gribou
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Publications sur Toute La Poésie
Ce que les poètes sont fous!
21 juillet 2009 - 10:11
Sont fous !
Me dit-on.
Je réponds :
Si le monde entier
Attrapait la folie
Des poètes,
Leur frénésie,
Le monde ne serait
Sûrement plus laid
Comme il est.
Mais un paradis !
A quoi sert...?
15 juillet 2009 - 08:32
A quoi servent
Toutes ces vitrines
Tout le temps
Souriantes
Tout le temps
Maquillées ?
-A exciter vos envies
A vous pousser à acheter
Et tous ces lampadaires
Ici et là plantés
Tantôt dormant
Tantôt réveillés
Et qui réverbèrent ?
-Dormant, ça fait joli
Et réveillés, ça réverbère
Et fait d' la lumière
Et ces yeux
Qui clignotent
Tantôt rouges
Tantôt verts ?
-A signaler aux piétons
De traverser
Et aux voitures
De s'arrêter
Et toutes ces voitures
Et tous ces camions
Et toutes ces motos
Qui roulent toujours
Qui n'arrêtent de rouler
A longueur du jour ?
-A faire beaucoup d' bruit
Et beaucoup d' fumée
Et, étant des véhicules
A véhiculer !
Et cet arbre ?
Cet arbre là !
Qui s'ennuie
Tout seul
Isolé, las !
En pleine ville !
A quoi sert-il ?
Demandez à ses racines
Demandez à ses troncs
Demandez à ses feuilles
Demandez-leur et écoutez
Ils vous diront
Et si vos oreilles sont fines
Et votre cœur est fin
Des gémissements vous entendrez
Et des soupirs ! Que de soupirs !
A chaque coup de klaxon
A chaque ronflement
Ouvrez aussi vos yeux
Et vous verrez l'arbre
Cet arbre frémir
Si j'étais vent
14 juillet 2009 - 10:47
Si j'étais vent
Je me ferais
Des ailes de soie
Je me ferais doux
Et sous mes ailes
Que je parfumerais
D'enivrants poèmes
J'abriterais les enfants
Souffreteux de ce monde
Je sècherais leurs larmes
Je leur apprendrais à souffler
Pour parler la même langue
De félicité sans nuages
Ils frissonneraient
Et,
Des :
do
ré
mi
fa
sol
la
si
do
Ils deviendraient
Et le Temps
Le Temps
S'inclinerait
Ses dents il rentrerait
Et
Un
Pia
No
Il serait
Miserere aimable train !
13 juillet 2009 - 09:20
Miserere aimable Train !
Miserere aimable Train
Aies des ailes et passe !
Passe par lÃ
La lune est belle
Neptune aussi,
Et Vénus et Jupiter !
Miserere aimable Train
Passe par là !
Assez de cette galère
De cette terre
De ces petites
Et grandes guerres
Assez de cette horrible gare
Trop rouillée, trop barbare
Bondée d'araignées
Les lampes y sont grillées,
Et nous, verrouillés,
Dans les bourbes
Visqueuses, oubliés.
Assez de cette gare
Où l'horloge
Est arrêté
Et le trépas étale son tapis à la vie !
Miserere aimable Train !
Veuille assister,
Passe et n'omet
De nous transporter
A une autre gare
Gaie, éclairée
Où la vie serait Vie
Où l'Homme serait Homme
La lune est belle
Neptune aussi
Et Vénus et Jupiter !
Gorgées de vers
10 juillet 2009 - 04:48
Gorgées de vers
Corde vocale, Si chaude,
Si riche, si musicale,
Si berceuse, si envoutante,
Si savoureuse
Hurle,
Perlante
Au cœur de la nuit,
Remplissant l'ouïe chatouillée, contente,
Riante
En silence.
Dans le
Noir reposant du soir.
Réjouissance !
Elle gueule, gueule,
La corde vocale,
Si chaude, si musicale ;
Sans bruit,
Sans nul dérangement d'autrui,
Me versant à boire, à moi seul,
De savoureux Verres de Vers
Qui arrosent le désespoir
Par leur folie, leur clameur
Leur cri- vie, leur chaleur
Appelant l'espoir.
Splendide solitude,
Délectation,
Ivresse, Ivresse sans gueule de bois
Moments
De
Quiétude
Tant quêtée !
Béatitude !
A vous tous aussi
Je la souhaite.
.