annie

Il accueille déjà notre tout premier cri,
A l'aube d'une vis si riche de promesses,
Quand un balbutiement peut combler d'allégresse
Les visages penchés au bord de notre lit.

Il règne en souverain absolu de l'enfance
Séchant nos gros chagrins de mots doux à entendre
Et l'on oublie jamais ces belles chansons tendres
Le jour où la jeunesse devient confidence....

Plus tard, quand notre coeur aura choisi le bras
Où nous nous appuierons, en l'offrant en partage
Notre amour, notre foi, l'espoir et le courage
Pour les peines, les joies : il guidera nos pas.

Sans lui, nous ne serions que des doigts sans caresses,
De ces fleurs sans parfum, des horloges muettes,
Des souvenirs éteints, l'oiseau dans la tempête,
Chantons, amis, notre plus joli mot : TENDRESSE!!!!

Ce matin, j'ai regardé par ma fenêtre,
Le tilleul qui est dans le jardin, toutes ses feuilles a perdues
Seuls s'élèvent vers le ciel, ses bras décharnés et nus.
Cela veut dire que l'automne est bien avancé peut-être
Et que l'hiver, avec sa neige et son givre, le talonne.
Je n'ai pas pu observer ni la flore, ni la faune....

Est ce parce que mon coeur est en fête?
Est ce parce que dans tes yeux je me reflète?
Toujours est-il qu'il en est ainsi...
La vie passe, les tourments la jalonnent,
Les plaisirs l'egayent et les font oublier aussi
Et ta voix chaude à mon oreille, résonne.

Entre nous, c'est entendu, pas de serments
Juste de la complicité et de tendres moments.
C'est là que les saisons rejoignent nos coeurs
Car elles aussi avancent sans peur.
Et bientôt je regarderais par ma fenêtre
Et je verrais le tilleul et la nature renaître....

La petite vieille

Il me semble l'avoir toujours vue,
Assise,prés de l'entrée, dans son fauteuil roulant.
Elle parait de tout dépourvue
Ses bras le long de son corps sont ballants.

Ses yeux mi-clos semblent surveiller
Tout ce qui se passe autour d'elle.
Ses paupières tombantes lui donne l'air ensommeillé.
Dans un temps lointain, elle a dû être belle.

Les rides ont buriné ses mains et son visage,
Les années ont alourdi les contours de sa silhouette.
On ne saurait lui donner d'âge!
Avec la vieillesse, elle fait une pirouette.

Certains l'appelle Jeannette ou Marie,
D'autres encore préfèrent son nom de famille.
Mais il est un vrai pari,
Son passé, de mille anecdoctes fourmille.

Et c'est cent ans, demain, quelle aura
La petite vieille que tous avons aimé.
Se souvenir d'elle, il faudra
Car un peu de notre passé, elle aura animé....

Un jour, j'étais assise sur un nuage,
Au dessus de ma tête,le ciel avec toute son immensité,
Sa profondeur, son mystère, par pureté, ses promesses...
Sous mes pieds, la terre, ses hommes, ses animaux,
Sa flore, ses rivières, ses mers, ses montagnes....
Moi j'étais sur un coussin onctueux et je révais,
La tête dans les nuages et les pieds sur la terre.
Quel était donc ce rêve???
Je ne m'en souviens plus très bien mais
Il devait être à peu près le suivant :
Tout n'était que clarté autour de moi,
Toute méchanceté avec disparu de la terre,
Tout n'était qu'éclats de rire,
Tout n'était que beauté et splendeur,
Tout n'était qu'amour, plaisir et joie....
Mais n'est ce pas le rêve de tout le monde???
Il suffirait pourtant de trois fois rien :
OUVRIR LES YEUX-TENDRE LA MAIN-LAISSER SON COEUR PARLER
Alors faisons un essai et nous verrons bien!!!
OUVRONS NOS YEUX, TENDONS NOS MAINS, LAISSONS PARLER NOS COEURS.............

Pour aimer, il faut....

Ne plus ignorer, mais savoir,
Ne plus attendre, mais agir,
Ne plus crier, mais discuter,
Ne plus parler,mais écouter,
Ne plus retenir, mais donner
Ne plus reculer, mais avancer,
Ne plus pleurer, mais sourire,
Ne plus courir, mais profiter,
Ne plus ressasser, mais oublier,
Ne plus posséder, mais partager,
Ne plus juger,mais comprendre,
Ne plus supposer, mais croire,
Ne plus refuser, mais accepter,
Ne plus plus dévorer, mais savourer,
Ne plus détester, mais pardonner,
Ne plus souffir, mais être apaisé,
Ne plus suspecter, mais faire confiance,
Ne plus s'isoler, mais ouvrir son coeur à l'amour
L'amour de l'autre, l'amour des autres,l'amour de soi