Tout autour du grand lit ravagé
épars
nos dessous mélangés
satins froissés imprégnés de toi
dentelles vidées
enveloppes précieuses
abêties d'abandon
Sans chaleur et sans vie
une montre enlevée
dans la hâte du désir
bracelet retourné
aiguilles tout intriquées
des lunettes enlacées
sur des journaux vidés
de tout leur intérêt
Tout autour du grand lit ravagé
hagard
un amoncellement
de témoins dérisoires
que la fougue amoureuse
dans son intransigeance
a rendu illusoires
pierre salvador baeza
Inscrit(e) : 28 févr. 2011Hors-ligne Dernière activité : juil. 06 2011 05:42