Ton rire.
il a ce rire
qui déprime l'ennui.
Mes larmes.
il a ces larmes
qui ne sont que du sel.
il a des yeux
immenses comme la mer,
vivants comme les vagues
où iront se perdre
un jour de vent
les cendres
de mon corps fatigué.
Tes mains.
il a ces mains
qui embrassent le monde.
Mon coeur.
il a cet amour
qui chuchote ou bien hurle
il a jeté
de la poussière en l'air,
soufflé de ses minces forces.
tout a disparu
puis tout est revenu
ou presque
sur la mer immense.
tatastar
Inscrit(e) : 23 oct. 2008Hors-ligne Dernière activité : oct. 24 2011 08:01
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vous pouvez retrouver tous mes poèmes dans mon livre "Nos Vies Sages", disponible à http://www.edilivre.com/doc/5868
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mon fils
13 mars 2011 - 10:31
les voyages immobiles
11 mars 2011 - 06:49
tu mens
tu m'emportes
dans un rêve impossible
dont toi seul est le guide
je mens
je m'envole
et sans savoir vraiment
où me perdra le vent
tu mens
tu m'enlaces
de la ouate dont ont fait
ces voyages immobiles
je mens
je m'endors
me laissant bercer
comme je t'ai bercé
tu mens
tu m'en donnes
de l'amour, mon amour,
venu de nulle part
je mens
je m'ennivre
de tes petits chevaux
de leur cri, leur galop
tu mens
et dans tes yeux, je crois
je bois ce que tu vois.
il passe un ange
je mens
tu ne dis rien
tu me donnes la main
et nous partons ensemble.
mon fils.
tu m'emportes
dans un rêve impossible
dont toi seul est le guide
je mens
je m'envole
et sans savoir vraiment
où me perdra le vent
tu mens
tu m'enlaces
de la ouate dont ont fait
ces voyages immobiles
je mens
je m'endors
me laissant bercer
comme je t'ai bercé
tu mens
tu m'en donnes
de l'amour, mon amour,
venu de nulle part
je mens
je m'ennivre
de tes petits chevaux
de leur cri, leur galop
tu mens
et dans tes yeux, je crois
je bois ce que tu vois.
il passe un ange
je mens
tu ne dis rien
tu me donnes la main
et nous partons ensemble.
mon fils.
Saint Lazare 8.3.11
11 mars 2011 - 03:15
Têtes de camés
Comateux
Maqués à la tétée
Machiavélique
Au sein des métros
Courses de damnés,
Dératés,
Tirez le signal,
La larme à l'oeil
Des armées
Souterraines!
Vomitoire
Des gueules trop fanées
Comme des cimetières
Renversés.
L'heure de la nausée
Publique a sonné
Les fourmis miséreuses,
Souterraines,
Souveraines et terreuses
Agitent leurs antennes
Etonnées et atones
Allez! libérez
Les artères du coeur
De la terre rétive
Chétive et atterée
Par le va et vient
De vos vies évasives!
le silence strident
Des non-dits tus tuent l'âme
De ceux qui vibrent encore
De secouer les rames
D'un cri sans sens mais fort:
"Marre du sang dans vos corps!"
la bouche est là , hélas
Le ciel aigri est gris.
Un peu d'air va et passe,
Sape ceux qui s'ennuient
Du vol des hirondelles,
Des pigeons ahuris
Abbesses. Stop.
Descends. Sors.
Vis, et fuis le sort,
L'enfer
Des métros
Aux heures de pointe
Dans le dos.
Comateux
Maqués à la tétée
Machiavélique
Au sein des métros
Courses de damnés,
Dératés,
Tirez le signal,
La larme à l'oeil
Des armées
Souterraines!
Vomitoire
Des gueules trop fanées
Comme des cimetières
Renversés.
L'heure de la nausée
Publique a sonné
Les fourmis miséreuses,
Souterraines,
Souveraines et terreuses
Agitent leurs antennes
Etonnées et atones
Allez! libérez
Les artères du coeur
De la terre rétive
Chétive et atterée
Par le va et vient
De vos vies évasives!
le silence strident
Des non-dits tus tuent l'âme
De ceux qui vibrent encore
De secouer les rames
D'un cri sans sens mais fort:
"Marre du sang dans vos corps!"
la bouche est là , hélas
Le ciel aigri est gris.
Un peu d'air va et passe,
Sape ceux qui s'ennuient
Du vol des hirondelles,
Des pigeons ahuris
Abbesses. Stop.
Descends. Sors.
Vis, et fuis le sort,
L'enfer
Des métros
Aux heures de pointe
Dans le dos.
il neige à Bogota
10 novembre 2008 - 09:32
Il neige à Bogota
En ce siècle de canicule
C’est le poison qu’on inocule,
L’incendie au creux de nos bras
Il neige à Bogota
Et c’est Paris, Londres qui brûlent
Dans la poisseur des nuits sans lune
Nos enfants meurent dans nos bras
La neige de Colombie
Refroidit les corps sans visage
Aux utopies de bas étages
Et aux voyages infinis
Il pleut à Bogota
En ce siècle de sécheresse
Et la neige, grande prêtresse,
Se fond, quand le soleil est lÃ
Il pleut à Bogota
Et c’est Madrid, Rome qui pleurent
Dans nos bras, nos enfants se meurent
D’absence de neige au creux des bras
La pluie de Colombie
Est aussi triste, et humide,
Que les yeux des ombres timides
Qui suivent chacun de nos pas
Le temps à Bogota
En ce siècle de solitude
A la couleur des mers du Sud,
Leur horizon de calme plat
Le temps à Bogota
Fait et défait les capitales
Et leurs douleurs occidentales,
Leurs fantômes errant dans leurs bras
Le soleil de Colombie
Abandonne à leurs soucis
Les initiés des paradis
Et les laisse mourir d’ennui
En ce siècle de canicule
C’est le poison qu’on inocule,
L’incendie au creux de nos bras
Il neige à Bogota
Et c’est Paris, Londres qui brûlent
Dans la poisseur des nuits sans lune
Nos enfants meurent dans nos bras
La neige de Colombie
Refroidit les corps sans visage
Aux utopies de bas étages
Et aux voyages infinis
Il pleut à Bogota
En ce siècle de sécheresse
Et la neige, grande prêtresse,
Se fond, quand le soleil est lÃ
Il pleut à Bogota
Et c’est Madrid, Rome qui pleurent
Dans nos bras, nos enfants se meurent
D’absence de neige au creux des bras
La pluie de Colombie
Est aussi triste, et humide,
Que les yeux des ombres timides
Qui suivent chacun de nos pas
Le temps à Bogota
En ce siècle de solitude
A la couleur des mers du Sud,
Leur horizon de calme plat
Le temps à Bogota
Fait et défait les capitales
Et leurs douleurs occidentales,
Leurs fantômes errant dans leurs bras
Le soleil de Colombie
Abandonne à leurs soucis
Les initiés des paradis
Et les laisse mourir d’ennui
early to bed
10 novembre 2008 - 09:31
Tu t’es mise à briller
L’autre soir, l’air de rien
De cette lueur sublime
Que j’espérais en vain
Comme un soleil stupide
Réverbère lointain
De nos nuits sans saveur
De nos rêves sans chagrin
Un halo de chaleur
S’est mis à scintiller
Comme pour mettre en valeur
Chacun de tes reflets
Et depuis cet instant
Dans le noir de mon cœur
Il y a, l’air de rien
Une infinie couleur
Une étoile égarée
Qui ne sachant que faire
Eclaire de sa beauté
Et l’ombre, et la lumière
L’autre soir, l’air de rien
De cette lueur sublime
Que j’espérais en vain
Comme un soleil stupide
Réverbère lointain
De nos nuits sans saveur
De nos rêves sans chagrin
Un halo de chaleur
S’est mis à scintiller
Comme pour mettre en valeur
Chacun de tes reflets
Et depuis cet instant
Dans le noir de mon cœur
Il y a, l’air de rien
Une infinie couleur
Une étoile égarée
Qui ne sachant que faire
Eclaire de sa beauté
Et l’ombre, et la lumière