David Gandil

Si tu me demandais de t'oublier,Je devrai oublier de respirer.Puisque tu es ma grande inspiration,Mon rêve donnant une direction. Soyons fous, attendons encore un peu,Que je trouve les moyens que je veux,Le temps que des ailes d'ange me poussentVers ta voix et ta peau semblant si douce. J'aurai l'honneur de prendre par la hancheLa nature d'une puret...

Je m'invite dans les plus beaux châteauxQui longent la Loire, sortis des eaux.Les rois du ciel se retrouvent sur terrePour que les fleurs de lys soient faites en pierre. Me voici courtisan chez mes cousins,Par ici, je me sens tellement bien.Et je répète chaque fois cela :"Monseigneur ... je rêve !" comme un soldat. Comme si les lys étaient espérances,C'est à mes lettres envoyées que je pense.Les dames resplendissent comme fleurs,Bonheur est la splendeur de la blondeur. Je suis honoré de flâner ici,Je réalise mes plus belles envies.Je suis né dans cette belle région,Les rois y ont vécu avec grand nom. J'ai marché où ils ont tant défilé,Touché la pierre où ils se sont posé,Tous ces gens, rois et courtisans, partoutOù les dames et sieurs d'amour tombaient fous. Émerveillé, sentant un air si pureQu'il n'existe pas meilleure nature.Les lys sous mes paupières le soirMe montrent d'où vient toute mon histoire. En partant, je vois une coccinelle,Ma princesse a reçu mon hirondelle.Bientôt la voir espère ma duchesse,Je vois Seize-heure-seize avec noblesse. David Gandil, 27 décembre 2011

Les grâces méritent tous les honneurs,Il ne faut être inconnu dans un coeur.Soit dans un coeur, soit dans une pensée,Il faut régner pour une éternité. Tant que le coeur est noble et pensée belle,Ce que l'on pense est et sera réel.En sachant où tu vas, avec moyens,Tout te reviendra de droit au plus loin. Tu ne puis point refuser un peu d'aide,Il faut offrir du bonheur en entre-aideDu temps que tout sera satisfaisant,Que l'on soit le plus heureux et content. Il faut avoir pour pouvoir prendre un coeur,Il faut rêver pour imaginer l'heure,Il faut espérer pour réaliser,Il faut mériter pour bien demeurer. David Gandil, 25 décembre 2011

J'ai envoyé haut deux belles hirondellesPorter un message à travers le ciel,Retrouver les mains de deux favoritesQue je ne peux tenir, lointaines existent. Espérant qu'elles ne se perdront pasSur le chemin qui loin les mènera.Il y aura noble et belle natureJusque dans leurs yeux verts et leurs murmures. On croira voir une blanche colombePasser et jusqu'en amour elle en tombe.Alors à la porte de leur maison,Auront trouvé belle destination. Entre les doigts de princesse et duchesse,La nature aura retrouvé noblesse.Moi et ce qui est parti de mes mainsDeviendront souvenirs grâce à ces liens. David Gandil, 24 décembre 2011

- Votre regard s'est tourné vers moi, Sieur ? - Bien sûr que non, trop grande est la splendeurQui vous appartient pour que je l'effleureAvec l'ardeur que j'ai pour vous ici. - Et bien vous me flattez, quoi qu'il en ditMon coeur rougit de votre courtoisie.Mais quelle est votre qualité en Cour ? - Je suis noble poète. Et bel amour,J'ai été ébloui à ce détour,Le monde dans vos yeux m'est apparu. - Mais est-ce grave s'il est reconnu ?A ce balcon, j'observais jardins, nue,Attendant votre venue comme roi. - Je m'incline quand le soleil me voit,Quand la Nature me rend faible en moi,Mais céans je ne suis qu'un invité. - Et se pourrait-il que vous me soyezComme j'en rêve tant bien destiné.De rien vous ne pouvez être trop sûr. - J'ai peur de n'avoir observé Nature,Que sa beauté, fasciné des courbures.Le tableau était toute l'attirance. - Je vous plais, rendez-vous à l'évidence. David Gandil, 22 décembre 2011