Tout en haut, sur le toit, au rythme d'une andante
Saute, au fil barbelé, à la corde à sauter
Une enfant insouciante, dont les pensées démentes
L'ont poussée à sauter, à la corde à sauter
Au craquement des tuiles, sous ses bonds furibonds
A la cime des rives, son âme a l'abandon
Au fracas des ardoises, la complainte accélère
Et appose à l'argile, ses envies libertaires
Sous l'éclat de l'orage, pluie et sang en carmin
S'épanchait en torrent, l'innocence de ses mains
Quand au delà des flammes, à travers la fumée
Elle fit porter sa voix, tragique mélopée
De son âme meurtrie, sortit des cris stridents
Et chanta la folie, en un air obsédant
Dehors c'est la guerre, au jeu des moins armés
La jeune écolière, se devait de gagner
thibaut
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Folie
06 février 2009 - 08:52
O! Obama
21 janvier 2009 - 05:55
Du ciel cette nuit, un panache de rayons
Venu de toutes étoiles, de tous les horizons
Vint se mêler au rêve,O blanche capitale !
Et enrober tes pierres, de sa douceur astrale
A ton réveil, Soleil ! Tu fus le seul témoin
Qui vit l'immensité, d'un fourmillement humain
Cette seule marrée noire, de mondes si éloignés
Tous venus pour l'entendre, sous tes lueurs dorées
Et lorsqu'il apparut, en haut du capitole
Alors Le vent se tut puis souffla ses paroles
A ceux qui aujourd'hui, rattrapés par l'histoire
D'un sentiment commun, ont célébré l'espoir
Venu de toutes étoiles, de tous les horizons
Vint se mêler au rêve,O blanche capitale !
Et enrober tes pierres, de sa douceur astrale
A ton réveil, Soleil ! Tu fus le seul témoin
Qui vit l'immensité, d'un fourmillement humain
Cette seule marrée noire, de mondes si éloignés
Tous venus pour l'entendre, sous tes lueurs dorées
Et lorsqu'il apparut, en haut du capitole
Alors Le vent se tut puis souffla ses paroles
A ceux qui aujourd'hui, rattrapés par l'histoire
D'un sentiment commun, ont célébré l'espoir
Vinyle
20 janvier 2009 - 02:14
Dans tes sillons s'engouffrent, certains sons qui dénotent
D'autres notes s'essoufflent, en une lumière falote
Les premières étincellent, dans l'éclat du diamant
Les dernières au silence, sont réduites à néant
A la lecture suivante, la musique a changé
L'aléa d'une rainure, a tout fait basculer
Les notes qui pensaient, ne plus se faire entendre
Ont fait sortir de nous, nos pensées les plus tendres
Ce carrousel se ressource
Dans chaque tour de sa piste
Et se recrée dans sa course
Lorsqu'il craque sous l'artiste
Et d'écoute en écoute, et d'année en année
Les chansons d'autrefois, qu'on croyait oubliées
Vieillissent avec nous, et on se remémore
Des rides du vinyle sortent des envies d'encore
D'autres notes s'essoufflent, en une lumière falote
Les premières étincellent, dans l'éclat du diamant
Les dernières au silence, sont réduites à néant
A la lecture suivante, la musique a changé
L'aléa d'une rainure, a tout fait basculer
Les notes qui pensaient, ne plus se faire entendre
Ont fait sortir de nous, nos pensées les plus tendres
Ce carrousel se ressource
Dans chaque tour de sa piste
Et se recrée dans sa course
Lorsqu'il craque sous l'artiste
Et d'écoute en écoute, et d'année en année
Les chansons d'autrefois, qu'on croyait oubliées
Vieillissent avec nous, et on se remémore
Des rides du vinyle sortent des envies d'encore
Luciole
18 janvier 2009 - 05:10
Luciole, à travers les écorces
Lumière et douceur me traverse
Épargnée par les plus féroces
Ta beauté se diffuse, me berce
Quand tes ailes caressent la rosée
S'ouvre un ballet dont tu jouerais la reine
Quand tu décolles encore mouillée
s'envolent dans tes reflets toutes mes peines
A l'écart de tout, seule, tu danses
Tu rêves éveillée dans tes lits de menthe
A l'égard des fous, seuls, qui pensent
Émerveillés, ces poètes qui te chantent
Lumière et douceur me traverse
Épargnée par les plus féroces
Ta beauté se diffuse, me berce
Quand tes ailes caressent la rosée
S'ouvre un ballet dont tu jouerais la reine
Quand tu décolles encore mouillée
s'envolent dans tes reflets toutes mes peines
A l'écart de tout, seule, tu danses
Tu rêves éveillée dans tes lits de menthe
A l'égard des fous, seuls, qui pensent
Émerveillés, ces poètes qui te chantent
Guerre et poésie
18 janvier 2009 - 12:05
Émoussé de tourments, blessé par des adieux
Concentré sur chaque geste, je le taillais en pieu
Décalé par moment, pièce par pièce j'aiguisais
Dans mes rêves trop souvent, l'arme de mes pensées
Caché derrière les feuilles, mon coeur tapait aux tempes
Frustré par trop d'orgueil, Je n'avais pas la trempe
D'un bosquet elle jaillit, Je devais la saisir
L'ennemi n'est jamais loin, je ne pouvais faillir
Trop las de cet état, j'attrapai l'Idée
Puis m'appliquais à joindre, mes pensées au papier
Accepter la tempête et provoquer la chance
Car c'est en écrivant, que le combat commence
Si les pleures nous creusent et la pluie ravine
Si la joie s'en va et que la nuit prime
Se faire la guerre ou déposer les armes
Dans l'encre des mots, se diluent nos larmes
Concentré sur chaque geste, je le taillais en pieu
Décalé par moment, pièce par pièce j'aiguisais
Dans mes rêves trop souvent, l'arme de mes pensées
Caché derrière les feuilles, mon coeur tapait aux tempes
Frustré par trop d'orgueil, Je n'avais pas la trempe
D'un bosquet elle jaillit, Je devais la saisir
L'ennemi n'est jamais loin, je ne pouvais faillir
Trop las de cet état, j'attrapai l'Idée
Puis m'appliquais à joindre, mes pensées au papier
Accepter la tempête et provoquer la chance
Car c'est en écrivant, que le combat commence
Si les pleures nous creusent et la pluie ravine
Si la joie s'en va et que la nuit prime
Se faire la guerre ou déposer les armes
Dans l'encre des mots, se diluent nos larmes