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khary

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Publications sur Toute La Poésie

Première pluie

22 décembre 2009 - 12:19

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La Montagne

18 novembre 2009 - 12:03



Il n’y avait ni noir, ni blanc – aucune couleur,
Ni rêve, ni absence.

Cette non-image n’est vivante que par celle rendue d’une maison
Sur la montagne, remplie de Mondes
De boucles de chemins à tes tempes
Sous la pluie avec nos bouches à chaque versant – identiques.

Il y a mes dernières couleurs,
Quelques nuages blancs.

Une pensée, même simple, tissée de ton regard à l’aube
De nos paroles - avant nous ,
Imaginés, à la seconde,
Dessine d’une seule main l’écho de nos peaux.

Nostalghia

07 novembre 2009 - 12:11

Langue de sable mon œil s’en va très haut
Encorné à tes rubans d’arbre
A la cime des racines, s’éteint presque noir
Bouche cendres entre les mots quand tu prononces
Mon nom
Bouche de nuit bien plus sombre que cette nuit
Ombres dans ta bouche
Bouche dents en lichen jusque dans mes bras
Poursuivis loin Une plaine
Visibles couchés dans la terre Etrange
Lumière une lumière qui s’égoutte dessous les nuages
Poursuivis loin
D’un vent d’oubli.

Temps

18 octobre 2009 - 10:30

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Le miroir

17 octobre 2009 - 08:28

[Regarde-moi
Je supprime la tension interne
De tes mains et de ton élocution]*




Le miroir



Sombre compagne dans l’œil des larmes assises sur un tas de bois
Une poésie en danse dans ta mémoire une lumière dévorante
Sombre compagne dans l’absence
Une cigarette et un verre de vin célèbrent le battement des veines à tes poignets
A tes racines
Quand s’écroulent autour de toi tes petits mondes
Tu ne bouges pas tu restes dans la transparence de tes murs de pluie
Sans mots seule dans tes rêves
Un noir argentique sous les lames du parquet
Et par la fenêtre
Tu reprends l’image celle-là même laissée intacte hier d’un autre temps
De tes petits mondes de tes horizons bas avec le seul mouvement du vent
Sur l’aulne du jardin

De l’autre côté, des rangées d’arbres derrière les métalliques
Et tout ce bruit quand tu cherches la trace
Quelque chose de l’oubli
Il n’y a rien devant toi rien qui ne te rappelle sombre compagne l’anneau à ton doigt
L’anneau absent
Tes doigts comme ces murs de pluie
Murs bois où s’espace le souffle vivant



[Faire un tour, ça veut dire
Tourner de 360 degrés]**







* dialogue-prologue dans Le Miroir de Andréï Tarkovski
** idem - Le Miroir de Andréï Tarkovski