bellotero
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Publications sur Toute La Poésie
Ssoonnézs
10 mars 2009 - 03:19
Encore suspendues au-dessus d’une flaque d’eau,
Des mains écorchées effleurent nos visages,
Sans retrouver hélas sous ces traits effacés,
Ni le noir de nos yeux ou les blancs des nuages.
Les étincelles d’or qui perlent nos haillons,
Nos corps dépouillés, étendus sur le sable,
Ces fêtes à mourir au bout d’un hameçon,
Nous cocardent les cœurs. Belles hallebardes !
Oublions les raisons, les passions, les pinçons,
L'éraflure des fronts sous les coquelicots.
Sous le marteau de Thor chantent les opiacés…
Nous écouter tousser, mendier d’avantage,
Nous vendre à vos pieds en dealant des sillons…
-Abattus pour organes indésirables-
Chat en éveil
08 mars 2009 - 01:43
Vous aimeriez, sans aucun doute, que je vous parle
Une fois de plus vous ne sauriez pas écouter
La mince affaire est que vous avez, trop de charme
Miaule une plume de minette ébouriffée
Monsieur le chat voyez je ne suis pas farouche
Ma longue queue n'est là que pour vous amuser
quand les femelles du quartier font la fine bouche
C'est que leur maîtresse a souvent un petit écolier
Nue devant vous j'ai le pelage qui ruisselle
Comme la gouttière sous le coup de trop fortes pluies
Ce feulement que j'entends tout près des poubelles
C'est un greffier qui aimerait parfaire son ouie
Cet oiseau là est le plus beau des spécimens
Une race à part velue du fond de Sibérie
De ses campagnes il attire celles dont l'hymen
Offre à l'étoile une autre vision de la nuit
Si les nuisibles sous la faucille font du zèle
Le ventre à plat comme ses ancêtres papyrus
De ses griffes il surlignera les infidèles
Tous ces bouffons qui le traitait de sac à puces
Poussière d'étoile
06 mars 2009 - 07:56
Mon petit bout de chou
Une petite cigale
Qui va me rendre fou
Des petites mains qui s’agitent
Des cricris d’amours
Tes beaux yeux noirs de pepite
Sont mon compte à rebours
Comme un orgue de barbarie
Tu as vampirisé ma vie
D’un prénom comme c’est pas permis
Un truc comme flûte ou mercredi
Mais depuis la voie lactée
Les ancêtres de la petite
Oui depuis la voie lactée
Ne savent quel saint louer
Tu es ma poussière d’étoile
Mon petit bijou
Un génocide en cavale
Pour mon cœur de loup
Des petits pieds qui lévitent
Des arreux d’amours
Tes langes pleins de pépites
Sont interdits de séjour
Comme un orgue de barbarie
Tu as vampirisé ma vie
D’un prénom comme c’est pas permis
Un truc comme flûte ou mercredi
Mais depuis la voie lactée
Les ancêtres de la petite
Oui depuis la voie lactée
Ne savent quel saint louer
T.com
22 février 2009 - 01:27
T'es comme un roman qui s'anime,
Sur une feuille de papier blanc,
Une princesse de magazine,
Au regard plus doux qu'un enfant,
T'es comme une fleur, aux mille couleurs,
Un parfum qui s'insinue en nous…
Et dire que je m'en fous,
C'est dire que je mens comme un fou.
Refrain
Mais embrasse-moi, pas sur la bouche…
Embrasse-moi où ça fait mouche !
Embrasse-moi où tu voudras,
J'ne perdrai pas la tête pour ça,
Embrasse-moi, embrasse-moi,
Et viens te fondre dans mes bras…
Plus belle que le jour avant la nuit,
Mon corps a déjà faim d'tes insomnies,
Et lorsque dans l'aurore tu dis encore,
Ton regard qui me toise me rend plus fort,
Comment oublier cette étoile,
Dans le firmament de tes yeux,
Petite quille sous tes voiles,
Mène mon navire vers tes cieux,
Et dire que je m'en fous,
C'est dire que je mens comme un fou.
Refrain
Mais embrasse-moi, pas sur la bouche…
Embrasse-moi où ça fait mouche !
Embrasse-moi où tu voudras,
J'ne perdrai pas la tête pour ça,
Embrasse-moi, embrasse-moi,
Et viens te fondre dans mes bras…
Puis ce train est parti dans le levant,
Emportant dans son sein mes cris d'enfants,
Mon âme mon esprit se désespèrent,
Il ne me tarde plus d'être en enfer,
Comment retrouver cette femme,
Qui me brûlait à petit feu ?
Dans cet univers qui s'enflamme,
J'ai le cœur morcelé en deux…
Et dire que je m'en fous,
C'est dire que je mens comme un fou.
Refrain
Mais embrasse-moi, pas sur la bouche…
Embrasse-moi où ça fait mouche !
Embrasse-moi où tu voudras,
J'ne perdrai pas la tête pour ça,
Embrasse-moi, embrasse-moi,
Et viens te fondre, dans mes bras !
L’inconscient
21 février 2009 - 12:50
La poudre à laver semblait jetée à terre. Dans ses mains de cristal, le froid ensemençait la verdure. Les herbes folles figées soulignaient les prés maintes fois dévisagés. Dans son champ, l’oeil s’attardait sur l’arbre dominant cette nature de sa verticalité. La tempête était passée ; un souffle de vie s’élevait de la brume engourdie, lascive. Bientôt, - de maigres sillons absents, lignes faméliques patentées fondraient dans l’exil des puanteurs encore fumantes de cet enclos. Arrachée d’un sol fangeux, bourgeonnant, multidisciplinaire, l’éclosion du printemps tapie dans son camouflage hivernal préparait sa laborieuse révolution silencieuse. Au loin un clocher gargouillant charriait la vanité de son monde, inaudible, sa respiration s’amenuisait dans l’écho de ses pairs.