I
Ilona fabrique avec ses rêves
Des voitures de course des camions
des trucs de garçons
II
A la crèche, on donne aux filles
Des poupées et des baisers
Il ya plein d'enfants comme les boîtes
de la chanson
III
Ilona finit par planter une aiguille dans l'oeil d'un copain
Pour de faux
Ils rigolent
Après ils vont jouer au bac à sable
IV
Ilona dit toujours qu'elle fait du bac à sable
Elle n'aura jamais de leçons
Elle montre du doigt
V
On rentre à la maison
Ilona me sert la main et parle beaucoup
Ludovic est son amoureux
Sapot
Inscrit(e) : 28 juin 2009Hors-ligne Dernière activité : juil. 22 2021 06:34
Informations
- Groupe : Membre
- Messages : 244
- Visualisations : 10 523
- Titre : Tlpsien ++
- Âge : Âge inconnu
- Anniversaire : Anniversaire inconnu
7
Neutral
Outils
Derniers visiteurs
Publications sur Toute La Poésie
une aiguille dans l'oeil d'un copain
08 août 2011 - 07:59
La mer
08 août 2011 - 07:10
Elle regarde au-delÃ
L'écume grasse
La mer fait de lourdes vagues
*****
A deux pas un monsieur
Porte un maillot trop grand
L'horizon est bouché
*****
Ilona fait un chateau
Le sable s'effondre
Tout autour les gens courent
*****
Le parasol fait de l'ombre
Aux autres parasols
Si bien que le soleil n'existe pas
*****
Ilona recommence son chateau
puis file des coups de pieds à la mer
Elle ne connait pas l'horaire des marées
A vrai dire elle s'en fiche
Elle trouve un copain
Qui a de jolies brassières
******
Un homme caramel vend des chichis
Ilona est maline
Elle lui file des sous-coquillages
******
On envoie du vent à nos voisins
Et du sable
Dans leurs chichis avec nos serviettes
On s'en va.
L'écume grasse
La mer fait de lourdes vagues
*****
A deux pas un monsieur
Porte un maillot trop grand
L'horizon est bouché
*****
Ilona fait un chateau
Le sable s'effondre
Tout autour les gens courent
*****
Le parasol fait de l'ombre
Aux autres parasols
Si bien que le soleil n'existe pas
*****
Ilona recommence son chateau
puis file des coups de pieds à la mer
Elle ne connait pas l'horaire des marées
A vrai dire elle s'en fiche
Elle trouve un copain
Qui a de jolies brassières
******
Un homme caramel vend des chichis
Ilona est maline
Elle lui file des sous-coquillages
******
On envoie du vent à nos voisins
Et du sable
Dans leurs chichis avec nos serviettes
On s'en va.
Sens
08 août 2011 - 06:25
Aujourd'hui tu es presque blanche
D'un coin de pommiers fleuris au creux d'un banc qui nous a bercé
Je t'oublie
D'autres sont gravées sur des écorces verdies ainsi que celles
Au voix dont les chapelles font résonner l'écho
D'autres encore dont les épines
Ont écorchées les peaux finissent tatouées
Aux vertèbres des mots
Là où ne plus t'écouter leur donne enfin un sens.
D'un coin de pommiers fleuris au creux d'un banc qui nous a bercé
Je t'oublie
D'autres sont gravées sur des écorces verdies ainsi que celles
Au voix dont les chapelles font résonner l'écho
D'autres encore dont les épines
Ont écorchées les peaux finissent tatouées
Aux vertèbres des mots
Là où ne plus t'écouter leur donne enfin un sens.
voleurs fous et poètes !
04 août 2011 - 09:24
La nuit sombre doucement se couche
Et les ombres du soir ouvrent leurs bouches
Pleines de voleurs fous et de douces catins,
Le poète comme un loup hurle la faim ;
La nuit sombre doucement se couche.
Les ombres du soir ouvrent leurs bouches,
Posant des lèvres noires sur l’âme dans la couche,
Paralysant les rêves dans la cervelle
Qui dansent sans trêve la macabre éternelle ;
Les ombres du soir ouvrent leurs bouches.
Pleines de voleurs fous et de douces catins,
La nocturne torpeur s’étale sans fin
Comme un cauchemar immarcescible
Qui berce tard les esprits terribles
Pleins de voleurs fous et de douces catins.
Le poète comme un loup hurle la faim
Et croupit au trou ainsi qu’un matin.
Sous la lune, les mots brillent et s’enlacent,
Le soir s’étale comme l’eau et s’efface ;
Le poète comme un loup hurle la fin.
Et les ombres du soir ouvrent leurs bouches
Pleines de voleurs fous et de douces catins,
Le poète comme un loup hurle la faim ;
La nuit sombre doucement se couche.
Les ombres du soir ouvrent leurs bouches,
Posant des lèvres noires sur l’âme dans la couche,
Paralysant les rêves dans la cervelle
Qui dansent sans trêve la macabre éternelle ;
Les ombres du soir ouvrent leurs bouches.
Pleines de voleurs fous et de douces catins,
La nocturne torpeur s’étale sans fin
Comme un cauchemar immarcescible
Qui berce tard les esprits terribles
Pleins de voleurs fous et de douces catins.
Le poète comme un loup hurle la faim
Et croupit au trou ainsi qu’un matin.
Sous la lune, les mots brillent et s’enlacent,
Le soir s’étale comme l’eau et s’efface ;
Le poète comme un loup hurle la fin.
la momie
07 septembre 2009 - 04:52
la momie m'a fait peur
- quelle mamie ?
- pas mamie ! la momie ?
- où ?
- dans les toilettes ?
- ah ! c'est John, il est pâle comme un derrière ! mauvaise digestion
- quelle mamie ?
- pas mamie ! la momie ?
- où ?
- dans les toilettes ?
- ah ! c'est John, il est pâle comme un derrière ! mauvaise digestion