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Lilianof

Inscrit(e) : 16 juin 2009
Hors-ligne Dernière activité : nov. 29 2009 07:39

Publications sur Toute La Poésie

Quelques images

08 juillet 2009 - 07:18

Bonneval

Fichier joint  bonneval.jpg   1,02 Mo   38 téléchargement(s)

Par la peste épargné autrefois ton bon val
A creusé dans la Beauce aux plaines régulières
Un sillon verdoyant. Œuvre de mains altières,
Tes murs et tes fossés protègent Bonneval.


Châteaudun

Fichier joint  Loir_et_ch_teau.jpg   1,02 Mo   34 téléchargement(s)

Dans tes eaux se mirant le donjon médiéval,
Tu vis sur Châteaudun les guerres incendiaires,
Les feux de la cité rougeoyant la rivière
Et revivre la cendre en un jour estival.


Montigny-le-Ganelon

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Du Sieur de Montigny outil de la colère,
Tu fis un froid mantel à l'épouse adultère
Qu'en un foudre scellé fut plongée dans le noir.


Le Génie du Loir

Fichier joint  G_nie_du_Loir.JPG   655,6 Ko   36 téléchargement(s)

En cheminant le soir sur ta rive sereine
J'espère voir nager cette jeune sirène,
Gracieuse sur l'onde, le Génie du Loir.

Le Psaume 23

02 juillet 2009 - 09:25

Je ne manque de rien conduit par mon berger
Il abreuve ma vie aux sources ruisselantes,
Restaure en sa justice mon âme languissante.
Par de verts pâturages il veut me diriger.

Son bâton, sa houlette ont lieu de rassurer
Quand je marche en vallée de mort et de tourmente.
Face à mes ennemis à la haine puissante,
Une table garnie tu as su me dresser.

Tu oins mon front soumis d’une huile parfumée,
Remplis jusques au bord une coupe embaumée.
Je suis environné de bonheur et de grâce,
Demeurerai toujours en ton temple éternel
Jusqu’à l’heure ou mes yeux enfin verront ta face,
Et je contemplerai mon berger paternel.

Lama Sabachtani

01 juillet 2009 - 10:01

Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
Tu méprises mes plaintes et tu t'es détourné.
Je t'appelle le jour, j'invoque ta puissance.
La nuit, point de repos, où est ma délivrance ?
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?



Tu délivrais nos pères au fond de la souffrance ;
Ils trouvaient un refuge en ta magnificence.
Ils n'étaient pas déçus quand ils criaient à toi
Et tu les consolais en réponse à leur foi.
Tu délivrais nos pères au fond de la souffrance.



Et moi je suis un ver cramoisi transpercé.
Je ne suis plus un homme, d'opprobre terrassé.
Tous ricanent de moi, m'accablent de blasphèmes :
Recommande ton âme à Yaveh, puisqu'il t'aime !
Et moi je suis un ver cramoisi transpercé.



Ô ne t'éloigne pas quand proche est la détresse !
Toi qui m'avais conçu, formé avec adresse.
Alors que nul ami ne vient me secourir.
Ne m'as-tu pas aimé, veux-tu me voir mourir.
Non, ne t'éloigne pas quand proche est la détresse !



Des taureaux de Basan me rodent tout autour.
Les fauves affamés rugissent alentour.
Des molosses cruels les longs crocs me déchirent.
D'infâmes scélérats contre ma vie conspirent.
Des taureaux de Basan me rodent tout autour.



Comme l'eau qui s'écoule, ainsi s'enfuit ma vie.
Mes os sont desséchés comme argile pétrie.
Comme la cire en moi je sens fondre mon cœur.
Tandis qu'autour de moi persiflent les moqueurs.
Comme l'eau qui s'écoule, ainsi s'enfuit ma vie.



Ils ont percé mes mains, mes pieds ils ont cloué.
Mes os sont disloqués et mes muscles roués.
Mes hardes se partagent en un concours inique,
Au sort et au hasard disputent ma tunique.
Ils ont percé mes mains, mes pieds ils ont cloué.



Éli, Éli, Éli, lama sabachtani !
Accorde-moi, grand Dieu, ton secours infini.
Ne m'abandonne pas, je te confie mon âme.
Garde-moi de l'épée, du fer et de sa lame.
Éli, Éli, Éli, lama sabachtani !

Le Vrai repos

29 juin 2009 - 02:55

Tu es, Seigneur, le vrai repos,
Tu as porté mon lourd fardeau
Quand à la mort pour moi tu t'es livré.
Pour mon péché, sur la croix tu t'es donné.
Sur la croix tu t'es donné.

Dans le tombeau on t'a porté,
La lourde pierre on a roulé.
Oh ! Quel tourment, pour moi sombre pécheur !
J'ai crucifié le saint homme de douleur !
Le saint homme de douleur !


Jésus, toujours tu vis en moi, ô Fils de Dieu !
Ô ressuscité !
Ô ressuscité !

Jésus, toujours tu vis en moi, ô Fils de Dieu !
Ô ressuscité !
Ô ressuscité !

Le Psaume 136

26 juin 2009 - 04:15

Une ballade, c'est plus difficile : 3 rimes sur 28 vers. J'ai tout de même voulu essayer :

Je veux louer l'Éternel Dieu.
C'est Lui qui a fondé le monde.
C'est lui qui a formé les cieux,
Les fleuves et les mers profondes
Et les étoiles vagabondes,
Le soleil et l'obscurité,
Les vents et les éclairs qui grondent.
à toujours dure sa bonté.


Quand le Pharaon furieux
Poursuivit d'une rage immonde
Le peuple élu au cœur pieux,
Adonaï sépara les ondes,
Et la mer des Joncs furibonde
Chevaux et chars a emporté.
Du Dieu vivant la grâce abonde,
à toujours dure sa bonté.


Dans le désert, terrible lieu
Où toutes formes se confondent
Il battit les rois odieux
Qui devant Israël se frondent.
Lui qui nourrit même l'Aronde
Comble Jacob en vérité.
Que tous à son appel répondent.
à toujours dure sa bonté.


Prince, sa gloire nous inonde.
Peuples ; louez sa majesté.
Louez-le, peuples à la ronde.
à toujours dure sa bonté.


Châteaudun, 25 janvier 2009