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Il y a sans façon cent façons de façonner l'histoire:
Le printemps plié sous le saule,
L'été factice, distribution ennivrée de petits rôles,
Quête au penthéon pour brasser l'Histoire
Et trifouiller les morts par cent foutus dictons
Mille et un fantômes qui vous prennent par le bras
Un beau matin de dimanche un chat, un rat ou un putois
Pour griffer les rêves encore tout froissés par les draps de coton!

Mais je connais ton nom,
Ton prénom
Ton caleçon
Ton peton
Ton violon
Tes chansons.
Un beau matin d'hiver, j'irai plisser le menton
Faire devant ta bouille la fine gueule
A ton balcon, dans ton violon
J'ai très envie quand tu es seul
Et rêve que tu m'attrapes fort haut bas de tes attaches de polyéthylène
Et que de tous les fantômes de l'histoiresous tes draps froissés tu te souviennes...

L'ombrelle bombe déployée
Sur deux larmes impotentes par nos ombres asphyxiées;
Au centre une corolle humide par un matin d'été
Happe l'échos incessant de ton souffle vibratile...

Carosse fragile aux patins d'argent
L'air tenu par deux interlignes élastiques
Rapporte sans cesse le parfum des amants
Miel et safran dans ton cou: premiers baisers didactiques...

Partition sans note tu connais la chanson
Parution des votes dans le creux d'abandon
Pétitions de désirs sur le feu caliçons
Un serpent dans la main, un dragon sous les cils...