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poète_15

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Publications sur Toute La Poésie

ô fleurs, il faut les choyer

05 mai 2009 - 06:22

Ô fleurs, il faut les choyer



Ô fleurs de toutes les couleurs

Soyez à l’écoute des insectes

Ils viennent vers vous en voleurs

Pour chercher un aliment digeste

Vous l’avez dans votre cœur

Ne soyez pas entre le zist et le zeste



Ils vous cajolent tous les jours

Rien que pour un sourire

Ils vous font la cour

Mais ils ne voient rien venir

Ils deviennent alors maraudeurs

Quand vous n’avez rien à leur offrir



Ils passent un hiver rigoureux

Sans rien demander

Ils sont tout le temps malheureux

Car ils ne font que quémander

Le printemps les rend joyeux

Ô fleurs, il faut les choyer

Il est l'homme de confiance

04 mai 2009 - 10:21

Il est l’homme de confiance

A qui les gens font leur confidence

Il n’a pas connu d’enfance

Car il a vécu dans la souffrance

Il a su transmettre le message

Autour de lui et dans tous les villages

Il a fait beaucoup de voyage

Même étant avancé dans l’âge

Une ombre le poursuivait

Partout où il allait

L’arbre qu’il aimait

C’est elle qui le montrait

Déjà jeune, il était berger

Et ensuite il commençait à travailler

Une jolie femme vient le contacter

Elle a des affaires à lui confier

Il faisait du commerce pour elle

Et il enrichit son escarcelle

Une vielle lui apporta la nouvelle

De la femme qui lui sera éternelle

Elle deviendra sa femme légitime

Et sa tribu fera d’elle une victime

Il escalade la montagne jusqu’à sa cime

Où il entend une voix rarissime

Un ange le sert à lui

En lui disant lis

C’est un cas non fortuit

Car cela est déjà écrit

En retrouvant sa femme

Une fièvre le rend comme une flamme

Il croyait qu’on s’est emparé de son âme

Car il ne connaissait pas le quidam

Sa femme le soulageait

Par des mots de piété

Nous serons tous vernis

03 mai 2009 - 07:21

Nous serons tous vernis



J’ai tété à satiété le lait maternel

Avec une sœur jumelle

Sans connaître la faim

J’ai scruté longtemps le ciel

Jusqu’à la lune de miel

Je me suis dit que c’est la fin

Je n'ai cessé d’évoquer l’éternel

Pour mettre mon grain de sel

Et avoir le cœur sur la main



L’odeur et la saleté des taudis

Qui ne cessent de créer des maladies

Me font oublier la beauté des fleurs

La vie dispensée comme un fruit pourri

Mon âme écorchée d’insomnies

Passe par toutes les couleurs

Partout ça sent le vomi

A moi-même je me dis

Je vis dans une cité de voleurs



Mon navire ne cesse de tanguer

Le gouvernail, je ne veux l’abandonner

Car je crois à la fidélité des amis

Ensemble, nous saurons nager

Sans risque de se noyer

Dans ce monde d’ennemis

Le printemps est déjà arrivé

Aves l’odeur des fleurs bien arrosées

Nous serons tous vernis











Ce poème ressemble à une boutade

02 mai 2009 - 07:38

Ce poème ressemble à une boutade

Car la vie n’est qu’un simple jeu

Deux vieilles qui se hasardent

Se retrouvent à faire des vœux

L’une veut qu’elle devienne bavarde

L’autre préfère faire mieux



Elles passent tout leur temps

Entrain de discuter sur tout et rien

Leurs discours est trop long

Dans un dispensaire du coin

Un jour l’une d’elle est parmi les absents

Car la fièvre lui revient



Ils sont deux à passer dix ans en prison

Ils sont liés par une amitié très solide

Un jour alors qu’ils sont sortants

Ils demeurent comme des bolides

Savourant les derniers jours restants

Ils agressent le gardien pour continuer leur discussion



On ramène un malade aux urgences

Et les médecins sont vite sollicités

L’homme est en souffrance

Il crie à qui veut l’écouter

Quand le médecin lui parle d’ordonnance

Il lui dit : j’ai mal de cette vie, il faut me soigner

Le coeur sur la main

01 mai 2009 - 05:50

Le cœur sur la main



Je me promène avec ma guimbarde

Menant une vie de bohème

A ceux qui ont une colère hagarde

Je chante un refrain de mon poème

Je suis comme un barde

Je versifie pour ceux que j’aime



Le ciel étoilé de nuits de printemps

Me donne le courage de continuer

Je chante le bleu du firmament

Avec des mots que je ne cesse de répéter

Pour la fleur, je témoigne mon ressentiment

A sa beauté, je ne peux résister



Je passe devant un jardin fleurdelisé

Pour fredonner mon refrain

Je trouve une foule de gens fragilisés

Regroupés comme un essaim

Avec eux je me suis bien amusé

J’ai appris à avoir le cœur sur la main