"Que mon enterrement soit superbe..."
Je passerai cette vie, Fol de cour
De courtisanes, mieux de troubadour,
A rire et convomir sur tout concours,
De ces fats qui ne bavent que Goncourt,
Je châtrerai, prêtre d'Apollodore,
Ces crapauds en ma soutane sang-or
Et tous me devront des confiteor,
Ces trop-sérieux se croyant mirliflore!
Cracherai sur ces mâcheurs de classiques
- De leur écrits devenus amnésiques - ,
Victor servira pour mes maux gastriques:
Ils me lapideront ces grands critiques!
Envoi :
"Ce gâteau de Savoie ayant Hugo pour fève,
le Panthéon classique, est un morne tombeau;
pour moi j'aimerais mieux (que le Dyable m'enlève!)
le gésier d'un vautour ou celui d'un corbeau!"*
(*) Emprunté à Georges Fourest, Epître falote et testamentaire pour régler l'ordre et la marche de mes funérailles
Fourest
Inscrit(e) : 14 janv. 2009Hors-ligne Dernière activité : mai 27 2009 08:17
À propos de moi
Salut, j'ai 19 ans. Je suis passionné de littérature et adore écrire de la poésie. Pas de lyrisme romantique, pas de poésie politique ( au diable Hugo et ses féals ), foin de symbolisme hérmétique... c'est dans la voie du rire qu'il convient de s'engager... J'étudie le grec ancien, le latin et apprécie énormément l'histoire de l'art
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Que mon enterrement soit superbe...!
08 mars 2009 - 03:29
Ma bohême ou mes rêveries
02 mars 2009 - 05:26
J'ai quelques fois, lorsque l'automne arrive,
Qu'il berçe et veille l'allée endormie,
Quand nuit et jour composent l'alchimie
D'un clair soleil courant à la dérive,
Un désir de courrir sous la lueur
Blafarde des étoiles, de toucher
La voûte célèste et d'y reposer
Mon corps taraudé, éternel rêveur,
Aux notes d'une douce symphonie
Faite de pluie, d'éclairs et de vigueur,
Et tout là -haut d'y exposer mon coeur
Criard pour une éternelle insomnie...
28.01.08
Qu'il berçe et veille l'allée endormie,
Quand nuit et jour composent l'alchimie
D'un clair soleil courant à la dérive,
Un désir de courrir sous la lueur
Blafarde des étoiles, de toucher
La voûte célèste et d'y reposer
Mon corps taraudé, éternel rêveur,
Aux notes d'une douce symphonie
Faite de pluie, d'éclairs et de vigueur,
Et tout là -haut d'y exposer mon coeur
Criard pour une éternelle insomnie...
28.01.08
La passion du Christ
21 février 2009 - 06:51
Christ livré à l'appétit des pharisiens
Là -haut, supportant le poids de l'humanité,
- Agonie d'une divine nécessité -
Flanqué sur une colline de deux vauriens,
Tu contemples ces visages aux airs stoïciens;
L'un d'eux s'adresse à Toi en toute humilité:
Rappelle-Toi de moi dans ta prospérité!
Ces paroles l'intègrent parmi les Tiens.
Mais l'autre, cloué sur sa poutre affreusement
Là -bas, braille en cris rauques ton démembrement:
Descend et marche! Sauve nos corps convulsés!
Tu soutiens, couronné de propos épineux,
En ton pur esprit l'insolence de ses yeux:
Qu'il paie, celui-là , de ses globes percés!
écrit autrefois
Là -haut, supportant le poids de l'humanité,
- Agonie d'une divine nécessité -
Flanqué sur une colline de deux vauriens,
Tu contemples ces visages aux airs stoïciens;
L'un d'eux s'adresse à Toi en toute humilité:
Rappelle-Toi de moi dans ta prospérité!
Ces paroles l'intègrent parmi les Tiens.
Mais l'autre, cloué sur sa poutre affreusement
Là -bas, braille en cris rauques ton démembrement:
Descend et marche! Sauve nos corps convulsés!
Tu soutiens, couronné de propos épineux,
En ton pur esprit l'insolence de ses yeux:
Qu'il paie, celui-là , de ses globes percés!
écrit autrefois
Mes voyelles
16 février 2009 - 07:47
.......
Attrayantes,
Ennivrantes,
Irritantes
OU
Plaisantes
Qu'importe!
J'en use et abuse
Pour épeler ton nom
Cent fois
Encore et encore...
..........
A la mémoire du sir de Charleville
03 février 2009 - 05:52
Cinq heures du soir.
Au vieux Cabaret-vert de Charleroi
Il me plairaît de m'asseoir quelques fois.
Derrière le lustre et les chopes d'un soir
Se trouve un garçon peuplant ma mémoire;
Oh, celui-ci sous ses airs débraillés
Ne conviendrait aux bourgeois médaillés;
C'est sous la promenade qu'il s'amuse
A taquiner les tilleuls et sa muse.
Ah, non...aujourd'hui c'est sous la feuillée:
La petite demoiselle éveillée
Rigole des insolences de monsieur
Ne se sentant à dix-sept ans sérieux.
Peut-être rentrera-t'il demain soir
D'un wagon rose avec tout son avoir
A Charleroi dans son Cabaret-vert
Afin d'y composer ses plus beaux vers.
Novembre 2008
Au vieux Cabaret-vert de Charleroi
Il me plairaît de m'asseoir quelques fois.
Derrière le lustre et les chopes d'un soir
Se trouve un garçon peuplant ma mémoire;
Oh, celui-ci sous ses airs débraillés
Ne conviendrait aux bourgeois médaillés;
C'est sous la promenade qu'il s'amuse
A taquiner les tilleuls et sa muse.
Ah, non...aujourd'hui c'est sous la feuillée:
La petite demoiselle éveillée
Rigole des insolences de monsieur
Ne se sentant à dix-sept ans sérieux.
Peut-être rentrera-t'il demain soir
D'un wagon rose avec tout son avoir
A Charleroi dans son Cabaret-vert
Afin d'y composer ses plus beaux vers.
Novembre 2008