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forte reste alerte

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Publications sur Toute La Poésie

cries deux fois

22 avril 2009 - 06:03

Résonne mon cri de foi
Cette fois moi j'y crois
L'impossible comme l'invisible
Me réalisent en tout
Soleil qui me rend invincible
Détruis tout ce qui me rend flou

Chargée de noir de peur de m'éclaircir
J'entasse des choses dures
Je promets de m'adoucir
Mon fruit se refuse d'être mûr

Je m'exhorte à ne pas être triste
Je m'empresse de tout enjoliver
A trop me morfondre
Je perds mes repéres sur cette piste
J'ai soif de paix et ça me fait saliver
Je me retiens au soleil pour ne pas fondre


Glaciales, mes idées m'enivrent
Je les déteste quand elles me taquinent
Lorsqu'elles naissent je me délivre
Pour les oublier je bouquine

l'âme mord

20 avril 2009 - 01:49

[color="#0000FF"]Lucida Sans Unicode"]Durant toute une vie, ce moment peu attendu[/color]La mort, avec ses gongs silencieux, s’approche;Rien ne peut l’arrêter, elle est si aigue.

J’ai tant prié, pour la chasser, avec allégresse ;

Mais je ne me soupçonnais pas avec autant de faiblesses.

Je me suis enfoncée dans la paresse ;

Je n’ai pas vu ma jeunesse ; mais j’ai ressenti ma détresse.

Et tous les jours je me vois grandir en sagesse.

Tout ce qui m’anime n’est que futiles désirs ;

Mais rien ne m’assure qu’il y aura du plaisir.

Je perçois au loin mon avenir ;

Des événements trépidants sonnent le cor.

Chacun de mes instants rêvent d’or.

Hélas, je n’ai pu dépasser mon sort ;

Car tout ce qui est charnel est danger de mort.

[/color][/font]

Mes lents colis

17 avril 2009 - 11:30

Mes années s'emmêlent ;

Elles marchent à pas lents.

Lourds et épuisés, mes pieds sans semelles ;

Aiment se dandiner, nonchalants.

Nuls ces mille itinéraires imprévus.

Chaque jour enfante son colis.

Oubliant ses paquets de bévues ;

Languissante, je bois la vie jusqu'à la lis.

Infatigable et insatiable de paix ;

Egale à moi-même, je frémis sous mes mélopées.

Je mêle mes années et j'en fais des colis.

Mon élan ralentit et me colle au lit.

J'ai trainé la patte avec mes lents colis…

C'est un délit !

Secouée, je réalise que je ne suis pas libre ;

J'agis férocement de me voir vivre dans une prison.

Les barreaux de ma liberté sans cesse vibrent ;

Invisibles ils m'affranchissent de ma raison ;

Me libérant puis m'emprisonnant tous les jours ;

M'interdisant d'agir librement.

Plaisir,

Tu t'appelles Sir Plaie, tu as tant d'habiletés.

Il est bon de t'avoir, de te prendre en plein air.

Lorsque tu t'étioles, tu lâches des trombes de remords et culpabilités.

La concupiscence d'un instant cet effet, aime, erre.

Fuyant, maladroit, rebelle est le plaisir