marionp

alors il a suffit de dire
pour croire
à l'éch O, O,O, O,O
l'homme énuméré
aux zigzags du monde
s'allonge dans son étoile
il danse
danse
autour de son Å“il
(cahin,
caha)

un jour, j'ai vu le jardinier d'une terre sans saison
mendier les genoux dans leurs vomissures
une étal
aux marchands pendus par les pieds
et « Dieu riait »
de toute évidence

frangipane,
ma copine,
j'tai mis en galette et mes dents ont poussé pour toi, et les papilles de ma langue s'sont hérissées
dans ma bouche en autant de zobs
frangipane, frigide métaphore,
glotte et trachée sont partis en duel
déverser des vers de rage
au bout d'un boyau tors, dans la parfaite vallée
entendrai-je, fidèle à moi fidèle,
ton message du chaos rituel ?

La galette et les vers de rage que cela t'inspire m'ont interpellée.

Une vie de chien



C'était un machin vert,
Une corne d'abondance,
C'était un peu byzance
Et été comme hiver,

Les hommes y mettaient
Tout plein de victuailles
Et l'on faisait ripaille
A s'en faire éclater

Nos ventres tout poilus,
A toute heure on trouvait
Des mets très raffinés,
Appelés détritus.

Mais les hommes en vert
Les étrangers sournois,
Nous volaient nos repas
Dans leur camion en fer.

Ils arrivaient la nuit
Dans leur charriot d'enfer,
Acrrochaient l'machin vert
Tout en faisant grand bruit,

Ils vidaient nos trésors
Dans le ventre béant,
Du monstre trépignant,
Grondant d'un air retors.

Nous restions affamés
Nos langues bien pendantes,
Et privés d'alléchantes
Denrées au bon fumet.

"Maudit camion pervers !
Et maudits hommes verts !
Malgré nos ouafs outrés
Vous n'avez nulle pitié..."

C'est vrai, quelquefois la vie est une vie de chien.
Il faut la prendre avec légèreté.

Oui, c'est lui, qui croit avoir du cran

S'immisce et publiquement donne leçon

Ne se sent jamais aussi savant

Que lorsque il croit faire boire le bouillon

C'est l'art de l'anonyme jouissance

De damer le pion à un poète

Quand de pouvoir ramener sa science

On vante et plus haut qu'son cul s'la pète

Il en va ainsi du petit frustré

Qui de n'avoir capter l'auditoire

Se veut grand maître du pipo salé

Se créant l'illusion dérisoire

Donner leçon pour se sentir fort

Est jeu fanfaron d'un piètre acteur

Celui d'un faible cloué à son sort

Qui ne peut rendre dernier le meilleur

Remercions Poètes celui ou celle

Qui partage le savoir qu'il apporte

Dans un message d'amitié personnelle

Sans faire tout un foin devant la porte

Si c'est ça donner des leçons, alors, il vaut mieux être poète que rabat joie.

Le loup aussi sait faire des enjambements poétiques

L'image est plutôt amusante.
Si tous les loups font de tels enjambements alors c'est encore mieux que le roman de Renart.

Avertissement:
ce conte se déroule dans un pays loin d'ici
avec des faux gens et des faux mêchants
que les lecteurs ne connaissent pas.


Faut pas contrarier le molosse
Surtout quand y ronge un nonosse
D'un cyberpote qu'a fait une fausse nonote
Remarque que souvent y se trompe d'époque
Et y te mets de de ces défroques
Avec des rais mêchants pour les gueux
Mais faut pas contrarier monoche
Sinon y bavoche tout un cinoche
Machonnant toujours un sonnet sinueux
Avec ces canines luisantes à l'arrêt -------> (lui, pas ses canines pacqu'elles bougent tout le temps)
Haute tension !! C'est de la vraie bête !!!
Du fauve qu'a mangé un troupeau
de lions mordus par des bulldogs atroces
Du mâle qu'ose tôt, du méga marlou
Bref, l'est pas commode l'anhumal
Faut pas déranger le nonogre
L'ont attaché à un piquet blindé
Avec une chaîne de dix-huits pieds
Un masque titane avec clapets de serrage
Muni d'une balise nargoce multisat
Faut dire qu'il a mangé les matons
Des anciens forçats de la rime à riton
Faut pas m'énerver c't'animal
Son dresseur est un croisement hybride
Entre Silver Tasdelone, Sharkzenetguerre,
plus Jacasse Méchane
S'il te dit que t'es petit, tu dis rien
""Non...non... j'ai rien dit, c'est ... lui""
D'ailleurs tu dis rien parce que tu fonds
Petit, tout petit, petit à petit
Lui dit pas que t'es gardien de refuge
Il te prends pour une catin
Et te couds des robes de satin (enfin qu'il dit, car une robe qui pue le satin, sue le patin? ou sa put..n??)
Puis te tresse des couronnes à la Sharon qu'est Stone
Faut pas en faire baver à Bouledoss
Sinon, il t'en colle une maosse casstoi
Que ta t^te, elle est décalquomanisée
En un puzzle de tronche 1500 pièces
Remarque bien, qu'à force de couturer
Des vieilles peaux d'anciens littrés
pour faire des sac à dos d'humains
Il y a comme un espoir de réinsertion
P't'ête bien qui sera seconde main
Voir super créateur genre chez Cardin
Bon sang, pourvu qui se pique pas
Un dernier doigt de ses grandes mains
Mais manant, excusez-moi, du peu
J'entends à l'instant un cri curieux
Donc préfère m'arrêter là, de suite
Car s'esquisse un grognement grinçant
Derrière ma porte de bois qui tremble
Et comme, il est plutôt sur les dents
L'ancien prince de mon Seigneur
J'préfère sauter par la fenêtre
Car j'ai laissé la barre à mauvaise mine
Chez une dr^le de mes voisines
Qu'a une sorte de gros chien véloce
Avec une tête d'ogre molosse
Et faut pas l'agacer c'te caninal....

C'est très drôle et très réussi.