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Keth

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Publications sur Toute La Poésie

Le jouet cassé

28 février 2009 - 01:38




Petite colère

Qui dégénère

Mots qu'on lâche

Et laissent des traces

Je voudrai retrouver

Le sourire passé

Revenir vers toi

Qui me tends les bras

Mais je peux pas

J'y arrive pas

Tes tors les miens

Sont un chemin

Ce sol piquant

M'écorche au sang


Tu comprends pas

Que j'en reste là

Si j'oubliais

Tout s'arrangerait


Mais là je suis

Un joué cassé

Tous mes circuits

Sont bouisillés

Besoin de temps

Pour réparer


Je ne suis pourtant pas innocente

Des mots aussi j'en ai lâchés

Comme des bombes fulgurantes

Visant ton coeur comme des fusées


Toi tu arrives à passer l'éponge

Un peu comme si c'était un songe

Un cadavre du passé

Âcre souvenir à dégager


J'aimerai tant être comme ça

Pouvoir d'un trait oublier ça

Mais tu vois, je n'y arrive pas

Et je m'en veux d'ailleurs pour ça


Tout va, tout glisse

Et puis un mot,

Et paf ça giscle

Dégât des eaux

Et de nouveau tout se répare

Comme si c'était un nouveau départ


J'ai fais bien pire

Je dois le dire

Tu m'as pardonné

Plus que je ne pourrai

Mais ce schéma

Qui revient là

M'use et m'épuise

Je cherche la mise

Qui me permettra

De dire encore oui à tes bras


Tu crois que je veux te punir

Mais vraiment sans te mentir

Ce n'est pas ça

C'est comme un mur

Tu vois, en moi

Qui s'érige droit, là devant moi


Je pense des choses que je veux dire

Mais quand j'écoute c'est bien pire

Je ne sais plus bien quoi penser

Et mes mots, mes phrases partent en fumée

Je ne veux pas par un mal-mot

Remettre le feu à nos fagots

Je veux redevenir comme avant

Avec mon coeur panier gourmand

Mais dans mon silence je m'enfonce

Le coeur est rance mon coeur est ronces


Mais là je suis

Un joué cassé

Tous mes circuits

Sont bouisillés

Besoin de temps

Pour réparer


J'entend pourtant mon coeur t'aimer

la scision

28 février 2009 - 01:37

Honorire, comme
honnorer notre part Divine !
ne pas la gaspiller dans des futilités !
se devoir en sommes d'être fidèle à soi même.

Certes, beau programme en somme,
Mais se rapprochant de sa part d'homme
bien plus complexe est la promesse,
bien plus sauvage qu'une tigresse.

Se devoir de... se respecter...
comme si nous étions les seuls
à pouvoir nous apporter
la gloire personnelle avant le linceul.
C'est peut être vrai
c'est sans doute la plus belle vérité,
mais que faire quand il y a un avant et un après ?

cet évènement qui scinde en deux
ce qui devait être de vastes cieux,
ce qui après n'est plus pareil
comme une barre du temps impitoyable
qui balaye
qui ciselle
qui brise la route d'un pont cassé
que rien ne pourra faire raccrocher
rien, personne, jamais.

Être là sans plus trop savoir pourquoi,
ou pour une raison qui ne laisse pas de choix.
Regarder au dehors et se demander souvent
de quel planète, de quel temps,
comme une erreur d'itinéraire
vite finissons l'affaire.

Mais plus perverse qu'un serpent
l'idée que sans nous tout soit bien blanc
nous resterons pour venger
ce que l'on nous a empêché.

Mais quand s'arrêtera donc cette ronde
ce manège qui ne fait rire personne
on rit, on pleure, on est vivant
et puis un jour
un sombre jour
on s'apperçoit
que même ça
ça n'est plus là

ni mort ni vivant
gisant de la vie
sans place, sans abrit
portant sous le bras
la scision de l'instant
qui fut mais ne sera plus
qui sera mais n'a jamais été
ici mais absent
comdamné à érer
jusqu'à ce que la vie décide
enfin de se retirer
l'heure des honneurs est absente
le défunt n'avait ni ami ni servante
un simple dépôt de corps
par ailleurs peut être que quelque chose
de différent, sans avant, sans après
pourra être commencé
seul espoir qui reste
jusqu'au pas à pas funeste.

la scision

28 février 2009 - 01:35

Honorire, comme
honnorer notre part Divine !
ne pas la gaspiller dans des futilités !
se devoir en sommes d'être fidèle à soi même.

Certes, beau programme en somme,
Mais se rapprochant de sa part d'homme
bien plus complexe est la promesse,
bien plus sauvage qu'une tigresse.

Se devoir de... se respecter...
comme si nous étions les seuls
à pouvoir nous apporter
la gloire personnelle avant le linceul.
C'est peut être vrai
c'est sans doute la plus belle vérité,
mais que faire quand il y a un avant et un après ?

cet évènement qui scinde en deux
ce qui devait être de vastes cieux,
ce qui après n'est plus pareil
comme une barre du temps impitoyable
qui balaye
qui ciselle
qui brise la route d'un pont cassé
que rien ne pourra faire raccrocher
rien, personne, jamais.

Être là sans plus trop savoir pourquoi,
ou pour une raison qui ne laisse pas de choix.
Regarder au dehors et se demander souvent
de quel planète, de quel temps,
comme une erreur d'itinéraire
vite finissons l'affaire.

Mais plus perverse qu'un serpent
l'idée que sans nous tout soit bien blanc
nous resterons pour venger
ce que l'on nous a empêché.

Mais quand s'arrêtera donc cette ronde
ce manège qui ne fait rire personne
on rit, on pleure, on est vivant
et puis un jour
un sombre jour
on s'apperçoit
que même ça
ça n'est plus là

ni mort ni vivant
gisant de la vie
sans place, sans abrit
portant sous le bras
la scision de l'instant
qui fut mais ne sera plus
qui sera mais n'a jamais été
ici mais absent
comdamné à érer
jusqu'à ce que la vie décide
enfin de se retirer
l'heure des honneurs est absente
le défunt n'avait ni ami ni servante
un simple dépôt de corps
par ailleurs peut être que quelque chose
de différent, sans avant, sans après
pourra être commencé
seul espoir qui reste
jusqu'au pas à pas funeste.

GRANDIR

28 février 2009 - 01:02


GRANDIR


(Le grand)

Petit, tu sais cette nuit,

une muse est venue pour me dire,

alors que j'étais endormie,

un secret important de ta vie.


Petit, tu sais cette nuit,

une muse est venue pour me dire,

que pour toi dans la vie,

Le pire en fait c'était grandir.


l'enfant

Un grand c'est bête et méchant,

ça ne comprends rien au enfants,

j'ai peur que si je deviens grand,

d'être seul dans la vie, tu comprends ?


Je croyais vos bras et les miens

unis pour l'éternité,

que la source de vos baisers,

jamais ne se partagerait.


Puis un jour petit frère arriva,

et j'ai dû partager vos bras,

vos baisers sont aller se poser,

sur un autre front bien plus douillet.


Puis le jour de l'école arriva,

tout seul là bas tu me laissa,

te regardant en larmes repartir

avec lui dans tes bras sans mot dire


Je ne veux pas grandir,

au choix je préfère mourir

plutôt que de ne plus avoir

votre amour rien que pour moi


le grand

Petit enfant tout frêle et rebelle,

vois la vie comme un belle aventure

où les rencontres les belles

se dessinent pour toi au futur.

Notre amour pour toi est Eternel

de cela tu peux être sûr,

mais nous devons te montrer le chemin

qui te portera vers demain


l'enfant

oui mais si je deviens grand

un jour vous disparaîtrez

regardez vos propres parents

dans leurs bras, plus jamais ne serez

Alors je voudrai gagner un peu de temps sur la vie

et en restant tout petit

je sais qu'on restera unis


le grand

Petit, tu sais c'est la vie,

de devoir un jour quitter le nid

On comprend bien là ta peine,

laisse envoler pour la vie ta haine


Un jour tu deviendras parent

à ton tour tu auras des enfants

que tu guideras vers demain

car il n'y a pas d'autre chemin


Aimer c'est laisser s'envoler

ce que l'on aime le plus dans la vie

c'est de le voir se débrouiller

avec l'amour qui lui est acquit.