tu m'attends femme en amant, en avalanche de mots
de cascades, de vagues déchaînées
j'arriverai en feuilles d'hibiscus
vent doux du matin, rayons dorés de l'aurore
rosée fugace sous le soleil
sur des balançoires de la patience
en gouttelettes qui abreuvent ton cœur
Thierry du Rwanda
Inscrit(e) : 29 mars 2009Hors-ligne Dernière activité : mai 18 2009 06:51
À propos de moi
quand soufflera le vent de départ
souviens-toi de passer
saluer le marcheur de la nuit
qui se meurt sous la lueur de l'étoile polaire
avant de hisser la voile
vers le nouveau printemps
souviens-toi de saluer les tiens
qui t'ont vu naître et grandir
et qui seront sur la berge
le jour de ton retour
souviens-toi de passer
saluer le marcheur de la nuit
qui se meurt sous la lueur de l'étoile polaire
avant de hisser la voile
vers le nouveau printemps
souviens-toi de saluer les tiens
qui t'ont vu naître et grandir
et qui seront sur la berge
le jour de ton retour
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la mort
18 mai 2009 - 06:48
Quand on annonce la nouvelle
De la mort d'un être si cher
L'homme dont on était si fier
Jamais on ne croit à ces paroles
Souvent on se dit qu'on se trompe
On pense à une rumeur
Mais terrassé par la fureur
Les liens de la raison se rompent
L’annonceur une fois dehors
Déchiffrant le sens des douleurs
Et des signes avant coureurs
On prend conscience de la mort
Et l’on pleure et l’on s'agite
Coulent les larmes des beaux yeux
En implorant tous les grands dieux
On ne dit rien, mais on s'agite
On ne sait plus l’heure qu’il est
Si le temps avance, recule
Tête courbée comme la mule
On pleure, on ne sait qu’hurler
Voyant l’enfant dans le cercueil
Ses doux, beaux yeux clos à jamais
Les yeux qu'on avait tant aimés
On va sangloter sur le seuil
Voyant le garçon dans la bière
Ce gars à la voix poétique
Qui n'a plus qu'un regard mystique
On va pleurer à la rivière
Lorsqu’ on embrasse le défunt
Qu'on avait laissé le matin
Ou sur le corps laid de la morte
L’enfant pour qui l’on est poète
Le justicier n'y comprend rien
Son savoir n'ayant aucun rôle
Avalant toutes ses paroles
Il pleure chaudement les siens
Tous pleurent devant le mystère
La philosophie n'y peut rien
La sorcellerie n'y peut rien
Quand vient la mort on doit se taire
La mort d'un si cher personnage
Confond le grand chiromancien
Le sorcier et le magicien
Tous ne voient que de flous mirages
La raison, même la logique,
Les sciences du mal et du bien…
N’y pigent rien, comprennent rien,
A ce long voyage si magique.
Et même les plus grands ermites,
Pleurent bas le départ des leurs
Comme le jardinier ses fleurs,
Qu'un violent ouragan visite.
Le moine, le grand moine lui
Que rien ne devait émouvoir
Ne tremblant sous aucun pouvoir
Sur sa joue une larme luit.
Le moine, le grand solitaire
Que rien ne devait émouvoir
Malgré tout se laisse avoir
Par la mort, le plus grand mystère
Dans le fin fond du monastère
Il pleure la mort de la fille
Qu'il a laissée pleurant en ville
Par l'amour de la vie austère
Quand passe le lourd corbillard
Rassasié de celle qu'on aime
Qui porte ton beau chrysanthème
La raison fuit plus qu'un fuyard
On entend de partout la voix
De celle qu’on avait aimée
Et les fleurs qu’on avait semées
Se courbent au poids de la croix
On entend toujours un appel
Un cri de sa chère maman
Qui rappelle les bons moments
Qu'on passerait dans la chapelle
On se souvient de ces instants
De ces histoires amusantes
On se souvient de son amante
Qui ne l'est plus dorénavant
Après le signe de la croix
Viennent les tristes requiem
Accompagnant celle qu’on aime
Dans un long murmure de voix
Et quand enfin au cimetière
On met des pelletées de larmes
Sur le corps de celui qu'on aime
On se souvient de ses beaux vers
Les belles fleurs couvrant la tombe
Pour témoigner de la tendresse
Ces belles fleurs, en fait, fleurissent
Quand l’averse de pâques tombe
Et très souvent la mort dans l'âme
On fait mémoire de sa femme
Qui a péri loin dans les vagues
Ou l'homme aux souvenirs vagues
Quand arrivent les jours deuil
Il y a ceux qui pleurent d’un œil
Quand l'autre reste en éveil
Jubilant sous un beau soleil
Les uns refoulant la victoire
Pleurent gentiment d’un seul œil
Et laissent l'autre en éveil
Attendre la saison de gloire
Les tantes pleurent leurs neveux
Prononçant cent et un aveux
Les deux bras tendus vers les cieux
Implorant haut tous les grands dieux
La journée c'est le temps des hymnes
Mais quand vient madame la Lune
Et les tristes condoléances
On se retire en silence
Le village des éprouvés
Passera la nuit sur le seuil
Quand dans l’autre coin de la ville
On parle de la triste famille
Quand on se souvient du garçon
Qu'on aimait comme une folle
A qui on disait des mots drôles
On va pleurer près d’un buisson
Quand on se souvient du buisson
Le rendez-vous de tous les soirs
Avec le plus beau des gaillards
On pleure ses yeux de tison
Le soir pêchant à l'hameçon
Les yeux dans l'eau, l'esprit ailleurs
Rêvassant au monde meilleur
On se souvient du beau garçon
Le meilleur de ces souvenirs
Les doux mots : tu seras ma femme
Glissés lentement dans ton âme
Obséderont ton avenir
De la mort d'un être si cher
L'homme dont on était si fier
Jamais on ne croit à ces paroles
Souvent on se dit qu'on se trompe
On pense à une rumeur
Mais terrassé par la fureur
Les liens de la raison se rompent
L’annonceur une fois dehors
Déchiffrant le sens des douleurs
Et des signes avant coureurs
On prend conscience de la mort
Et l’on pleure et l’on s'agite
Coulent les larmes des beaux yeux
En implorant tous les grands dieux
On ne dit rien, mais on s'agite
On ne sait plus l’heure qu’il est
Si le temps avance, recule
Tête courbée comme la mule
On pleure, on ne sait qu’hurler
Voyant l’enfant dans le cercueil
Ses doux, beaux yeux clos à jamais
Les yeux qu'on avait tant aimés
On va sangloter sur le seuil
Voyant le garçon dans la bière
Ce gars à la voix poétique
Qui n'a plus qu'un regard mystique
On va pleurer à la rivière
Lorsqu’ on embrasse le défunt
Qu'on avait laissé le matin
Ou sur le corps laid de la morte
L’enfant pour qui l’on est poète
Le justicier n'y comprend rien
Son savoir n'ayant aucun rôle
Avalant toutes ses paroles
Il pleure chaudement les siens
Tous pleurent devant le mystère
La philosophie n'y peut rien
La sorcellerie n'y peut rien
Quand vient la mort on doit se taire
La mort d'un si cher personnage
Confond le grand chiromancien
Le sorcier et le magicien
Tous ne voient que de flous mirages
La raison, même la logique,
Les sciences du mal et du bien…
N’y pigent rien, comprennent rien,
A ce long voyage si magique.
Et même les plus grands ermites,
Pleurent bas le départ des leurs
Comme le jardinier ses fleurs,
Qu'un violent ouragan visite.
Le moine, le grand moine lui
Que rien ne devait émouvoir
Ne tremblant sous aucun pouvoir
Sur sa joue une larme luit.
Le moine, le grand solitaire
Que rien ne devait émouvoir
Malgré tout se laisse avoir
Par la mort, le plus grand mystère
Dans le fin fond du monastère
Il pleure la mort de la fille
Qu'il a laissée pleurant en ville
Par l'amour de la vie austère
Quand passe le lourd corbillard
Rassasié de celle qu'on aime
Qui porte ton beau chrysanthème
La raison fuit plus qu'un fuyard
On entend de partout la voix
De celle qu’on avait aimée
Et les fleurs qu’on avait semées
Se courbent au poids de la croix
On entend toujours un appel
Un cri de sa chère maman
Qui rappelle les bons moments
Qu'on passerait dans la chapelle
On se souvient de ces instants
De ces histoires amusantes
On se souvient de son amante
Qui ne l'est plus dorénavant
Après le signe de la croix
Viennent les tristes requiem
Accompagnant celle qu’on aime
Dans un long murmure de voix
Et quand enfin au cimetière
On met des pelletées de larmes
Sur le corps de celui qu'on aime
On se souvient de ses beaux vers
Les belles fleurs couvrant la tombe
Pour témoigner de la tendresse
Ces belles fleurs, en fait, fleurissent
Quand l’averse de pâques tombe
Et très souvent la mort dans l'âme
On fait mémoire de sa femme
Qui a péri loin dans les vagues
Ou l'homme aux souvenirs vagues
Quand arrivent les jours deuil
Il y a ceux qui pleurent d’un œil
Quand l'autre reste en éveil
Jubilant sous un beau soleil
Les uns refoulant la victoire
Pleurent gentiment d’un seul œil
Et laissent l'autre en éveil
Attendre la saison de gloire
Les tantes pleurent leurs neveux
Prononçant cent et un aveux
Les deux bras tendus vers les cieux
Implorant haut tous les grands dieux
La journée c'est le temps des hymnes
Mais quand vient madame la Lune
Et les tristes condoléances
On se retire en silence
Le village des éprouvés
Passera la nuit sur le seuil
Quand dans l’autre coin de la ville
On parle de la triste famille
Quand on se souvient du garçon
Qu'on aimait comme une folle
A qui on disait des mots drôles
On va pleurer près d’un buisson
Quand on se souvient du buisson
Le rendez-vous de tous les soirs
Avec le plus beau des gaillards
On pleure ses yeux de tison
Le soir pêchant à l'hameçon
Les yeux dans l'eau, l'esprit ailleurs
Rêvassant au monde meilleur
On se souvient du beau garçon
Le meilleur de ces souvenirs
Les doux mots : tu seras ma femme
Glissés lentement dans ton âme
Obséderont ton avenir
ton amour retrouvera ses ailes
06 mai 2009 - 08:44
Au retour de tes vieux amis d’enfance
Tu mettras fin à tes jours de carême
Pour ne point contrarier tes connaissances
Qui t’offriront un regard chaud, qui t’aime
Tu reprendras encore ta guitare
Pour jouer les beaux airs du vieux-vieux temps
A tes amis qui reviennent te voir
T’apportant l’amour du nouveau printemps
Ton amour retrouvera ses deux ailes
Tu voleras dans un ciel plein de vie
Tu reverras la belle demoiselle
Qui t’attend à la berge de la nuit
La guerre sera plus qu’un mauvais souvenir
Lointain et qui se meurt à l’horizon
Et la folie de fleurir l’avenir
Engloutira tes mauvaises saisons
Tel le héros dans les contes de fées
Tu t’enivreras des amours du temps
La vie, l’amour, l’espoir et les trophées
Je sais le printemps tiendra ses serments :
Fleurir les Retrouvailles
Tu mettras fin à tes jours de carême
Pour ne point contrarier tes connaissances
Qui t’offriront un regard chaud, qui t’aime
Tu reprendras encore ta guitare
Pour jouer les beaux airs du vieux-vieux temps
A tes amis qui reviennent te voir
T’apportant l’amour du nouveau printemps
Ton amour retrouvera ses deux ailes
Tu voleras dans un ciel plein de vie
Tu reverras la belle demoiselle
Qui t’attend à la berge de la nuit
La guerre sera plus qu’un mauvais souvenir
Lointain et qui se meurt à l’horizon
Et la folie de fleurir l’avenir
Engloutira tes mauvaises saisons
Tel le héros dans les contes de fées
Tu t’enivreras des amours du temps
La vie, l’amour, l’espoir et les trophées
Je sais le printemps tiendra ses serments :
Fleurir les Retrouvailles
le chant qui me torture
06 mai 2009 - 08:43
Le chant qui me vrille
Me suit, me harcèle
D’une pie qui s’égosille
Sur un ton d’une vieille vièle
Me pourchasse comme une barde
Fuyant sous un peuplier
Lances et hallebardes
Chasseurs et fox terriers
Ce chant est une histoire
Des âmes saintes et pieuses
Qui se meurent silencieuses
Dans mon cœur aux yeux noirs
Me suit, me harcèle
D’une pie qui s’égosille
Sur un ton d’une vieille vièle
Me pourchasse comme une barde
Fuyant sous un peuplier
Lances et hallebardes
Chasseurs et fox terriers
Ce chant est une histoire
Des âmes saintes et pieuses
Qui se meurent silencieuses
Dans mon cœur aux yeux noirs
je suis un nénuphar
05 mai 2009 - 08:36
Je te ferai l'inventaire
De ma misère
Et le butin
De mes folies de fantassin
Et tu comprendras pourquoi
J'ai de ces tristes voix
Tu comprendras que l'épine
Vaut la morphine
Que des calvaires
On revient avec de tel vers
Tu comprendras ma poésie
Mes vers de nostalgie
Tu verras, je ne suis pas fakir
Je suis martyre
Et pèlerin
Pour la cause des vieux copains
Tu aimeras mes aquarelles
Tu comprendras ma vie rebelle
Je suis
Un juif
Qui fuit
La nuit
Je suis un nénuphar
Planté sur le hasard
De ma misère
Et le butin
De mes folies de fantassin
Et tu comprendras pourquoi
J'ai de ces tristes voix
Tu comprendras que l'épine
Vaut la morphine
Que des calvaires
On revient avec de tel vers
Tu comprendras ma poésie
Mes vers de nostalgie
Tu verras, je ne suis pas fakir
Je suis martyre
Et pèlerin
Pour la cause des vieux copains
Tu aimeras mes aquarelles
Tu comprendras ma vie rebelle
Je suis
Un juif
Qui fuit
La nuit
Je suis un nénuphar
Planté sur le hasard