tetrapak

la pudeur d'être aimé
le décor électrique

les échos de ta voix pour creuser la rubrique et les news brick by brick
sous mes yeux se défont

la pudeur d'être aimé c'est si kitsch c'est si con
ta stupide chanson qui traverse les têtes
le times le guardian

la seringue aux toilettes


je me suis le-vé du bon pied ce ma-tin
je me suis mis-à remuer le bas-sin
quelques pas de danse

et à la sall' de bain . . je prends mon temps ta saleté de refrain
.
je suis heureux je suis douché sens BON
belle est la vie tous les soucis s'en vont


c'est si kitsch qu'on sourit d'appuyer les accents

le sachet de cachets
le parfum des absents
le savon 'primever' pour cacher le tragique

le carrelage aidant c'est un chagrin magique

rien n'est faux rien n'est vrai dans le mot de printemps

.

les cris
poussés comme des fleurs - un brouillard de gaîté
pareil aux miels d'ici
garrigue, châtaignier, lavande...

le vieil homme essuie ses verres,
rajuste ses lunettes,
il voit ce qu'il entend

sa maison aux murs jaunes surplombe lou mercat
les tilleuls l'ont ouverte comme chaque dimanche

et c'est par la fenêtre
qu'entrent des branches de bonheur

quelque complexité appliquée

carcan et contexte étriqué

carcasse perplexe abdiquée

car coi est complexe astiqué



vers voraces bien veule vouloir

vers ventre béat vont se mouvoir

dévorent vieux bide vil évidoir

vestige de vie belle viande à pourvoir



une même manigance mue ma muse

m'imitant romance et mielleuse ruse

s'immisce en ma panse et amène buse

même malheur m'enserre, ma muse m'abuse

Je respire donc l'équilibre depuis un moment et c'est la raison de mon absence.