cielétoilé

Une photo floue
Désir de deux corps
Encore présents à l'amour

Empreinte laissée
Paysage immaculé
Trace éphémère

Et je me souviens comme si c'était hier
Ces 3 jours à Paris où tout était léger
Notre amour, nos rire mêlés

Et je revois ton visage, tes expressions,
Ton sourire, ta joie de vivre
Et à présent je pleure
Sur ces instants de bonheur volé

Danse pour moi encore une fois
Comme dans cette chambre d'hôtel
Prouve-moi que tu es toujours bien là
Vivante, aimante comme aux premiers jours de notre amour

Ma vie a perdu toute consistante
Funambule de la vie je ne sais plus marcher
Prête à chuter à chaque instant
Je suis devenue si fragile

Je n'ai plus la force de croire en cette vie
Qui m'a pris la seule chose que j'aimais
Et je me souviens "Kiss me quick"!
Ta ta ta ta ta...

Ce poème qui n'en ai pas un
Personne ne peut le comprendre
Je n'ai pas de talent
Les mots me sont dictés par un intinct de survie
Je ne supporte pas notre séparation

et je me souviens Biarritz
Le goût de nos baisers
Nos fous rires nos délires
Nos photos ces 3 jours
Tout aussi fort

La nuit m'effraie,elle m'angoisse
Elle me renvoie à la noiceur de mon âme
A la tristesse de cet amour auquel je renonce
Par raison et sans aucune conviction
Guidée par un instinct de survie

Je ne peux plus me coucher sans crainte
Par peur de m'allonger à côtés de mes contradictions
Dans le noir je touche ma solitude
Je suis complétement désarmée
Livrée aux affres de ma conscience

Et je ne peux m'empêcher de rêver
A notre amour si beau si grand
Ton sourire,tes grimaces
Nos baisers et nos corps mêlés
Le désir me réveille et je pleure

Le ciel se déchaîne
Comprend-t-il que je souffre
De n'être que trop aimée !
Il gronde son mécontement
A-t-il entendu ce cri contenu coincé au fond de ma gorge...

JE T'AIME

Sur un banc je me suis assise pour déjeuner
Une jeune femme pleurait à mes côtés
Sa détresse m'a frappé et je l'ai écoutée
Elle n'avait pas besoin de parler
J'ai su lire toutes ses pensées

Elle regrettait le temps où le parc l'attendait
Pour elle les oiseaux chantaient
Les canards et les cygnes jacassaient

C'était le temps où l'être tant aimé arrivait
En même temps ou parfois un peu après
La cherchant du regard,pressé de la retrouver

Ces retrouvailles rêvées depuis le début de la matinée
Rendaient chaque journée pluis facile à supporter
Plus rien ne compait et le temps s'arrêtait

Aujourd"hui elle revit le passé
Les oiseaux ont pourtant chanté
Mais l'être tant aimé n'est jamais arrivé
.....................................................

Sur un banc je me suis assise pour déjeuner
La jeune femme à mes côtés me ressemblait
Sa détresse c'était la mienne que j'écoutais
En me levant prête à la saluer
S'éveillant d'un songe j'ai compris qui elle était...