Temps,
Pareil à Hésiode
Dans le charme obscur de Pégases ailées
J’envole le chant d’oiseaux anciens,
J’imagine Ibrahim Pacha
Arpentant le Péloponnèse
Sur les terres de Missolonghi où le sang coula
Sur la plaine victime épurée,
Des traces à Vernet les Bains
Où le vapeur accosta juché d’un seigneur endiamanté,
A Pergame où j’arpenterai la bibliothèque
Défiant Zeus et la lumière jaunissante
Pour plonger sur ton corps
Envoûtant mes cils à jamais
D’amour espace temps défunt
Où juché aux drapeaux blancs
Je cracherai la misère.
overton
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Le temps...
24 août 2009 - 12:47
Du fond des tubes...
24 août 2009 - 12:46
Du fond des tubes d’Amélie Nothomb, pardon,
Dans la complexité des sens aux douleurs acerbes,
Deux feuilles de chênes cachant mes yeux
Des plaintes suintantes à tous mes carrefours
Des corps griffés par écrans interposés
Je débute ma descente aux aveugles perdus,
A tâtons, en solitaire déviante des sentes
Les cynips courent sur ma peau
Et ma dépouille se boursoufle de saisons déchues,
Chaque jour retient une lune tranchante
Qui jamais ne se forme en rondeur rassurante,
À l’enfance perdue ou les beautés s’étiolent
Aux dissemblables raisons à jamais éperdues
On se regarde en dormant loin du val,
Retiré des piscines turquoises des bords de mer
Des balbutiements de mouvements coordonnés
Ça sent la fin des mondes enfantins
Ou les mots sont les mêmes dans toutes les langues
Et cette sensation de se perdre dans l’adulte ère
A déjà le goût des morts certaines,
L’amour en succédané de jeunesses immobiles
Aux amitiés si vite percées d’ennuis
On attend en labyrinthes vitaux
Que les tubes se remplissent d’images fissure
Ou la douceur de cartes postales vierges
Figerait sur les rétines passives
Les images d’origines aux mots invisibles.
Dans la complexité des sens aux douleurs acerbes,
Deux feuilles de chênes cachant mes yeux
Des plaintes suintantes à tous mes carrefours
Des corps griffés par écrans interposés
Je débute ma descente aux aveugles perdus,
A tâtons, en solitaire déviante des sentes
Les cynips courent sur ma peau
Et ma dépouille se boursoufle de saisons déchues,
Chaque jour retient une lune tranchante
Qui jamais ne se forme en rondeur rassurante,
À l’enfance perdue ou les beautés s’étiolent
Aux dissemblables raisons à jamais éperdues
On se regarde en dormant loin du val,
Retiré des piscines turquoises des bords de mer
Des balbutiements de mouvements coordonnés
Ça sent la fin des mondes enfantins
Ou les mots sont les mêmes dans toutes les langues
Et cette sensation de se perdre dans l’adulte ère
A déjà le goût des morts certaines,
L’amour en succédané de jeunesses immobiles
Aux amitiés si vite percées d’ennuis
On attend en labyrinthes vitaux
Que les tubes se remplissent d’images fissure
Ou la douceur de cartes postales vierges
Figerait sur les rétines passives
Les images d’origines aux mots invisibles.
Mythologies
20 août 2009 - 08:49
Mythologies déportées,
On se verrait bien
Regarder les ptérodactyles rasant le ciel brûlant
Et de leurs vols irréguliers gagner Hissarlik
On s’asssirait aux bords des plages d’Asie
Avec l’impression de s’y révéler différents
Mais tous les Epeos aux chevaux de bois
Promènent leurs mémoires en dédales oubliés
Avec l’espoir qu’il reste des guerres à taire,
Mais bien sur on se verrait bien
Demander à Minos pourquoi Thésée a laissé Ariane,
On se verrait bien
Des portes de l’enfer assis en table ronde
Avec l’impression de voir couler la larme
Des yeux ayant offensé d’Hadès
Où les vents broieraient les visions aux sangs séchés
Mais toutes les Naxos aux côtes suantes de corps nus
Offensent les dieux en repos dérangés
A savoir si les démones antiques forniqueraient sans narcotiques,
Mais bien sur on se verrait bien
Demander à Minos pourquoi Thésée a laissé Ariane,
On se verrait bien
Loin des alluvions étrangères demander pardon,
Sur ma petite plage de galets, claquemuré en falaises
On célébrerait de neuves Thesmophories
Avec l’impression de femmes diaphanes offrant leur beauté
Mais loin des plates de Jason et de ses Argonautes
Combien de temps nous croirons nous à l’abri
De l’espoir de nouvelles Démeter et de toisons
À jamais perdues aux essaimages antiques
Mais bien sur on se verrait bien
Demander à Minos pourquoi Thésée a abandonné
On se verrait bien
Regarder les ptérodactyles rasant le ciel brûlant
Et de leurs vols irréguliers gagner Hissarlik
On s’asssirait aux bords des plages d’Asie
Avec l’impression de s’y révéler différents
Mais tous les Epeos aux chevaux de bois
Promènent leurs mémoires en dédales oubliés
Avec l’espoir qu’il reste des guerres à taire,
Mais bien sur on se verrait bien
Demander à Minos pourquoi Thésée a laissé Ariane,
On se verrait bien
Des portes de l’enfer assis en table ronde
Avec l’impression de voir couler la larme
Des yeux ayant offensé d’Hadès
Où les vents broieraient les visions aux sangs séchés
Mais toutes les Naxos aux côtes suantes de corps nus
Offensent les dieux en repos dérangés
A savoir si les démones antiques forniqueraient sans narcotiques,
Mais bien sur on se verrait bien
Demander à Minos pourquoi Thésée a laissé Ariane,
On se verrait bien
Loin des alluvions étrangères demander pardon,
Sur ma petite plage de galets, claquemuré en falaises
On célébrerait de neuves Thesmophories
Avec l’impression de femmes diaphanes offrant leur beauté
Mais loin des plates de Jason et de ses Argonautes
Combien de temps nous croirons nous à l’abri
De l’espoir de nouvelles Démeter et de toisons
À jamais perdues aux essaimages antiques
Mais bien sur on se verrait bien
Demander à Minos pourquoi Thésée a abandonné
Heureusement
20 août 2009 - 08:47

Heureusement
Le long des sentiers défleuris
Des feuilles jaunies
Foulées aux sols par ma larme
L’allure se fait pesante,
De l’étrange défiance du naturel
La voile glisse facile
Vers l’humeur bleuie par le vent
Les désirs sont des ordres blessés,
Et si je sais les regards gris
Je connais surtout les blessures aux rêves
À l’ombre des bruits de pelles
Ça grimpe au long du cortège noir
LÃ haut, les croix ornent les pierres
Heureusement on voit la mer.
Après
05 août 2009 - 10:23
Après, loin si loin j’allume les zéros
La nuit à cloche pieds
Sautillait dans l’air froid
Le long de la place Stravinsky
Les zéros de ma complexion confite,
La fontaine bruissait en couleur
De légers sifflements d’eau tourbillon,
J’aurai bien imposé
Que tes yeux soient les miens
Que tes mains sentent le même froid
Mais l’engourdissement est solitaire
Le loin si loin
Que la fontaine tourne sans nous,
Seul face à la glace pendante aux figurines
Je mesure ce Beaubourg de joies new year
Désert de monde sans visages
Orgueilleux de toi, je murmure
Des mots d’envie
Reflétant ma folie aux passants
Joyeux aveugles des insomnies à venir,
Mon enfant, ma lumière de passage
Quelque part des enfants meurent
De nos dédains,
Quelque part tes cellules s’articulent sans moi
Dans ce parterre multicolore
Et finalement je suis égoïste de toi.
La nuit à cloche pieds
Sautillait dans l’air froid
Le long de la place Stravinsky
Les zéros de ma complexion confite,
La fontaine bruissait en couleur
De légers sifflements d’eau tourbillon,
J’aurai bien imposé
Que tes yeux soient les miens
Que tes mains sentent le même froid
Mais l’engourdissement est solitaire
Le loin si loin
Que la fontaine tourne sans nous,
Seul face à la glace pendante aux figurines
Je mesure ce Beaubourg de joies new year
Désert de monde sans visages
Orgueilleux de toi, je murmure
Des mots d’envie
Reflétant ma folie aux passants
Joyeux aveugles des insomnies à venir,
Mon enfant, ma lumière de passage
Quelque part des enfants meurent
De nos dédains,
Quelque part tes cellules s’articulent sans moi
Dans ce parterre multicolore
Et finalement je suis égoïste de toi.