Voir, parfois, l'élan trop fluide des mots
Qui peint une icône de ciel
Et nous brûle les yeux...
Et suivre au-dedans
les couleurs impossibles
qui transpercent la peau...
Aller jusqu'au bout de la phrase
Pour traverser en son centre
Le point qui l'accomplit !
Babou62
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Publications sur Toute La Poésie
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05 février 2009 - 04:03
Vision d'automne
05 février 2009 - 11:18
Le ciel est descendu en ce matin d'automne
Roulant jusqu'à mon seuil la grisâtre clarté
D'un ombrageux nuage au pastel monotone
Esquissant un tableau à l'étrange beauté.
D'une si fine pluie qu'elle en serait timide,
Il épand alentour le langoureux plaisir
Du pouvoir pénétrant de ses touches humides
Et d'un parfum léger qu'on voudrait retenir.
Le goût de chaque perle au bout de son voyage
En larme déposée sur les feuilles séchées
Y vient-elle exprimer le regret ou l'hommage
Qu'une si belle vie n'ait duré que l'été ?
Sur la lande étendue, tout s'étiole et se meurt
Des chants enténébrés de la morte saison,
Qui les accompagnant à l'ultime demeure
Viennent dire aux fleurs la funèbre oraison.
En terre tout finit, qui devient le tombeau
De la vie éphémère et l'étrange beauté
Ne laisse du passage une trace ou un mot,
De ce qui en ces jours, a bien pu exister.
John Keats
03 février 2009 - 12:24
Brillante étoile
Que n'ai-je ta constance ?
John Keats - Poésies complètes -
Improbable rêverie
03 février 2009 - 10:02
La clepsydre de mon coeur se tarit
Et le temps suspendu
En bouquets de rêves éparpillés
Caresse de sa chevelure
La mémoire diaphane
Des entrelacs de nos mains,
Faufilant entre les secondes qui s'égarent
L'espérance des retrouvailles
Dans la danse intime
D'un vitrail immobile et parfait.
Ephémère
02 février 2009 - 09:17
A l'aube s'envolant dans un rai de lumière,
Elle n'eut que le temps de déployer ses ailes,
Quand la mort au couchant lui sonna le rappel
Qu'une si courte vie fît d'elle une éphémère.
M'enivrant dans l'instant de sa beauté précaire
Où jouant au soleil, elle devint arc en ciel,
Embrasé fut mon cœur par la douce étincelle
Des mouvances nacrées de sa valse légère.
Quant elle eut disparu, cet ineffable instant
S'en fut allé aussi, sitôt me rappelant
Les fragiles aspects de ce monde incertain,
Où tout ce qui prend vie finit dans un expir,
Jamais ne permettant d'y pouvoir retenir
Le moindre petit grain dans le creux de sa main.