Fleur de Jasmin

Tu perds mon nom

 

En attendant l'heure

Où nos amours cassées

S’étioleront  aux jours écoulés

Je me meurs

 

Tu exiges la passion

Sourde à mes mots démodés

Tu cours tes heures effrénées

Je vis la prison

 

Le feu s’achève sur la braise

Tu songes déjà à d’autres étés  

Pour oublier nos instants glacés

Le temps me pèse

 

Voilà la saison des adieux

Tous tes bagages sont noués

Je frissonne sous ta beauté

Je suis si vieux

 

Tu cherches l’amour-passion

Comme chaque seconde réinventée

Je suis déjà de ton passé

Tu perds mon nom

DANS UN JARDIN DE BALLONS BLEUS



Et si l’on devait se revoir
un certain soir,
à la faveur des hasards heureux
de quelques dieux,
je te sourirais tendrement
mon bel enfant.

Mais tu es d'un autre pays
où tu cours, tu t’envoles et tu ris
tout nu sous le vent frileux,
dans un jardin de ballon bleu.

Tu es d’un autre monde
et pourtant, de ma vie chaque seconde,
de toutes mes joies, de chaque petit bonheur,
de tous instants glissant sur mon cœur.

Malgré cela, si je devais te revoir
ce soir.
Je me réinventerais et j’éclaterais de joie
mon tout petit roi.

Tu seras toujours mon Père Noël

mon p’tit sunday au caramel

le gars plus fort que superman

celui que j’vois dans ma soupane

Wo … ho ho ho … ho

Tu s’ras toujours mon rêve fou

le plus précieux de mes joujoux

Tu viens sûrrment d’la galaxie

pour embellir toute ma vie

Wo … ho ho ho … ho

moi j’t’aime comme ça

MAIS VOILÀ QUE LA VIE - (chanson)


Je sais que l’amitié
Parfois se casse
Comme un vieux cerisier
Que le vent brasse
L’on c’était pourtant dit
Qu’on s’rait pas con
Mais voilà que la vie

Mais voilà que la vie
T’a fait goûter
Une p’tite femme aux yeux gris
À peine sevrée
Et t’voilà en amour
Mon pauvre ami
Où sont tes beaux discours

Où sont tes beaux discours
Les verres de rhum
Les p’tites poules d’la basse-cour
Et tous les chums
C’est fou comme t’as changé
Sous ces amours
As-tu donc oublié

As-tu donc oublié
Que l’on rêvait
Sur la terre de semer
Un peu de paix
Pour que les p’tits enfants
Aux grands sourires
S’endorment en rêvant

S’endorment en rêvant
Comme nous deux
Il y a de c’la bien longtemps
J’étais heureux
Pourquoi changer de vie
Avec ta belle
Nous étions des amis

Nous étions des amis
Depuis mille ans
Je croyais que la vie
Avec le temps
Nous garderait toujours
Comme des frères
Noyés dedans l’amour

Noyés dedans l’amour
La la la la
Allez va mon ami
La la la la
L’on c’était pourtant dit
Qu’on s’rait pas con
Mais voilà que la vie

Pardonne moi si ce soir
J’ai le cœur lourd
De ne plus te revoir
La la la la

NOUS SERONS POÈTES



Tu sais bien
Que la poésie fou l’camp
Mais moi je veux t’aimer
Tendrement, tendrement
J’ai rêvé
Qu’on fera de beaux enfants
Qui ceuilleront dans les champs
Des fleurs de liberté

Tu sais bien
Qu’ils grandiront en chantant
Nous saurons les bercer
Tendrement, tendrement
J’ai rêvé
Que nous leur parlions du temps
Des vieux moulins à vent
Et des contes de fées

Nous deux
Nous serons poètes
Tu seras Beaudelaire
Je serai Aragon
Et nous referons la terre
Aux couleurs d’une chanson