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Atoll

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Publications sur Toute La Poésie

UNE JEUNESSE INTERROMPUE

08 octobre 2009 - 09:22

Son sourire vient de disparaître en un instant
Sa joie de vivre si précieuse à notre cœur
Fut balayée en un instant par la vitesse
En cette soirée funeste sans lune

Son âme s'en est retournée vers les cieux
Elle a été rappelée auprès de lui
Au moment de ses plus belles heures
Mais d'une façon brusque et soudaine

Il n'avait qu'une vingtaine d'années
Une jeunesse interrompue avec fracas
A cet âge les portes du monde
Vous sont ouvertes pour exprimer vos rêves

Il faisait parti de notre famille
Il était notre frère d'arme
Mais il restera dans notre esprit
Et son souvenir sera toujours en nous

Sans que je ne puisse

29 septembre 2009 - 11:53

Le aiguilles égrènent les secondes de ma vie
Et une de plus qui passe à chaque fois
Sans que je ne puisse les freiner
Même avec toute la force qui m'habite

Les claques de la vie se succèdent aussi
Dans une grande frénésie endiablée
Sans que je ne puisse les contrôler
Pour les analyser avec sérénité

Mon esprit fou divague dangereusement
Dans le brouillard épais et acre
Sans que je puisse le dissiper
Par un souffle d'amour magnifique

Mes rêves immorales sentent le roussi
Dans ce qui devient un brasier intense
Sans que je ne puisse l'éteindre
Avec une eau pure et bénite des dieux

Mon âme devenue noire souffre le martyr
Dans ce monde rempli de beauté
Sans je ne puisse le comprendre
Avec une clairvoyance baigné de lumière douce

Mes souvenirs s'effacent avec fracas
Dans les gouffres de l'enfer brûlant
Sans que je ne puisse les retenir
Pour garder en mémoire leurs douceurs

Ma sensibilité mise à nue se dérobe sous mes pieds
Dans ces chemins tortueux remplis de vices
Sans que je ne puisse la protéger
De son armure argentée qui a volé en éclat

Enfin mon cœur de pierre ne sait plus où il en est
Dans ce fleuve de bonheur qui s'est asséché
Sans que je ne puisse en retrouver la source
Pour le refaire jaillir de sa source de tendresse

Un coeur de pierre

29 septembre 2009 - 10:23

Dans cette vie qui défile à toute vitesse
Je dérive dangereusement à l'abandon
Vers des gouffres amers dans la solitude
D'une âme endolorie par tant de malheurs

Ce lot quotidien de déchéance
Je m'en suis fait une raison
Et je la comprends aujourd'hui
En ayant ouvert les yeux sur ce destin

Le destin a voulu que je vive
Mais il ne m'a pas donné de cœur
Pour ressentir des sentiments d'amour
Dans ce monde où la tendresse existe

A la place, j'ai une pierre noire
Qui ne comprend que le mal
Ne pouvant transmettre que de la désolation
Autour de ma personne sombre

Les sentiments d'amour me sont interdits
Car il faudrait pour cela ressentir quelque chose
Dont je ne suis pas apte sur cette Terre
et incapable pouvoir toucher leurs douceurs

Un sommeil interdit

23 septembre 2009 - 08:48

Mes songes sont remplis de noirceurs
Les monstres grouillent à tout va
Et les gardiens de mes rêves
Se sont fait expulsés avec force

La peur de fermer les yeux
Est devenu mortel à mon corps
En manque de sommeil
Et de voyages bien heureux

Mais le plus touché dans l’histoire
Est mon cœur meurtri par cette crainte
De dormir pour se faire grignoter
Ces dernières parcelles d’amour

Mon âme cloué par les tentacules
Des cauchemars effroyables
Ne peut plus s’envoler vers le paradis
Et est vidé de toute sa joie

Elle aimerait pouvoir se reposer
Dans les bras de Morphée
Mais le chemin de sa douceur
A été voilé par l’ombre des ténèbres

Un démon qui ne dort que d'un oeil

18 septembre 2009 - 06:24

Tapis dans l’ombre de mon coeur
Attendant son heure de gloire funeste
Mon démon ne dort que d’un œil
Préparant son plan démoniaque

Même dans un cœur de pierre
Une petite lumière de joie est allumée
Certes elle est faible et produit peu de chaleur
Mais elle résiste vaillamment au souffle noir

Mais quand cette flamme bleue vacille
Au point de s’éteindre pour l’éternité
Le dragon rouge sort de sa tanière
Et attaque sournoisement notre faiblesse

Son vol répand une ombre sur les terres de bonheur
Qui bientôt sont éclairées par un souffle de feu furieux
Et la chaleur réconfortante disparaît au profit
D’une brûlure mortelle que rien n’arrête

Enfin quand tout est dévasté par cette tempête destructrice
Le démon aux ailes rouge sang, retourne dans sa caverne
Patientant pour sa prochaine sortie de furie sans nom
Lorsque tout se sera redevenu beau au prix d’un terrible labeur

A moins que rien ne repousse sur ces plaines devenues stériles
Où la mort règne à nouveau de toute son aura
Et le démon pourra dormir éternellement
Après avoir enfin effectué son sombre destin