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Mamadou Gueye

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Hors-ligne Dernière activité : oct. 13 2009 01:04

Publications sur Toute La Poésie

Ce soir

25 août 2009 - 01:24

Je sais qu'il est tard ce soir et dormir comme un loir
Serait pèché telle lamproie sans proie
Et penser à toi mon centre, transport sur les ailes du condor royal.
Tant que durera la nuit, suivra ma lumière o!
Puissance du jour sans soleil!
Avec toi se sont domptées mes passions, comptées mes raisons
Du bouts des doigts, irradiés tous nos feux
Sous les ires de ma plume répudiée!

Maintenant que du fond de ton muscle tambourine le message idoine:
"Essence de mon philtre, si tu savais combien aphrodisiaque ma potion est
"Tel l'antique elixir..."
Maintenant que par le souffle éternel du poumon vénal en mon amour total hululait la noble clameur:
"Amie mienne, déesse aux yeux fontaines charriant vers ma galaxie toutes les poudres d'étoiles
"Tu es à moi, je suis à toi..."

Ensemble, en ce jour si proche si lointaines tes pensées craintives
Révons. Elle est si chaude la caresse de tes mots engagés, mais
Il est si mou ton doigt de velours embaumé.
N'aie crainte surtout o!
Prètresse en mes nuits sur l'autel!
Et iront nos passions tels vaisseaux de joie.

Mamadou Gueye

j'aimen cette paix

21 août 2009 - 01:26

J'aime cette paix
Murir sous l'ombre du soleil
Et le feuillage vermeil
D'une grande équité

Cette verdure carcérale m'effraie
Tout heureusement, avec la douceur
De vivre et ce charme en couleur
Respirer.

Deux jarres, bleues comme l'océan
Ouvrent la véranda contre le sable fin
Simulacre de plage dans un lopin
C'est la cour d'amour consentant

J'aime cette paix
Effleurer les bambous sous le vent
Le coton maternel tranquillisant
C'est le bonheur sans frais

Juste ce qu'il faut en fleurs
Au hasard des graines volées
Elles s'ouvrent au ciel voilé
Que je respire en sueur

Voici que doucement elles s'abaissent
Discrètes comme ma mère
Et prient sur la terre
Pour que jamais la paix ne s'affaisse

Tirailleurs

18 août 2009 - 03:03

Un pan de mon toit s'est effondré un certain jour
Le trou béant mon coeur béat et s'épanche le souvenir
La trace dorée du météore et le son strident du cor...

Serviles sur les routes, raffermis au terme du voyage
Voici les Tirailleurs à la chemise souffrante, la ceinture éreintée
L'omoplate huilée par la boue putride des tranchées
L e fusil ratissant la nuit noire comme suie de ramoneur, la nuit lourde aux jambes qui boitillent, la nuit gainée de cuir...
Ils ont résisté aux rumeurs nocives des nuages de fiel, aux sifflements des chiens invisibles, ces faiseurs de morsures contre les flancs amoindris
Ils ont assiégé les galbes tétanisées du taureau malfaisant
Puis avec leurs frères de sang, ont rendu le plein régime à la sculpture verticale de tous nos reves bleus.

Ce sont les soldats de l'ordre de l'Univers!
Qu'ils sont vaillants dans l'abysse du devoir!
Qu'ils sont beaux dans la clameurs des assauts!
Le fier rictus du sacrifice déforme leurs lèvres fendillées par la soif de mission accomplie
Ne les oubliez donc pas!
N'installez pas une nuit dans vos cerveaux. Un soleil est à perpétuer pour la pluie des coeurs
C'est elle qui déclenche la pluie du ciel
C'est elle qui vous donne le temps de tenter le chef-d'oeuvre!

Voici le monde du vingt et unième niveau
Celui aux ailes diaphanes déployées vers tous les nectars
Et les abeilles qui bourdonnent ne sont pas toujours de miel
Or boire la tisane que nous propose la lune afin de ne garder aucune rancune est la mer des batailles
Victorieux est celui qui portera le mil sur Mars et le Sida dans un linceul.
Ne les oubliez donc pas!
N'installez pas une nuit dans vos cerveaux.Un pas est à mener vers le chantier du soir, puisque nous avons déjà la clé du jour.

Faut-il alors réparer le toit une demeure nouvelle ériger?
Non, rien de tout cela et picorer les fèves de la stèle reposéee
Le bonheur mien devient plaisir flottant quand mon peuple apprendra des alevins le festin du plancton
Des tétards le grand secret du lac aux clapotis
Et le mouvement hèliotrope des bourgeons turgescents.

été

17 août 2009 - 09:50

En cet été
C'est le coté le plus futé de nous
Qui silencieux, s'arrete
A l'instant "tareet"* se déchire le pagne
Alors apparaissentcuisses sans paillettes
Juste fraicheur-chaleur en cet été
Lisse était la vision galbée, prète
Ala provocation, la sensualité retrouvée...
En cet été, en vérité
Les odeurs sont d'humeurs sauvages
Muscs de nuits chaudes
Fété était l'extase
Au sommet des arènes fertiles.
Le guerrier a voté la paix
Des braves sous cette mission:
Honorer la volupté, hater le plaisir
Jusqu'aux jubulations étouffées!
En cet été, le rire haché
La manne versée, la saccade répétée
L'unique fente mouillée, chantée
Bien dur de résister
Bien drue cette étreinte o! Eté!
C4est bien le temps de cacher
Aux nymphettes les ondes du serpent.

Octobre

17 août 2009 - 02:27

C'est bientot Octobre
Déjà
Si vite, si tot et si lent en ce temps usurier
Octobre bientot l'automne et tes senteurs
Je disais bien, souvent tout le temps en mes missives enflammées
Tout ce temps, quavec toi je n'ai que des souvenirs
De toi ma fauve au regard d'eau...

Octobre! Octobre en ce ptintemps
Et puis vint la saison des longs courriers furtifs
Et l'arome aidant à avaler notre amour
Et surtout les feux de tous les bois nous deux braconniers!
Souvent tes pièges vers ma poèsie cupide
Deux mondes.Un seul amour et l'eau fraiche
Mon père disait que je suis homme sans dimensions
Ma mère petit aux espoirs montants, mes soeurs une fierté qui raclait les esprits cartésiens
Mais nul ne pipait ma Princesse à l'ombre des discrets palmiers.

En ce temps qui passe vers Octobre notre jardin
Or en Décembre j'ai récolté les premiers légumes
Ah! Ma fée! Comment résister à anticiper chaque jours sur le jour de tes fruits murs
Je garde encore cette douceur acre de notre premier accord
Notre baiser premier pardi!
Longue était la nuit et doucement je te filais les perles miennes de la chansons des savanes
Ma poèsie retrouvée...

C' était hier, c'était chaque jour contre vents et marées
Princesse! Je t'ai chantée o! Combien de fois encore!
Des odes qui font rire aux sonnets et ballades
Tu as pleuré mes absences et tu tes petites faims et soifs
J'ai adoré tes grilles vertes et roses, ma chatte timbrée
Alors, ne me dis pas que seuls les mots ont leurs sens, un sens
Il y a aussi les silences si sonores
Il y a les regards sans oeillères
Les rires halés
Les sanglots mordorés, les bouquets de fleurs rares mais présents


C'est bien Octobre, la robe démésurée
Car mon amour n'est pas un simple combat
C'est une guerre, je n'aime pas les escarmouches
Les mascarades et les comédies en ces théatres stériles
Mon amour est bien la sagaie d'honneur pour l'honneur
Les sueurs originelles
Or, qu'est ce pour toi ton amour sinon ma présence sur chaque affluent du fleuve amant?
Voici que se présente le présent, nos pieds sur terres
Et de nouveau ton souhait doux
Ton prince est là
"Quoi qu'il arrive"