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Publications sur Toute La Poésie

S jamais...

28 novembre 2008 - 09:27

Si jamais

Si jamais un jour tu doutes

Si une nuit tu ne trouves la chaleur

Si mes mains ne glissent plus sur ta peau
Si mes regards se posent sur une autre




Si et si jamais……



Il faut que tu saches

Il faut que tu comprennes

Que pour moi tu es unique

Tu es seule et sans égale

Tu es déjà mienne et je te veux !

Toujours plus de toi

Esquisse de mes fantasmes

Souvenir, Avenir

de mes jours et de mes nuits

Tu es plus que belle

Simplement jolie…

Tu es plus que douce

Naturellement tendre



Tu es plus que moi

Tu es Nous …



Lou

Je parlais juste de Plaisir...

27 novembre 2008 - 08:54

Il était une fois
Un inconnu
Méconnu
Qui aimait jouer avec les mots
Qui lisait
Qui puisait
Au plus profond des ouvrages
Les histoires
Les mémoires
Parfois il lui arrivait de prendre la plume
Juste pour le plaisir
Juste pour chercher la rime
Sans prétention
Sans ambition
Simplement l'envie
Le besoin
Alors pourquoi juger
Pourquoi ?

Je parlais juste de Plaisir
Vous comprenez...

lou

Ne pas comprendre...

26 novembre 2008 - 10:13



Courir plus vite
Trouver le souffle
Sentir le souffle de l'enfant...

Pas un cri
Pas un bruit
Un regard pour capturer un Ange

La fuite
Besoin de vie
Posséder un trésor d'émotions

Je ne sais où je m'égare
Ne pas comprendre
Juste espérer...

Toujours craindre
Toujours feindre

Ne pas trembler
Trop d'amour à donner !

Et puis cette douleur
Cette lumière
La tête qui fait mal...

Pourtant je n'ai que passion à offrir
Des sirènes...
Les radios qui crachent sans cesse le venin

La foule qui s'écarte
Des hommes en uniforme
Les mains qui se tendent
La peur au fond des yeux

Ne pas bouger
Ne pas toucher le petit être

Il ne m'appartient pas?
Ai-je volé une mère ?
Les reproches, la faute

Trop de folie...

Que faire à présent
Ne plus sentir sa chaleur
Répondre aux questions...

Pleurer
Ne pas regretter
Seulement souffrir
Se croire mère à nouveau

Et puis sans savoir
Où est le bien
Où est le mal

Rechercher dès demain
Le fruit de la naissance...

Lou

Il était une fois ...

26 novembre 2008 - 08:27








A une époque que je ne puis situer
Un "écrivain" qui pour toute gloire
Avait publié il y a fort longtemps
Un manuel portant sur les horaires des marées
En baie de Douarnenez...

Il clamait haut, il clamait fort
A qui voulait entendre
Que des grands écrivains
De Baudelaire à Rimbaud
Il était le cousin...

Son épicerie était devenue librairie
Conserves et épices ayant laissé place
Aux ouvrages les plus divers,
Aux recueils les plus précieux, les plus coûteux
Rien ne semblait trop beau pour donner le change
Les puissants amusés s'y pressaient
Plus par curiosité que faculté à y trouver la rime
Et rarement bourse ils y déliaient...

Dans ce village d'une campagne profonde
Il y avait naturellement un bedeau sans malice
Qui ne connaissait de l'école que le nom
Et à qui seul Monsieur le Curé avait trouvé grâce
L'employant en son église à des tâches de basse besogne

Un matin, un soir peut-être...
L'homme de Dieu envoya son valet
Quérir un ouvrage sur les Saintes Ecritures
Qu'il avait commandé auprès de notre bouquiniste..

A la vue du bedeau poussiéreux et trempé de sueur
Notre homme s'esclaffa tournant l'intrus en dérision
L'interpellant vivement en ces termes:
"Que me veux-tu l'ami ?
Je ne sais si entre ces quatre murs
Il y aura lecture pour ton état !
Presse le pas et retourne en ton sanctuaire
Balayer le sol et ranger les bancs...
Ta présence ici est une insulte à la culture
Et tu fais fuir mes comparses !

Après une révérence
Le visiteur égaré, apeuré tint d'une traite ce discours:
"Certes Monsieur, je ne suis ni très malin, ni très instruit.
Je n'ai jamais tourné les pages d'un livre
Jamais je n'ai cassé de craie sur un tableau noir
Mais je sais écouter et je vais vous rapporter
Ce que les anciens au café colportent sur votre renommée...

Les marées depuis toujours ont existé...
Les gens d'ici savent lire les signes de la nature
Ecouter, observer est le savoir de tous
Faire "parler" la lune et les étoiles,
Le souffle du vent, l'odeur de la pluie
Est science commune
Rien ne vient troubler l'immuable harmonie
Entre les êtres et les éléments

Les marin n'ont pas attendu l'avis
D'un obscur gratte papier
Pour savoir quand sortir en mer et tendre les filets
Toutefois votre bel ouvrage a trouvé place au bord des étals
Servant à envelopper les poissons
Et leur garder fraîcheur !

Pour ceci Monsieur, soyez remercié
Pour le reste, je m'en vais porter ce livre
A mon bon père qui saura me le lire à la veillée
Sans porter jugement sur ma faculté
A en comprendre le message...

Sur ces mots notre bedeau quitte l'antre du "malin"
Laissant l'homme de lettres à ses quittances
Car la vanité n'a jamais fait l'écrivain
L'écriture rarement fortune de son auteur
Mais plus sûrement les dettes

les créanciers...

l ou


SAIGON, DERNIERE ILLUSION...

26 novembre 2008 - 08:18

J'irai survivre dans tes abîmes
Là où le bien et le mal sont réunis
A la limite, juste avant la fin ...

J'honorerai tes bordels
Où l'amour porte le nom de plaisir
Où les étreintes se nomment abus

Les chairs me seront indifférentes
Ni regards
Ni mots
Juste la douleur
Juste le mal de toi

Il y aura du désir
Le corps ignore ce que l'âme vénère...
Mais pas la passion
Mais pas l émotion

Seulement des souvenirs dans ma tête vide...
Les corps glisseront sous mes mains
Les souffles, les cris
Toujours la solitude !

Et pour quelques dollars de plus
J'aurai le droit à un "Je t'aime"...

lou