Le noctambule
Le citadin court
nu pied dans le vacarme
d'une nuit blanche.
Le sang aux oreilles,
Il gît sur le bitume
Dans le vent glacé.
Le doux silence
Dans cette ville agitée
Ronronne la nuit.
Les deux yeux fermés,
Le somnambule rêve
De son âme soeur.
picaro
Inscrit(e) : 28 avril 2009Hors-ligne Dernière activité : nov. 09 2009 11:10
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Le noctambule
25 mai 2009 - 04:35
Bric à brac
24 mai 2009 - 01:22
Bric à brac
Le crin crin violoncellique
des quidarum ivres qui vocifèrent
résonne dans tes esgourdes
décollées par le cagnard lourdingue
comme du papier-peint un peu rance
et prêt à cuire à petits feu
tel un homard emmarmité
à poigne de plomb sous
un soleil de fer rubicond
comme une queue de pelle
pétée comme un coin
d'une chaise cul de jatte
Mime-Marcelle du strapontin
plié dans une salle
de cinoche à navets
beaucoup trop cuits pour la potée.
Le crin crin violoncellique
des quidarum ivres qui vocifèrent
résonne dans tes esgourdes
décollées par le cagnard lourdingue
comme du papier-peint un peu rance
et prêt à cuire à petits feu
tel un homard emmarmité
à poigne de plomb sous
un soleil de fer rubicond
comme une queue de pelle
pétée comme un coin
d'une chaise cul de jatte
Mime-Marcelle du strapontin
plié dans une salle
de cinoche à navets
beaucoup trop cuits pour la potée.
Les scarabées
23 mai 2009 - 11:30
Les scarabées
Quand je me trouve aux temps de problème, la mère Mary me vient, en parlant des mots de bon sens, y permettre d'être. Et à mon heure d'obscurité elle est debout directement devant moi, en parlant des mots de bon sens, y permettre d'être.
Et quand les cœurs cassés des gens vivant dans le monde sont d'accord, il y aura une réponse, permettre ici d'être. Car bien qu'ils puissent être séparés il y a toujours une chance qu'ils verront, il y aura une réponse. permettez-y d'être.
Et quand la nuit est nuageuse, il y a toujours une lumière, qui brille sur moi, le lustre jusqu'à demain, y permettre d'être. Je me réveille au son de musique, la mère Mary me vient, en parlant des mots de bon sens, y permettre d'être.
Bourbon le matin
23 mai 2009 - 07:50
Bourbon, le matin
Un rayon chasse la nuit brumeuse.
L'aurore timide,
s'accroche aux feuilles des filaos.
Bourbon se déshabille.
Lentement,
Jette son manteau d'obscurité.
Impudique.
Elle exhibe les tamarins,
Et leurs formes indécentes
_Une flammèche encore discrète,
brûle sur ses flamboyants ….
Les paille-en-queue rient du spectacle,
et le silence grince.
Bourbon entièrement nue dévoile,
les formes sensuelles du lagon azuré
Et soudain des odeurs de fruits, de gingembre, inconnues, enivrantes. Et soudain le bruit, masquant le cris des anges effarouchés. Déjà , on voit les mounes s'agiter, et la ville s'emballer, et gronder, de plus en plus fort, et bourbon se réveille encore.
Et la coquette change de robe,
Ballet de couleurs incessant!
L'astre galant cependant
pose sur ses épaules un manteau verdoyant.
Un rayon chasse la nuit brumeuse.
L'aurore timide,
s'accroche aux feuilles des filaos.
Bourbon se déshabille.
Lentement,
Jette son manteau d'obscurité.
Impudique.
Elle exhibe les tamarins,
Et leurs formes indécentes
_Une flammèche encore discrète,
brûle sur ses flamboyants ….
Les paille-en-queue rient du spectacle,
et le silence grince.
Bourbon entièrement nue dévoile,
les formes sensuelles du lagon azuré
Et soudain des odeurs de fruits, de gingembre, inconnues, enivrantes. Et soudain le bruit, masquant le cris des anges effarouchés. Déjà , on voit les mounes s'agiter, et la ville s'emballer, et gronder, de plus en plus fort, et bourbon se réveille encore.
Et la coquette change de robe,
Ballet de couleurs incessant!
L'astre galant cependant
pose sur ses épaules un manteau verdoyant.
Perdu en forêt.
23 mai 2009 - 03:40
Perdu en forêt
Hêtre seul chez les saules
Pleureurs un peuplier,
De rire.
Enchêné, comme un gland!
Le bois reste de marbre,
Il savoure sa vengeance…
Du lichen comme pitance?
De la poésie?
Tiens! Un ver de racine!
Jette le aux corneilles.
Au bouleau! Assied toi!
Attends le son du glas…
Hêtre seul chez les saules
Pleureurs un peuplier,
De rire.
Enchêné, comme un gland!
Le bois reste de marbre,
Il savoure sa vengeance…
Du lichen comme pitance?
De la poésie?
Tiens! Un ver de racine!
Jette le aux corneilles.
Au bouleau! Assied toi!
Attends le son du glas…