L’aveu
Tu es trop tout pour moi
Profond lien
Du temps en érosion
Où seule témoin
De mes humeurs
Tu passes
Tu es trop tout à la fois
Fouillis de l'essence
L’empreinte de mes aïeux
Et phare comme une luciole
À l'orée de mes nuits
Tu veilles
Tu es trop lÃ
Trompant le plat pays
De ma provenance
Quand j'y bois le nectar
Du libre arbitre
Tu pleures
Tu es trop fragile
Énigme à bout d'indice
Comme les jours
Qui me sont heureux
Et volés à peine
Tu offres
Tu es trop subtile
Comme les rimes
Complices de mes élans
Et fraîches à l’éclosion
Le prétexte venu
Tu te nommes Liberté