zeldeik

Elle marche devant l'homme
Comme l'étendard de ses idées franches
Comme le refus d'une fin
Comme l'assurance du temps qu'il prendra

Elle marche a sa gauche
Comme la prise de conscience
Gagne en tristesse ce que l'on perd souvent
Comme l'on garde les ficelles des cadeaux trop vite ouvert...

Elle marche derrière lui
Peut-être l'a t-il dépassée
Peut être veut elle le poussé
Mais je vois tout ce qu'il a tomber de ses mains.

Et peut-être d'autre les ramasseront,
Les mangerons, les offrirons, les userons
allez savoir ce qu'ils peuvent faire
Pour satisfaire leur éternelle compagne...

Un paradis, mon paradis


Cela fait plusieurs lune que je suis ici.
J’ai dansé pour qu’il pleuve…
Et il a plus
J’ai dansé pour notre mère la terre…
Et elle m’a récompensée de ses fruits.
Mais je me suis perdu.
J’ai vendus mon âme au diable
Pour pouvoir être l’amant;
Elle avait dans son âme
Un petit gout de havane…
La mort ma frappé
J’en suis bien heureux
L’enfer n’existe pas.
Je suis donc devenu fantôme
Habitant le monde des esprits
Et errant dans le monde des vivants.
Aujourd’hui je peut-être nuage, fruit, étoile.
But, mangé, colonisé
Je peut à tout moment
Renaître de l‘avant.

Méfions nous de celui qui parle trop
Sur de lui, son livre à la main.
Le prédicateur nous vends son paradis.
Comme le bonimenteur vous soulage des soucis.
Grâce à sa fiole magique.
Ces fumées sont trop longues,
ça pipe est trop molle.
Aigre comme un cornichon mou.

La vérité m’épuise
La réalité m’amenuise.
Une corde me pique le col
Du chanvre tressé me pèle le coup.
Un monde qui résonne
Une caverne à l’écho creux.
Un mur infranchissable
Comme l’océan qui partage deux continents.
Les bonnes mains et les mauvaises manières
Ne font pas des loups mais de mauvais de chiens.
Elle me rentre dans la peau
Comme ce crépuscule sanguinolent.
Jeux de mains , jeux d’assassin
Qui coule sur son sein
Comme le lait nourricier d’une femme morte
Tenant son gamin par la main.
Ce que l’homme ne veut pas voir
Le politique dans son miroir
Affiche comme une maladie
L’hypocondrie est un sens à sa vie.
Tuer celui qui gène,
Peut être la solution .
La vie m’épuise,
Le voyage m’amenuise
A partir sans lever le pied
Pour le reposer,
Juste lever la bouteille
Toujours trop pleine.
Pour s’évader de la vie, du froid, de la haine.
La corde me gratte le coup
A m’en piquer les yeux
A m’en sécher mes larmes.

Oh my girl
My délicious girl
My princess daughter
I bellive in you
Mon immortalité
Ma continuitée
Etoile du nord
me amor