Elles étaient belles, même en robes noires,
Elles étaient bichonnées, chatoyées le soir,
Souvent, Elles étaient attendues
Elles étaient toujours les bienvenues.
Elles avaient leur point d'attache,
Elles étaient annoncées, pour qu'on le sache,
Elles arrivaient, dans des moments ardents
Sans oublier, ces glorieux cris stridents.
Leur venue, pouvait soulever l'angoisse,
Pour certains c'était la poisse,
Elles ont déchaîné des bonheurs,
Mais aussi, rencontré, les pleurs.
Elles ont participé à toutes les guerres,
Même franchement naguère,
Elles ont participé à des signatures importantes,
Et rencontré des personnalités marquantes.
Petits, Elles ont soulevé notre peur,
Elles étaient là , soufflantes et haletantes,
Dans une infinie attente,
Qu'on leur fasse un simple signe,
Pour suivre leurs lignes,
Et d'Elles cacher nos frayeurs.
Nous ne les voyons plus encore,
Mais ce n'est pas la mort,
Car Elles sont toujours actives
Ces belles LOCOMOTIVES.
Antonésie
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Publications sur Toute La Poésie
Grandes Dames,
13 avril 2011 - 11:16
Femmes,
13 avril 2011 - 11:04
Tous les poèmes, ont une tendance
Pour les donzelles, en l'occurrence,
Serait-ce une marque masculine,
A gérer les volontés féminines ?
Ces demoiselles aux charmes, évidents,
Sont la proie de nos peurs d'indigents,
Pour cicatriser notre mémoire d'enfant,
Celle, enfuie dans notre passé,
Que nous voulons en somme retrouver,
Par des artifices furtifs et inavoués.
Nous agréons notre infini amour,
Le désir, d'elles, pour toujours.
Elles sont belles de nuit comme de jour,
Leur délectation nous éveille,
Leur présence nous émerveille.
En réalité, dans l'ombre de ces Dames,
Ne voyons-nous pas une autre effigie,
Celle d'une héroïne qui a donné la vie,
Par virulence ou par lascivité,
Celle qui nous a inlassablement, ou rarement, materné,
Mais, nous a convaincu que le monde est mené,
Par Les femmes…
Le Ministre,
18 mars 2011 - 11:49
Le Ministre est un serviteur,
Il se doit d'entendre les cœurs,
Il doit avoir du doigté,
Pour ce faire désirer.
Il est souvent de l'extérieur,
Mais capable, il sera à l'intérieur,
Là où ses acolytes ne peuvent pénétrer,
Sans la permission de leur Majeur.
A l'intérieur, bien placé, il est considéré,
Quiconque ne saurait lui résister,
Il peut être souple et futé,
A l'intérieur, son savoir-faire,
Ne peux pas déplaire.
Il exerce avec habilité,
Car c'est un grand futé,
Il peut être rapide ou lent,
L'essentiel c'est d'être dedans.
Le Majeur pointe avec obstination
Et certaines particularités,
Avec beaucoup de passion,
Vers un résultat inespéré.
C'est vraiment la destinée,
De celui qui a du doigté enjoué,
D'un certain Majeur,
Ministre de l'intérieur.
Monologue,
06 mars 2011 - 09:38
Voir s’éveiller ce nouveau demain
Grace, soleil, lever du matin,
Il suffit de peu, pour un galérien,
Merci à certains anges gardiens.
Sente pierreuse, suivre mon chemin,
Fatum claquemuré par des malins,
Arriver à son bout, sans être enclin,
Doute ou allégorie de mon destin ?
Conscient d’une assurée fin.
Lambiner sur mon statut de doyen,
Approuver ce dogme de stoïcien ?
Perpétrer un tour de magicien,
Pour donner, et prendre des câlins,
Entre l’origine et l’épilogue,
Exercice perpétuel de soliloque,
Excès narcissique de démagogue,
Par les absences, j’abuse du monologue.
Le cœur et le malin
01 mars 2011 - 08:27
L’amour tel que nous l’espérons,
Est-il celui que nous voyons ?
Tous, y accéder, nous voulons,
Avec ou sans franches raisons.
En lui, voyons-nous la réalité,
Ou sommes-nous persécutés,
Par besoin d’être, d’effets, menés ?
Voire par sous-instincts plébiscités ?
A nous considérer, peut-être désirés.
Difficile est cette interprétation,
Surtout si pour cela il faut être deux
À comprendre qui doit être heureux,
Dans ce penchant, Ã assouvir notre propre passion.
Tant de questions posées, pour ce sentiment,
Que nous désirons, tous, à tout instant,
Pour exprimer nos plaisirs, ne pas rester seuls,
Et ne pas être rapidement envelopper d’un linceul.
Dans cet absolu dessein, émotion de chacun,
Biaisons de notre égo, l’individu quelque peu reître.
Notre cœur doit faire valoir son statut de maître,
Par Amour, contrer le malin et reprendre la main.