Voir les feuilles du Mûrier frémir, Aux douces folies du grand Zéphyr, En signe d'une fin de l'été, Toutes pleines de frivolité, Virevoltent dans tous les sens, Illogismes de ces danses, Et les voilà alors prévenues, Nature sera donc mise à nue. Tant de longues et chaudes journées, Au Soleil à virer et tourner, Usant encore de tous ces jeux, Voulant toujours jouer avec le feu, Embarrassées, elles rougiront, Nonchalance au dessus du tronc, Tomberont les papillons.
Florian Rochet-Bielle
(Arudy, le 11 février 2011, brouillon écrit en août 2010 dans la contemplation d'un Mûrier sur les rives de la Gironde)