Je brûlais à nouveau de me laisser aller
À l'incessant tumulte des anneaux concentriques
Aux lacis de venelles et artères laconiques
Qui courent telles des veines au cœur de ta citée
D'aller à me laisser aller un pas de plus
Au hasard de l'instant au caprice du regard
Sur tes courbes sculpturales et tes pavés hagards
Qui bordent les contours de tes larges avenues
Aller un pas de plus marcher à perdre haleine
Au détour d'un dédale d'impasses et de ruelles
Faubourgs petites cours grands boulevards citadelles
Au détour d'un souffle emprisonnent ta Seine
Marcher à perdre haleine je brûlais à nouveau
De suspendre le temps du souvenir lointain
Accroche-cœur balancé entre deux va et vient
Me repose et me grise en ton dernier métro.
arsinoe
Inscrit(e) : 06 juil. 2009Hors-ligne Dernière activité : juil. 21 2013 12:38