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ccile

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Publications sur Toute La Poésie

lettre à l'absente

07 septembre 2012 - 06:04

Lettre à l’absente

Je t’écris une lettre, d’amour, peut-être
Te dire un peu la pluie qui pleure aujourd’hui
Et coule lentement le long de la fenêtre
Dans un doux clapotis, la triste mélodie.

Je voudrais te parler encore du petit
Merle gris qui nichait sous le toit de ta chambre.
Sais tu, il est parti lui aussi loin d’ici.
Déjà s’annonce le silence de Décembre.

Les jours sont d’étain et le soleil d’hiver
Brille moins ardemment qu’au plus clair du printemps
La montagne s’endort, seuls les sapins sont verts
Et mon regard s’étend cherche toujours, longtemps

L’ombre de ton sourire et le bruit de ton pas
Seul répond l’écho de cet immense silence.
Pourtant il faudra accepter ce trépas
Remplir de souvenirs cette ultime absence.

Je t’écris une lettre, d’amour, sans doute
Ne pas oublier que je t’ai tant aimé
Et pour continuer un peu de ma route
Le cœur grandi de ta présence à jamais.

La solitude

23 janvier 2011 - 03:18

Les gens seuls
se replient sur eux-même.
Pas vraiment l'absence
du goût des autres,
plutôt des dialogues intérieurs
qui finissent par prendre tout l'espace
tout le temps,
des conversations infinies
avec ceux qui sont partis,
avec cet autre au fond de soi.
Et quand,enfin,quelqu'un est bien vivant,
parlant,en étant bien présent,
c'est comme une abérration.
Ce n'est pas de l'indifférence,
c'est juste de l'étonnement,
face à tant de mouvement,
à tant d'agitation
qui fait frémir l'air autour.
Alors c'est comme un état de sidération.
Ne plus savoir tisser ce fil invisible
qui relie à l'Autre....
Et pourtant,avant,cela m'était si naturel.
Mais avant quoi?
Probablement avant TOI.

Renaissance

17 janvier 2011 - 04:02

J'ai mis ma main sur l'aile de l'hirondelle,
jusqu'au lendemain,mon coeur se le rappelle.
Le regard plein, de l'éclat qui étincelle,
sur le grand chemin des étoiles plurielles.

J'ai entrouvert mon coeur au souffle du vent,
vers des jours meilleurs,il m'a conduit en avant.
Quand le passé de pleurs,se noie dans le levant,
où l'aurore s'entrelace au firmament.

Et le soleil brillant a réchauffé mon âme,
en ruisselant sur la brèche de l'entame.
Au creux de l'instant où le destin se trame,
et le chant vivant éloigne tous les drames.

l'absolu

15 janvier 2011 - 05:26

Comprendre
C'est la clé de voute
du mystère.

Sombre douleur

12 janvier 2011 - 08:37

Il est des heures
Et des moments,
même les pleurs
sont las,errants.

L'âme se tord
comme une scie,
Gémit encor
supplie l'oubli.

Dormir toujours
Dans l'absence,
Ce bruit si sourd
Du silence.

Nulle chaleur
Dans le néant,
Seule la douleur
Du coeur béant.

Choisir l'éxil
Comme un trépas,
Espoir puéril
D'un au-delà.