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Publications sur Toute La Poésie

Silence

21 août 2010 - 06:06

Besoin d'une amie
qui n'est plus là
de vie à trépas
elle est partie
du moins c'est tout comme
tant elle est économe
de mots, de nouvelles.
Aurais-je blessé son coeur
pour que naisse cette rancoeur ?
Me voilà sans nouvelle
sans savoir c’ qui déconne
pour qu’ainsi elle m'abandonne.
Ne suis-je plus qu'un admirateur
que l'on oublie ?
Ne suis-je plus cet ami
cher à son coeur ?
Ce genre de silence
est pire qu'une absence.
Ca vous tue
vous détruit
vous êtes perdu
sans envie
en attendant l'oubli
vous aussi.

Adieu

11 août 2010 - 10:13

Adieu,
je te confie à Dieu,
avec tes longs silences
et ton petit pas d’ danse,
qui me renversa.

Adieu,
et je ferme les yeux
sur nos belles années
et nos arts à damnés
de vie à trépas.

Adieu,
que mes meilleurs voeux
t’accompagnent toujours,
pour ta vie, tes amours,
et caetera.

Adieu
Tout simplement
Adieu
très sincèrement
A dieu
Eternellement

A ceux que j'aime

07 mars 2010 - 07:01

Monte sur le piano
Mon ami, êtes-vous en haut ?
Sentez-vous les vibrations
de la terre en fusion ?

Musique chaotique
Sur des vieux chants antiques
Célébrant si bien la mort
De la nature dehors.

Ami, les champs se meurent,
L’océan est en pleurs,
Et le chant des oiseaux
n’est vraiment plus si beaux.

Le piano chante encore
Les chants de Maldoror,
Et résonne au loin
Les plaintes du matin.

La nature est en pleurs
Et bientôt sera l’heure
De leur triste révolte
Sur l’homme désinvolte.

N’écoutez plus ce chant
Ami, j’ai un penchant
de mauvaise augure.
Je me tais, je le jure.

Amor

27 février 2010 - 07:43

Ne plus savoir
Ne plus croire
En l'Amour
Dans le noir
Au désespoir
Pour toujours
Ne plus savoir
Si l'on aime
Ne plus croire
Au « je t'aime »
Un jour
Une nuit
Mon cœur
En pleurs
A pour toujours
Perdu l'envie
De dire oui

Avortement

27 février 2010 - 07:42

Ne mets pas au monde, maman,
Sur ce tas immonde, l’enfant,
Né d’une nuit féconde, pourtant,
Fruit de l’hécatombe, seulement.

Fuit ce ventre ingrat, l’enfant,
De cette femme qui va, baisant,
Par tous ces ébats, d’enfant,
Te mettre ici bas, sûrement.

Va t-en l’enfant, ailleurs
Ignore ces semblants, bonheur
Vu dans ces beaux yeux, un leurre ;
Elle veut être…. Maman
A ton détriment.