Asia

Quand le coeur se déchire de tous ces mots dits
Sans même savoir où jeter tous ces mots là...

Quand il ne reste que l'ombre
Derrière, devant, à côté,
Qui se tient dans la pénombre
Des amours déracinés

Quand l'empreinte est souffrance
Quand la lumière nous encombre
Que faut-il faire de l'existence
Que faut-il faire de l'ombre...

***

Il y a tellement de bruit dans vos mots, Théo, tellement de cris... C'est douloureux de vous lire.

Mais heureusement, il subsiste quelques rayons de soleil sur votre corsage, qui vous réchaufferont le coeur, je l'espère.

Oh désolé Asia
que ma lenteur ait pu passer pour la plus vilaine des discourtoisies

merci donc à vous pour votre commentaire
qui sur le plan pratique emporte mon adhésion

Amitiés

Emrys

Merci de votre réponse, Emrys...

Vous avez l'habitude de répondre à tout le monde. Est-ce un oubli, ou alors m'avez-vous évitée volontairement, Emrys ? Si c'est le cas, c'est sans doute que j'ai dû commettre une maladresse dans mon commentaire...

Les voyages, quels qu'ils soient, ne sont jamais futiles, enfin c'est ainsi que je vis les miens. Un voyage, c'est un déplacement, des rencontres, avec les autres ou soi-même, peu importe, mais futiles, ô que non ! Un voyage ce sont d'autres paysages pour bagages...

Et puis, qui sait ce qui est vain, à l'avance ? Quand on part, on ne sait jamais vraiment où l'on va. C'est en regardant en arrière que l'on se rend compte du chemin parcouru, alors oui, je continuerai à regarder en arrière pour mieux me rendre compte de la façon dont j'avance.

Je ne sais si c'est un constat personnel, mais je le trouve très catégorique.

Laissons nous porter...

Au bruit des rêves
Que font les mots
Aux horizons léchés
Par le sel et la lumière
Au printemps qui appelle
Le coeur et la sève

Quand nos coeurs se soulèvent
Quand nos torrents débordent
Quand le matin se tait
Ou que le soir s'éveille

Laissons nous brûler...

Par le silence des mots
Qui dorment dans les rêves
Par le sel et la lumière
Attachés sur l'horizon
Par le coeur et la sève
Accrochés aux branches du printemps

Tant que nos lèvres recueillent
Que nos regards s'émerveillent
Quand le soir souffle dans l'impasse
Ou que le matin chante
Et que rien ne s'efface...


Et tant que les mots viendront nourrir ceux des autres, alors oui, continuez d'écrire, Théo.