Oui, le monde est un enfant,
Capricieux, inconscient,
Et qui croit que la sanction
N'arrivera jamais vraiment.
Et pourtant, la punition
Est prévue pour demain,
Les climatologues en sont certains.
L'homme veut vivre sa vie
Sans se soucier d'autrui.
Et quel qu'en soit le prix,
Il ne lâchera pas l'affaire,
Car il aime bien trop son confort précaire.
Il ne veut plus avoir froid
Lorsque viennent les frimas,
Et ne veut plus avoir chaud
Lorsque l'été brille beau.
L'homme est devenu égocentrique
Il ne pense qu'Ã lui, au fric.
Il se fout de son voisin,
De ceux qui ne mangent pas à leur faim.
Il s'est enfermé tout seul dans un monde carcéral,
Dans lequel il y a de moins en moins de travail.
La vie est courte pour tous,
Plus encore pour certains.
Les espèces, dans la brousse
Désertent maintenant les terrains.
Plus besoin de Buffalo Bill
Pour massacrer les bisons.
Plus d'eau pour faire ses ablutions.
On fabrique des nappes en vinyle
Avec des énergies fossiles.
Le cancer de la terre,
Sera demain le nucléaire,
Associé à la misère.
Pauvre, pauvre terre.
Les animaux seront devenus des robots.
On en voit déjà dans les zoos.
Les humanoïdes synthétiques,
On trouvera çà pratique.
Une grande évolution
Avant la grande addition.
Enfin, pour ceux qui resteront.
Patrick Bardin
Inscrit(e) : 09 avril 2009Hors-ligne Dernière activité : avril 24 2009 05:13
À propos de moi
il touche pas un caramel en informatique...
donc c'est nous ces filles qui gérons son profil...
mais il passe réguliérement nous voir...
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LE MONDE EST UN ENFANT
20 avril 2009 - 11:51
ANNEES 60
20 avril 2009 - 11:50
C'était le bon temps
Dans les années soixante.
Pas de soucis, nos parents
N'étaient pas dans l'attente,
D'un nouveau monde meilleur.
C'était le début des Beatles,
De Johnny, des chemises à fleurs.
A cette époque, pas encore de jingles,
De collector, de DVD, de remakes,
Pas plus que de politiquement correc.
On avait le droit de se moquer de tout.
Il est interdit d'interdire, c'est ce qu'ils avaient dit,
Clamé par les révolutionnaires, les intellos, les choux.
Ceux la même qui ont pris la grosse tête,
Se sont embourgeoisés, grandis, voire anoblis.
Pendant que nos parents faisaient la fête.
Ces enfoirés ont pris possession de la planète.
Il fallait vraiment que l'on soit bête
Pour croire que l'argent ne leur vrillerait pas la tête.
Aujourd'hui, on a bien l'impression
Que tout le monde a tout oublié.
Les pattes d'ef', le folklore, le peu d'émissions
Sur les seules deux chaînes pas encore câblées,
Le satellite, on y pensait même pas,
Et y'a pas que çà , à l'époque qui n'existait pas.
Les souvenirs ! C'était "âge tendre et tête de bois".
Les artistes chantaient sans micro,
Simplement avec leurs vraies voix.
Les enfants respectaient les grands,
L'éducation reçue ne les rendait pas accro
A tous ces produits faits pour les gogos.
Quand cela cessera t-il ? Quand ?
Les gens n'aiment ils plus que le faux ?
De l'imitation Vuitton à la fausse Cartier,
Ces gens sont ils prêts à sacrifier
Leur bel argent juste pour frimer ?
Pour se dire que l'on est mieux que son voisin ?
Il faut que çà se voit, porter chaussures Cardin,
Montre Breitling, ou autres futilités.
C'est pas çà qui nous fera manger,
Quand dans ce monde il n'y aura plus de blé.
Les parents espèrent toujours que...
Leurs chers enfants vivront mieux qu'eux...
Ben, c'est loupé !!!
Dans les années soixante.
Pas de soucis, nos parents
N'étaient pas dans l'attente,
D'un nouveau monde meilleur.
C'était le début des Beatles,
De Johnny, des chemises à fleurs.
A cette époque, pas encore de jingles,
De collector, de DVD, de remakes,
Pas plus que de politiquement correc.
On avait le droit de se moquer de tout.
Il est interdit d'interdire, c'est ce qu'ils avaient dit,
Clamé par les révolutionnaires, les intellos, les choux.
Ceux la même qui ont pris la grosse tête,
Se sont embourgeoisés, grandis, voire anoblis.
Pendant que nos parents faisaient la fête.
Ces enfoirés ont pris possession de la planète.
Il fallait vraiment que l'on soit bête
Pour croire que l'argent ne leur vrillerait pas la tête.
Aujourd'hui, on a bien l'impression
Que tout le monde a tout oublié.
Les pattes d'ef', le folklore, le peu d'émissions
Sur les seules deux chaînes pas encore câblées,
Le satellite, on y pensait même pas,
Et y'a pas que çà , à l'époque qui n'existait pas.
Les souvenirs ! C'était "âge tendre et tête de bois".
Les artistes chantaient sans micro,
Simplement avec leurs vraies voix.
Les enfants respectaient les grands,
L'éducation reçue ne les rendait pas accro
A tous ces produits faits pour les gogos.
Quand cela cessera t-il ? Quand ?
Les gens n'aiment ils plus que le faux ?
De l'imitation Vuitton à la fausse Cartier,
Ces gens sont ils prêts à sacrifier
Leur bel argent juste pour frimer ?
Pour se dire que l'on est mieux que son voisin ?
Il faut que çà se voit, porter chaussures Cardin,
Montre Breitling, ou autres futilités.
C'est pas çà qui nous fera manger,
Quand dans ce monde il n'y aura plus de blé.
Les parents espèrent toujours que...
Leurs chers enfants vivront mieux qu'eux...
Ben, c'est loupé !!!
ELECTIONS PRESIDENTIELLES
19 avril 2009 - 03:25
Élections présidentielles obligent,
La France se mobilise.
Tout çà , c'est plus rien qu'du show-biz
Auquel plus personne rien ne pige.
Doc Gynéco, Johnny se rapprochent de Sarkozy
Tiens, une p'tite nouvelle, M.A.M Alliot-Marie,
Et aussi l'autre là , le mou Douste-Blazy.
Ségolène qui se donne bien de la peine,
Afin de devenir la prochaine reine.
Est adulée par Béart, Berling, Cali, Bacri,
Et l'autre prétentieux, le Montebourg attendant ses étrennes.
Et les verts qui n'ont pas plus de programme
Que les Communistes n'en ont eux mêmes.
Bay-Bay-Bayrou fait dans le mielleux,
Le Pen et De Villiers parlent aux gueux.
La France est divisée,
Entre tous ces candidats,
Qui nous ouvrent les bras,
Qui sont prêts à nous proposer
Tout ce que l'on peut désirer.
On n'y croit plus, nous, pauvres lambdas.
On n'en veut plus, nous, de ces discussions,
De ces technocrates pour qui nous sommes des pions,
De ces épouvantails de la nation.
Nous, on a d'autres préoccupations,
L'immigration, la pollution,
L'inégalité, le racisme, l'éducation.
On se fout pas mal de la façon
Dont vous résoudrez tous ces problèmes.
On vous demande pas de requiem.
Si aujourd'hui, on a plus le droit,
Ni d'avoir faim, ni d'avoir froid,
Faîtes ce qu'il faut pour çà !
La multiplicité des candidatures
Générera de vilaines factures,
Qui ne feront que favoriser
Les extrémistes de toute sorte,
Qui risquent un jour, de nous amener
Vers une république plus forte.
Les le penistes, incontestablement,
Se réjouissent forcément
De tous ces affrontements.
Dans les banlieues, les sans-papiers
N'ont rien pour se loger.
Que pouvez-vous faire pour eux, pour nous,
Ces messieurs et ces dames
Qui ne pensez qu'Ã vous,
Au pouvoir sur le macadam.
Que ce soit un homme
Ou bien une femme,
Que ce soit clair, on n'en a rien à cirer.
On veut simplement que vos promesses
Ne soient pas de fausses caresses,
Et que vous les teniez.
Il faut cesser de nous mentir,
Ou bien, il faudra partir.
La France se mobilise.
Tout çà , c'est plus rien qu'du show-biz
Auquel plus personne rien ne pige.
Doc Gynéco, Johnny se rapprochent de Sarkozy
Tiens, une p'tite nouvelle, M.A.M Alliot-Marie,
Et aussi l'autre là , le mou Douste-Blazy.
Ségolène qui se donne bien de la peine,
Afin de devenir la prochaine reine.
Est adulée par Béart, Berling, Cali, Bacri,
Et l'autre prétentieux, le Montebourg attendant ses étrennes.
Et les verts qui n'ont pas plus de programme
Que les Communistes n'en ont eux mêmes.
Bay-Bay-Bayrou fait dans le mielleux,
Le Pen et De Villiers parlent aux gueux.
La France est divisée,
Entre tous ces candidats,
Qui nous ouvrent les bras,
Qui sont prêts à nous proposer
Tout ce que l'on peut désirer.
On n'y croit plus, nous, pauvres lambdas.
On n'en veut plus, nous, de ces discussions,
De ces technocrates pour qui nous sommes des pions,
De ces épouvantails de la nation.
Nous, on a d'autres préoccupations,
L'immigration, la pollution,
L'inégalité, le racisme, l'éducation.
On se fout pas mal de la façon
Dont vous résoudrez tous ces problèmes.
On vous demande pas de requiem.
Si aujourd'hui, on a plus le droit,
Ni d'avoir faim, ni d'avoir froid,
Faîtes ce qu'il faut pour çà !
La multiplicité des candidatures
Générera de vilaines factures,
Qui ne feront que favoriser
Les extrémistes de toute sorte,
Qui risquent un jour, de nous amener
Vers une république plus forte.
Les le penistes, incontestablement,
Se réjouissent forcément
De tous ces affrontements.
Dans les banlieues, les sans-papiers
N'ont rien pour se loger.
Que pouvez-vous faire pour eux, pour nous,
Ces messieurs et ces dames
Qui ne pensez qu'Ã vous,
Au pouvoir sur le macadam.
Que ce soit un homme
Ou bien une femme,
Que ce soit clair, on n'en a rien à cirer.
On veut simplement que vos promesses
Ne soient pas de fausses caresses,
Et que vous les teniez.
Il faut cesser de nous mentir,
Ou bien, il faudra partir.
MAXIMUM DU MAXIMUM
19 avril 2009 - 03:24
A moins de faire partie des riches,
Qu'ils soient de rameaux ou de souches,
Les français ne pourront plus acheter.
Ils auront même du mal à se loger,
Car, les institutionnels propriétaires,
Gérant de nombreux locataires,
A l'égal des petits possédants,
Veulent optimiser leur investissement.
Au maximum du maximum, au maximum du maximum
Sont pas là pour faire des cadeaux,
Les fonds de pensions, les proprios,
Qui sont disent ils, des fous de boulot,
Font payer très cher la location de leurs locaux.
Z'ont besoin de beaucoup de personnel,
D'beaucoup d'papiers, de grands bureaux,
Pour classer et gérer ce gros bordel.
D'un grand nombre de petits salariés,
Dans l'ensemble plutôt mal payés,
Mais, par leurs patrons bien briffés.
"Il ne faut pas vous laisser impressionner,
Vous êtes là pour faire rentrer les sous,
Vous avez ordre de faire ainsi que...indiqué,
Sinon, on vous mettra à genoux,
Et par la porte, vous sortirez.
Vous n'êtes là que pour obéir,
Et aussi satisfaire nos désirs."
"Pas bon, çà ne va pas. Réunion exceptionnelle.
Pardon ? Nous savons que votre enfant est en maternelle.
Mais, nous ne pouvions en discuter la vielle.
Alors, tant pis, Ã la caisse madame Mireille,
A l'ANPE, vous allez devoir pointer,
Car, il est formellement interdit,
Ne serait ce...de discuter,
L'ordre qui vous a été donné."
C'est la loi des patrons, petits et grands,
Et de leurs petits et grands subordonnés,
A qui ils ont distribués
De petits et grands parapluies pliants,
Qui leurs permettent de se décharger...,
La faute au pouvoir hiérarchisé,
De l'entièreté de leurs responsabilités.
C'est ainsi que l'on traite les salariés,
De la même façon que les clients...
Et qui que soit le président,
Il est indispensable que les mandants
Fassent un gros maximum...d'argent.
Et c'est ainsi que le petit peuple
Paye finalement toujours la note.
Les lambdas se foutent d'être des peoples,
Ils veulent juste une vie décente,
Plutôt en montée qu'en descente.
Et c'est le contraire qui se produit.
Seuls les gros font des profits.
Ça devient indécent, dégueu, pourri !
Qu'ils soient de rameaux ou de souches,
Les français ne pourront plus acheter.
Ils auront même du mal à se loger,
Car, les institutionnels propriétaires,
Gérant de nombreux locataires,
A l'égal des petits possédants,
Veulent optimiser leur investissement.
Au maximum du maximum, au maximum du maximum
Sont pas là pour faire des cadeaux,
Les fonds de pensions, les proprios,
Qui sont disent ils, des fous de boulot,
Font payer très cher la location de leurs locaux.
Z'ont besoin de beaucoup de personnel,
D'beaucoup d'papiers, de grands bureaux,
Pour classer et gérer ce gros bordel.
D'un grand nombre de petits salariés,
Dans l'ensemble plutôt mal payés,
Mais, par leurs patrons bien briffés.
"Il ne faut pas vous laisser impressionner,
Vous êtes là pour faire rentrer les sous,
Vous avez ordre de faire ainsi que...indiqué,
Sinon, on vous mettra à genoux,
Et par la porte, vous sortirez.
Vous n'êtes là que pour obéir,
Et aussi satisfaire nos désirs."
"Pas bon, çà ne va pas. Réunion exceptionnelle.
Pardon ? Nous savons que votre enfant est en maternelle.
Mais, nous ne pouvions en discuter la vielle.
Alors, tant pis, Ã la caisse madame Mireille,
A l'ANPE, vous allez devoir pointer,
Car, il est formellement interdit,
Ne serait ce...de discuter,
L'ordre qui vous a été donné."
C'est la loi des patrons, petits et grands,
Et de leurs petits et grands subordonnés,
A qui ils ont distribués
De petits et grands parapluies pliants,
Qui leurs permettent de se décharger...,
La faute au pouvoir hiérarchisé,
De l'entièreté de leurs responsabilités.
C'est ainsi que l'on traite les salariés,
De la même façon que les clients...
Et qui que soit le président,
Il est indispensable que les mandants
Fassent un gros maximum...d'argent.
Et c'est ainsi que le petit peuple
Paye finalement toujours la note.
Les lambdas se foutent d'être des peoples,
Ils veulent juste une vie décente,
Plutôt en montée qu'en descente.
Et c'est le contraire qui se produit.
Seuls les gros font des profits.
Ça devient indécent, dégueu, pourri !
LES INTERDITS BANCAIRES
16 avril 2009 - 07:26
Les interdits bancaires
Finissent toujours dans le précaire.
Les surendettés du SMIC,
Ne supportent plus vos pratiques.
Croyez vous vraiment ?
Messieurs les banquiers gouvernants,
Que d'interdire dix ans,
Ramené maintenant "à seulement" cinq ans,
Arrange le quotidien des pauvres gens.
Pensez vous ? Ennemis banquiers,
Gens bien intentionnés
Toujours prêts à décompter,
A taxer, à débiter,
Et quand il n'y a plus rien à tondre, c'est vous,
Êtres immondes, c'est vous qui enfoncez le clou.
Moi, je vous ai subi
Pendant une décennie.
Pensez vous, ennemis banquiers,
Que cela a favorisé ma vie ?
Absolument pas, messieurs, que nenni.
Vous n'avez fait que me fragiliser
Me bloquer, m'humilier, m'empêcher
De vivre, de m'épanouir, de créer,
De gâter ma famille.
L'amour de mes deux filles
Vous emmerde jusqu'Ã la garde.
A votre actif, combien de drames, de suicides ?
Vos pratiques déloyales
Bousillent le meilleur moral.
Vous sondez les proches, les voisins,
A coup de coups de fils anonymes.
Vous allez jusqu'Ã vous faire passer
Pour la...si, vous osez,
Pour la sociale...sécurité !!!
Vous avez paralysé une bonne quinzaine de mes années.
Je vous hais, bande d'affreux,
Qui nous promettez du mieux.
Un meilleur avenir, une meilleure situation
Car vous avez la solution.
Vous allez nous prêter des millions.
Mais... qu'il faudra rembourser.
Très longtemps. dix, vingt, trente années.
A compter, Ã se priver,
A se projeter dans l'avenir,
En espérant bien vieillir.
Moins on en a, plus on paie,
C'est le lot du tiers état, des petits,
Qui nourrit, engraisse les nantis,
Et de plus en plus s'appauvrit.
Puis, hop, on aspire, on balaie,
On réduit à néant une vie,
Presque entière, de sacrifices,
D'une famille honnête, sans malice.
Qui ne peut rien contre vous,
Car vous avez en main tous les atouts.
Qui sait aussi que vous avez le temps,
Et aussi bien sûr l'argent.
Comme on dit, "le nerf de la guerre".
Rendre les gens malheureux
Ne vous soucie guère...
Il n'y a pour vous qu'un dieu
Le fric, le pouvoir de dire oui.
Le plaisir de dire... non, sans merci.
Finissent toujours dans le précaire.
Les surendettés du SMIC,
Ne supportent plus vos pratiques.
Croyez vous vraiment ?
Messieurs les banquiers gouvernants,
Que d'interdire dix ans,
Ramené maintenant "à seulement" cinq ans,
Arrange le quotidien des pauvres gens.
Pensez vous ? Ennemis banquiers,
Gens bien intentionnés
Toujours prêts à décompter,
A taxer, à débiter,
Et quand il n'y a plus rien à tondre, c'est vous,
Êtres immondes, c'est vous qui enfoncez le clou.
Moi, je vous ai subi
Pendant une décennie.
Pensez vous, ennemis banquiers,
Que cela a favorisé ma vie ?
Absolument pas, messieurs, que nenni.
Vous n'avez fait que me fragiliser
Me bloquer, m'humilier, m'empêcher
De vivre, de m'épanouir, de créer,
De gâter ma famille.
L'amour de mes deux filles
Vous emmerde jusqu'Ã la garde.
A votre actif, combien de drames, de suicides ?
Vos pratiques déloyales
Bousillent le meilleur moral.
Vous sondez les proches, les voisins,
A coup de coups de fils anonymes.
Vous allez jusqu'Ã vous faire passer
Pour la...si, vous osez,
Pour la sociale...sécurité !!!
Vous avez paralysé une bonne quinzaine de mes années.
Je vous hais, bande d'affreux,
Qui nous promettez du mieux.
Un meilleur avenir, une meilleure situation
Car vous avez la solution.
Vous allez nous prêter des millions.
Mais... qu'il faudra rembourser.
Très longtemps. dix, vingt, trente années.
A compter, Ã se priver,
A se projeter dans l'avenir,
En espérant bien vieillir.
Moins on en a, plus on paie,
C'est le lot du tiers état, des petits,
Qui nourrit, engraisse les nantis,
Et de plus en plus s'appauvrit.
Puis, hop, on aspire, on balaie,
On réduit à néant une vie,
Presque entière, de sacrifices,
D'une famille honnête, sans malice.
Qui ne peut rien contre vous,
Car vous avez en main tous les atouts.
Qui sait aussi que vous avez le temps,
Et aussi bien sûr l'argent.
Comme on dit, "le nerf de la guerre".
Rendre les gens malheureux
Ne vous soucie guère...
Il n'y a pour vous qu'un dieu
Le fric, le pouvoir de dire oui.
Le plaisir de dire... non, sans merci.