente sans supplice, ce corps à la merci
Mes démons obscures perfides se profilent érigent
Mon cadavre solennel et indécemment inconscient trahis

Défiant toutes contre verses entêtantes
Sans injures les morsures du temps s’enfile
Inconnue d’une société tragique et futile
Attente d’une révolte, en apesanteur ce cri flotte

Vomissures d’amertumes en proies à la folie
Funanbule sur le tranchant de la tragédie
Dangereusement la mélancolie charge et m’attaque
Mais qui viendra me délivrer de cette agonie ?

Des parcelles de chimères s’entrelacent et s’embrasent
Sur mon fléau se penchent perplexes, sur mon sort s’écrasent
Et dans un élan de violence et de grâce m’affligent cette claque
Tout vole en éclat ! Abasourdie, je jubile de cette extase.

Danse la Providence

01 octobre 2008 - 02:34

Ma belligérance aux sentences de décadences

A semée mon sentier sur d’autres transhumances

Isolant d’anciennes sensations d’évanescences

Laissant insolemment le soleil hâlé nos ressemblances



Ce scintillement sublime notre esquisse luminescence

Sur toi, Mon Excellence, Messager de clairvoyance

Sur toi, Mon Eminence, pleins d’indulgences, je pose mes espérances

Ouvrons nos passions lustrées éprises de belles Providences



Notre déhiscence embrase nos cœurs dans une romance

En transe, nous dansons sur cette ex-vétérance

Valsons en cadence sur cette flagrance

Qui encense nos sentiments d’une douce véhémence



Ton omniprésence ensorcelle mon esprit par ta futile présence

Caresse subtile de ta flamme reluisante de Noblesse

Embrassons nos sens sous les cieux, les yeux des Déesses

Spectatrices de nos âmes sœurs somptueusement amoureuses



Jouissons de cette croyance d’alliance

Mêlé d’effervescence, d’émotions intenses

Signons de nos sceaux cette superbe quintessence

Unissons nos songes de cette éternelle jouvence

Douce Ivresse

01 octobre 2008 - 02:33

Sur ma balancelle, A l’ombre du cerisier

Douce ivresse décantée, la tête renversée

Au pale soleil vermeil sur mes joues chauffées

Perles de feu, calcine ma mélancolie apeurée



Une pluie cristalline ; abreuve mes yeux

Elixir pathétique de songes capiteux

Au cœur d’une vague d’amertume salée

Mourante sur mes lèvres figées



Douce nature berce moi encore

Caresse de ta brise, ma folie

A ton feuillage menu m’étreindre



Enrobe moi de tes sucs ; jusqu'à la lie

Où salive d’envies l’acre et râpeux ennui

Parfume d’un zest acide, mes ivres lubies