Ô fleurs, il faut les choyer
Ô fleurs de toutes les couleurs
Soyez à l’écoute des insectes
Ils viennent vers vous en voleurs
Pour chercher un aliment digeste
Vous l’avez dans votre cœur
Ne soyez pas entre le zist et le zeste
Ils vous cajolent tous les jours
Rien que pour un sourire
Ils vous font la cour
Mais ils ne voient rien venir
Ils deviennent alors maraudeurs
Quand vous n’avez rien à leur offrir
Ils passent un hiver rigoureux
Sans rien demander
Ils sont tout le temps malheureux
Car ils ne font que quémander
Le printemps les rend joyeux
Ô fleurs, il faut les choyer
poète_15
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ô fleurs, il faut les choyer
05 mai 2009 - 06:22
Il est l'homme de confiance
04 mai 2009 - 10:21
Il est l’homme de confiance
A qui les gens font leur confidence
Il n’a pas connu d’enfance
Car il a vécu dans la souffrance
Il a su transmettre le message
Autour de lui et dans tous les villages
Il a fait beaucoup de voyage
Même étant avancé dans l’âge
Une ombre le poursuivait
Partout où il allait
L’arbre qu’il aimait
C’est elle qui le montrait
Déjà jeune, il était berger
Et ensuite il commençait à travailler
Une jolie femme vient le contacter
Elle a des affaires à lui confier
Il faisait du commerce pour elle
Et il enrichit son escarcelle
Une vielle lui apporta la nouvelle
De la femme qui lui sera éternelle
Elle deviendra sa femme légitime
Et sa tribu fera d’elle une victime
Il escalade la montagne jusqu’à sa cime
Où il entend une voix rarissime
Un ange le sert à lui
En lui disant lis
C’est un cas non fortuit
Car cela est déjà écrit
En retrouvant sa femme
Une fièvre le rend comme une flamme
Il croyait qu’on s’est emparé de son âme
Car il ne connaissait pas le quidam
Sa femme le soulageait
Par des mots de piété
A qui les gens font leur confidence
Il n’a pas connu d’enfance
Car il a vécu dans la souffrance
Il a su transmettre le message
Autour de lui et dans tous les villages
Il a fait beaucoup de voyage
Même étant avancé dans l’âge
Une ombre le poursuivait
Partout où il allait
L’arbre qu’il aimait
C’est elle qui le montrait
Déjà jeune, il était berger
Et ensuite il commençait à travailler
Une jolie femme vient le contacter
Elle a des affaires à lui confier
Il faisait du commerce pour elle
Et il enrichit son escarcelle
Une vielle lui apporta la nouvelle
De la femme qui lui sera éternelle
Elle deviendra sa femme légitime
Et sa tribu fera d’elle une victime
Il escalade la montagne jusqu’à sa cime
Où il entend une voix rarissime
Un ange le sert à lui
En lui disant lis
C’est un cas non fortuit
Car cela est déjà écrit
En retrouvant sa femme
Une fièvre le rend comme une flamme
Il croyait qu’on s’est emparé de son âme
Car il ne connaissait pas le quidam
Sa femme le soulageait
Par des mots de piété
Nous serons tous vernis
03 mai 2009 - 07:21
Nous serons tous vernis
J’ai tété à satiété le lait maternel
Avec une sœur jumelle
Sans connaître la faim
J’ai scruté longtemps le ciel
Jusqu’à la lune de miel
Je me suis dit que c’est la fin
Je n'ai cessé d’évoquer l’éternel
Pour mettre mon grain de sel
Et avoir le cœur sur la main
L’odeur et la saleté des taudis
Qui ne cessent de créer des maladies
Me font oublier la beauté des fleurs
La vie dispensée comme un fruit pourri
Mon âme écorchée d’insomnies
Passe par toutes les couleurs
Partout ça sent le vomi
A moi-même je me dis
Je vis dans une cité de voleurs
Mon navire ne cesse de tanguer
Le gouvernail, je ne veux l’abandonner
Car je crois à la fidélité des amis
Ensemble, nous saurons nager
Sans risque de se noyer
Dans ce monde d’ennemis
Le printemps est déjà arrivé
Aves l’odeur des fleurs bien arrosées
Nous serons tous vernis
J’ai tété à satiété le lait maternel
Avec une sœur jumelle
Sans connaître la faim
J’ai scruté longtemps le ciel
Jusqu’à la lune de miel
Je me suis dit que c’est la fin
Je n'ai cessé d’évoquer l’éternel
Pour mettre mon grain de sel
Et avoir le cœur sur la main
L’odeur et la saleté des taudis
Qui ne cessent de créer des maladies
Me font oublier la beauté des fleurs
La vie dispensée comme un fruit pourri
Mon âme écorchée d’insomnies
Passe par toutes les couleurs
Partout ça sent le vomi
A moi-même je me dis
Je vis dans une cité de voleurs
Mon navire ne cesse de tanguer
Le gouvernail, je ne veux l’abandonner
Car je crois à la fidélité des amis
Ensemble, nous saurons nager
Sans risque de se noyer
Dans ce monde d’ennemis
Le printemps est déjà arrivé
Aves l’odeur des fleurs bien arrosées
Nous serons tous vernis
Ce poème ressemble à une boutade
02 mai 2009 - 07:38
Ce poème ressemble à une boutade
Car la vie n’est qu’un simple jeu
Deux vieilles qui se hasardent
Se retrouvent à faire des vœux
L’une veut qu’elle devienne bavarde
L’autre préfère faire mieux
Elles passent tout leur temps
Entrain de discuter sur tout et rien
Leurs discours est trop long
Dans un dispensaire du coin
Un jour l’une d’elle est parmi les absents
Car la fièvre lui revient
Ils sont deux à passer dix ans en prison
Ils sont liés par une amitié très solide
Un jour alors qu’ils sont sortants
Ils demeurent comme des bolides
Savourant les derniers jours restants
Ils agressent le gardien pour continuer leur discussion
On ramène un malade aux urgences
Et les médecins sont vite sollicités
L’homme est en souffrance
Il crie à qui veut l’écouter
Quand le médecin lui parle d’ordonnance
Il lui dit : j’ai mal de cette vie, il faut me soigner
Car la vie n’est qu’un simple jeu
Deux vieilles qui se hasardent
Se retrouvent à faire des vœux
L’une veut qu’elle devienne bavarde
L’autre préfère faire mieux
Elles passent tout leur temps
Entrain de discuter sur tout et rien
Leurs discours est trop long
Dans un dispensaire du coin
Un jour l’une d’elle est parmi les absents
Car la fièvre lui revient
Ils sont deux à passer dix ans en prison
Ils sont liés par une amitié très solide
Un jour alors qu’ils sont sortants
Ils demeurent comme des bolides
Savourant les derniers jours restants
Ils agressent le gardien pour continuer leur discussion
On ramène un malade aux urgences
Et les médecins sont vite sollicités
L’homme est en souffrance
Il crie à qui veut l’écouter
Quand le médecin lui parle d’ordonnance
Il lui dit : j’ai mal de cette vie, il faut me soigner
Le coeur sur la main
01 mai 2009 - 05:50
Le cœur sur la main
Je me promène avec ma guimbarde
Menant une vie de bohème
A ceux qui ont une colère hagarde
Je chante un refrain de mon poème
Je suis comme un barde
Je versifie pour ceux que j’aime
Le ciel étoilé de nuits de printemps
Me donne le courage de continuer
Je chante le bleu du firmament
Avec des mots que je ne cesse de répéter
Pour la fleur, je témoigne mon ressentiment
A sa beauté, je ne peux résister
Je passe devant un jardin fleurdelisé
Pour fredonner mon refrain
Je trouve une foule de gens fragilisés
Regroupés comme un essaim
Avec eux je me suis bien amusé
J’ai appris à avoir le cœur sur la main
Je me promène avec ma guimbarde
Menant une vie de bohème
A ceux qui ont une colère hagarde
Je chante un refrain de mon poème
Je suis comme un barde
Je versifie pour ceux que j’aime
Le ciel étoilé de nuits de printemps
Me donne le courage de continuer
Je chante le bleu du firmament
Avec des mots que je ne cesse de répéter
Pour la fleur, je témoigne mon ressentiment
A sa beauté, je ne peux résister
Je passe devant un jardin fleurdelisé
Pour fredonner mon refrain
Je trouve une foule de gens fragilisés
Regroupés comme un essaim
Avec eux je me suis bien amusé
J’ai appris à avoir le cœur sur la main