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Siky HAMMOUCHE

Inscrit(e) : 16 janv. 2009
Hors-ligne Derničre activité : avril 20 2009 10:12

Publications sur Toute La Poésie

Ö frégate au long cours

20 avril 2009 - 07:55





Ô frégate au long cours

Ö frégate au long cours tu voudras bien m’apprendre
A voler comme toi
J’irai voir des contrées où je rêve m’y rendre
Et j’y ferai un toit

J’irai à tire d’aile traverser l’océan
Choisir un paradis
Dans une de ces iles et maître des céans
Je jouerai Vivaldi

Les lieux paradisiaques que nous offre la terre
Je les visiterai
Et j’y ferai un nid loin des milieux austères
Heureux j’assisterai

Aux parades d’oiseaux qui s’aiment pour longtemps
S’offrent des bequetées
Mieux que le font les hommes qui s’aiment tout le temps
Qui le font à côté

J’écouterai le chant merveilleux des oiseaux
Qui disent le bonheur,
Qu’ignorent tous les hommes, à l’ombre les roseaux
Et j’y mettrai mon cœur

Je me rafraîchirai quand le désir me prend
Dans les sources d’eau claire
J’écouterai heureux le chant des tisserands
En humant le bon air

Je prendrai du plaisir Ă  entendre couler
Avec son beau refrain
L’eau des ruisseaux, limpide, qui aime roucouler
Et donner de l’entrain

Je jouerai presque enfant avec les lièvres en fête
Les renards les marmottes
Aussi gai qu’un luron aucun problème en tête
Oubliant la belote

Je respirerai l’air pur loin des coins suffocants
Et des bruits qui dérangent
Le calme quiet des morts et des endroits vacants
Le calme mou des granges

J'irai de fleur en fleur celles que l’on ne trouve
Que dans ce coin perdu
Ce paradis sans dunes que surveillent des louves
Aux destins éperdus

Je parlerai bonheur aux oiseaux exotiques
Qui me diront peut-ĂŞtre
Qu’ils vivent là tranquilles dans leur belle musique
Nous sommes le bien-ĂŞtre



Vous, vous semblez paraître nous, quand nous chantons
C’est le bonheur complet
Vous n’avez que l’image collée à vos frontons
Vous chantez sans couplets

J’irai danser heureux au milieu des poissons,
Dans les lacs en cristal,
Où ceux-ci me diront toujours à l’unisson
Aimer c’est capital

Quand on a le bonheur la fatigue nous fuit
Car la fatigue vient
Quand on a rien à faire la misère, l’ennui
Lorsqu’on n’a pas de liens

Je chercherai ma mie unique dans le monde
Nous vivrons le bonheur
A l’égal des poissons mille lieues à la ronde
La journée vaudra l’heure

Je ferai des enfants pour faire un nouveau monde
Comme après le déluge
Hommes avec le sourire semblable Ă  la Joconde
Ignorant le grabuge

Je parlerai aux fleurs le langage qu’elles aiment
Celui des papillons
Je caresserai le velours du chrysanthème
Planté dans les sillons

Je leur demanderai pourquoi ce qui existe
Dans tout cet univers
S’entend parfaitement le seul être raciste
Qui marche de travers

Est le plus beau des êtres et je le représente
Comme une goutte d’eau
Car il est le seul ĂŞtre qui rit et qui plaisante
En portant son fardeau

Je passerai des heures Ă  caresser le sable
Sur les plages dorées
Dont les grains me diront que tout est périssable
Qu’il ne faut pas pleurer

J’irai me balancer sur les vagues qui viennent
Accourir Ă  mes pieds
Me porter tout heureuses, légères et amènes,
Comme un bout de papier

Et j’irai sans scaphandre pour voir les paysages
Que l’océan nous cache
Je dirai aux poissons de les mettre en partage
Et jouer Ă  cache-cache

Je passerai mon temps Ă  visiter le monde
En nouveau Magellan
Lui a défié les vagues je défierai les ondes
Lui a été lent

Aussi vite que le vent le ciel me portera
Et je dessinerai
Au millimètre près tous les et-cætera
Et les routes barrées

Je les ouvrirai toutes et créerai des routes
Pour un monde meilleur
Des ponts qui ne cachent personne sous leurs voutes
Pour relier ici et ailleurs

Siky HAMMOUCHE

19 avril 2009

Une si longue absence

18 avril 2009 - 08:02



Une si longue absence

Une si longue absence m’a éloigné de vous
Je n’ai pas vu d’amis
Je reviens tout heureux pour ĂŞtre au rendez-vous
A huit heures et demie

Et mon absence est due à un très long voyage
Dans un monde de rĂŞve
Un pays féerique où les gens n’ont pas d’âge
Chez vous, c’est marche ou crève

Mes amis le connaissent ce jardin merveilleux
Qu’on appelle Hespérides
Dans une terre autre très loin dans d’autres cieux
Et sans éphémérides

La beauté d’ici-bas nous pouvons la décrire
La beauté de chez eux
Echappe à toute langue quoi qu’on puisse écrire
Il n’y a que les yeux

Qui puissent rapporter avec ravissement
Ces formes et ces couleurs
L’agencement des choses par un doux glissement
Sans que l’on sente l’heure

D’ailleurs le temps n’est pas il est si perceptible
Que la minute est l’heure
La seconde on la sent elle n’est pas corruptible
La nôtre naît et meurt

Et ces corps de sirène ces cheveux blés au vent
La magie des yeux verts
Ou d’un bleu merveilleux qui enivrent souvent
Et le cœur grand ouvert

On respire un sourire et l’âme est balancée
Par des voix musicales
Qui transportent les êtres aux formes élancées
Dans un ciel amical

J’ai vécu un temps fou et ce que je rapporte
Impossible à décrire
Dans les langues du monde leur langue est une porte
Leurs sens ont un empire

Siky HAMMOUCHE

14 avril 2009







Histoire de la création de l’univers

18 avril 2009 - 07:55



Histoire de la création de l’univers


L’univers n’était pas, seul le néant régnait
Le néant absolu
Le temps n’existait pas
Aucune dimension
Et le néant lui-même
Ne savait pas
Qu’il était le seul être
Un beau jour, façon de le dire,
Un atome apparu
Soufflé par le néant
Il se mit Ă  tourner
Cherchant d’autres atomes
ExtrĂŞmement furieux
Car n’ayant rien trouvé
Dans l’immensité vide
Il prit une vitesse,
L’année lumière à l’heure,
Qu’il en percuta un
Qui venait de naître
Du néant
C’est alors qu’il y eut
La première molécule
D’oxygène
Pour préparer la vie
Le néant pense à tout
Les deux atomes s’étant entendus
Le néant en libéra d’autres
Toujours deux par deux
Voyant cette symbiose
Le néant éjecta
Un nouvel atome
Puis un autre semblable
Le mariage des deux n’ayant pu se faire
Comme les deux premiers
Ils se mirent Ă  tourner
Dans une course folle
Ils percutèrent alors,
Par hasard,
Un des premiers atomes
Le choc fut si terrible
Qu’une étincelle jaillit
Il y eut le mariage
Et l’entente parfaite
Ce fut la première molécule d’eau
Le néant n’avait pas cru ses yeux
Comme si le néant s’amusait
Il continua à émettre
Des atomes
Qui s’associaient entre eux
Ou avec d’autres
Selon leurs sensibilités
Il y eut des mariages Ă  foison
Des accouplements
Des rejets




Puis, quand il y en eut trop
Trop de rejets
Un immense big-bang éclata
Ce fut la création de l’univers
Le néant était tout heureux
L’univers s’installa
Et le néant créa par la suite
La vie, la mort et l’au-delà
Cette histoire me rappelle
L’histoire du magicien
Qui nous sort du mouchoir
Un beau petit pigeon
Des liasses de dollars
Ou un mignon lapin
Mais sans le magicien
L’univers peut attendre

Siky HAMMOUCHE

18 avril 2009

réponse ŕ Alarian

31 mars 2009 - 05:28

Les "chances" de mourir pour une coccinelle qui
sommeille sur un dé à Las Vegas sont de un sur six


Et les douze arêtes et les huit angles ce qui fait une chance sur vingt six et si un trou la protège ce qui fait moins vingt et un elle a donc une chance sur cinq de mourir
Merci Alarian pour cette mathématique

J'avais voulu savoir

31 mars 2009 - 09:13



J’avais voulu savoir

J’avais voulu savoir pourquoi la pleine lune
Et pourquoi le croissant
Pourquoi cet astre fou qui éclaire nos dunes
Est parfois florissant

Pourquoi pas pleine lune toute l’année durant
Pourquoi nous montre-t-elle
Toujours la mĂŞme face tout en nous murmurant
Pour nous, ĂŞtres mortels,

L’autre face invisible pour vous dire, curieux,
Que quoi que fasse l’homme
Il restera toujours un côté mystérieux
Quand on ouvre l’album

Et pourquoi chaque nuit un peu plus du croissant
Disant : pour vous apprendre
Qu’on apprend chaque jour alors qu’en vieillissant
On commence Ă  se rendre

Le savoir diminue, chaque jour en grignote
Lumière qui s’en va
Jusqu’à perdre mémoire à ne connaître note
Saoulés par le calva

La lune nous apprend la lune nous éclaire
Qu’au lieu d’une nuit noire
On peut voir silhouette lorsque le ciel est clair
Il faut voir pour y croire

Et cet astre nous dit qu’il restera toujours
Dans tout ce qu’on connaît
Une part d’inconnu qu’on ne voit pas le jour
Et quand l’heure a sonné

Elle nous dit me voilĂ 

Siky HAMMOUCHE

29 mars 2009