Comme une danse verticale...
Arpenteur des cimes, sentinelles des cieux
Balançant mon corps sourd gravissais en silence
En oubliant la science, alliant mon corps au minéral
Ressentais fleur de peau son appel sidéral.
Progressais impudique oubliant ciel et terre
Cherchant source première en ces terres d’écho
Revécus le chaos retrouvant survivance
Quand l’aube en transparence éveilla l’edelweiss
Qui couronnait la tresse de mon fil d’ariane.
Mon corps se fit liane, je me mis à bondir
Gravissant en coudées l’échelle de ma lyre
Saluais l’edelweiss au cœur d’une envolée
Reprenant chantonnée la mélodie d’un rire
Libérant l’allégresse qui tutoyait les cieux,
Vivant instants précieux où les corps plient bannière
Parvenais jusqu’à l’aire en quête d’un autre pic.
Un voile tellurique ceignit soudain ma transe
Déçu de n’avoir pu atteindre la des-errance
Je priais en silence les dieux universels
De m’accorder répit en ces lieux sanctuaires,
Ce carré de roche-mère ouverte à tous les vents.
Recevant ça et là mon âme éparpillée,
J’assis ma destinée attendant le teint blême
Que la pluie diluvienne tarisse le désossé.
Redescendis transi et le corps animal
Traînant irrésolu mon cœur inachevé
Mais les chemins tracés se lisent en filigranes
Ils sont chemins de l’âme et ne peuvent s’épuiser.
Remonterai encore, tenterai de percer
L’écho cinglant des cimes, sentinelles des dieux
Avec comme un aveu au cœur tenaillé
Les cimes sont des cieux qu’on ne peut posséder...
gogo1
Inscrit(e) : 05 mars 2011Hors-ligne Dernière activité : mars 02 2013 10:06
Informations
- Groupe : Membre
- Messages : 6
- Visualisations : 4 533
- Titre : Tlpsien
- Âge : Âge inconnu
- Anniversaire : Juin 30
0
Neutral
Outils
Amis
gogo1 n'a pas encore ajouté d'ami.
Derniers visiteurs
Publications sur Toute La Poésie
comme une danse verticale...
15 mars 2011 - 11:30
Coeur à corps en corps à coeur
13 mars 2011 - 08:19
Cœur à corps se ployait en des larmes d'airain
Son âme révoltée au glaive des destins
Dans l'âtre d'une passion brûlait un cœur déchu
Et le foyer fiché en sabre de vaincu
Crucifiait son élu en un rite mortuaire.
La traîtrise d'une meute pour une plume de son sang
Exigea son aveu forçant son sanctuaire.
D'une salve honnie le sabre de ses guerres
Jaillit en émeraudes sans visage cinglant
Et l'âme révoltée au glaive de ses destins
Corps à cœur pourfendit les loups à leur festin.
Le sabre se rompit, en resta la lumière.
S'enivrant de l'aveu la meute à son courroux
Délia sa défiance et déchaîna ses feux
Bravant les affranchis en un fiel délétère
S'enquit du sanctuaire méprisant l'homme loup
Suspectant sa lumière elle changea ses aveux
Douta de ses combats prit son cœur pour une pierre.
Pour une plume de sang les hommes se font loups
Et quand un loup surgit en un martial aveu
Ils s'animent de sa flamme, redoutent son sanctuaire
Dénigrent ses rivières et doutent de ses vœux.
Quand s'enfle la rumeur sur les sentes des passions
Les hommes balancent et jugent sans hésiter, sans vérifier et sans raison;
Se serrent et se dispersent au gré des vents et des gourous
Ce n'est qu'au nom de ses passions que l'homme justifie l'homme loup.
Gogo1
Son âme révoltée au glaive des destins
Dans l'âtre d'une passion brûlait un cœur déchu
Et le foyer fiché en sabre de vaincu
Crucifiait son élu en un rite mortuaire.
La traîtrise d'une meute pour une plume de son sang
Exigea son aveu forçant son sanctuaire.
D'une salve honnie le sabre de ses guerres
Jaillit en émeraudes sans visage cinglant
Et l'âme révoltée au glaive de ses destins
Corps à cœur pourfendit les loups à leur festin.
Le sabre se rompit, en resta la lumière.
S'enivrant de l'aveu la meute à son courroux
Délia sa défiance et déchaîna ses feux
Bravant les affranchis en un fiel délétère
S'enquit du sanctuaire méprisant l'homme loup
Suspectant sa lumière elle changea ses aveux
Douta de ses combats prit son cœur pour une pierre.
Pour une plume de sang les hommes se font loups
Et quand un loup surgit en un martial aveu
Ils s'animent de sa flamme, redoutent son sanctuaire
Dénigrent ses rivières et doutent de ses vœux.
Quand s'enfle la rumeur sur les sentes des passions
Les hommes balancent et jugent sans hésiter, sans vérifier et sans raison;
Se serrent et se dispersent au gré des vents et des gourous
Ce n'est qu'au nom de ses passions que l'homme justifie l'homme loup.
Gogo1
Comment ..?
11 mars 2011 - 11:11
Pourquoi .. ?
« Le goût du fleuve abreuve l’âme »,
Un jour le poète découvre sa raison
Se penche sans violence sur son fleuve de vie
Recherche en son antre la flamme qui l’anime.
Il marche peu à peu en terres dépassées,
Ses terres d’inconscience où chaque désir naît
Se perd et se retrouve,
Grappillant au chemin les pierres de son instinct
Arrive en son temps au fleuve, s’assied , étend ses aises.
Chaque regard posé est d’une clarté infâme
Les mots ne suffisent plus, ils deviennent ridicules
Tant l’émotion première est intense et diffuse
Une rencontre sacrée, un choc spirituel.
« Le goût du fleuve abreuve l’âme »,
Ressaisissant son art il s’abreuve de ses rives
Emplit son âme de peine d’une fontaine de jouvence
D’une jouvence première aux babillements joyeux
En conscience de naître , de n’être que conscience
Il retire du silence des mots en pierres brutes
De l’ivraie rocailleuse il extrait chaque gemme
Et change l’âme de peine en orpailleur de feu.
Il suera sang et eau, n’accordant de repos à sa quête incendiaire
Qu’aux éclats éphémères des diamants de son cru.
Et là, ému aux larmes, il posera dément ses diadèmes d’orfèvre
Aux pieds du quotidien qui décline inlassable
La vie des âmes de sable dans le grand sablier.
« Le goût du fleuve abreuve l’âme »,
Il ne peut s’en défendre il vit pour puiser
Dans son cœur et sa vie des mots qui l’en éloignent.
Ce chemin épuisant, cette noria infâme
Ne souffre nulle attente ou c’est la mort de l’âme
Une mort intérieure, un suicide révélé
L’étouffante agonie, une insulte à ses sens
Et pourtant sans violence il laissera s’envoler
Tous ses mots alchimiques aux essences de paix
Concourant à gagner sur les silences transis
Le meilleur de ses rives vers les rives alentour
Comme un pâtre ancien aux pieds nus, aux mains grasses
Offrant un pan de vie à chaque humanité .
Comment .. ?
Laisser aller les mots, peu à peu se bercer
Chercher en soi le juste, le sacré et son ordre
Délivrer de sa gangue d’immature perdition
La neuvième clé, l’ultime porte
De celle qui sera promesse de résonance,
d’âpreté et d’intime résurgence
entrer enfin dans l’acte de l’énonciation
risquer et se reprendre, devenir funambule
ouvrir un pan des palais de glaise qui en soi se sont érigés
et les rendre présents, palpables, intelligibles....
Ou bien .....
Fige l’instinct , brève insouciance
Imprime en ton corps ses serres
Elude sans violence les réflexes civils
Anime ton cœur de sa vraie sauvagerie
Illumine sa trace d’une aura de beauté
D’un filon où l’argile est une promesse
D’une piste jamais bâtie où tu te reconnais
D’une sente qui se perd dans un futur si proche
Que les mots qui l’approchent
brûlent comme un amour défunt...
Se consument et persistent en mirages calcinés
Sans cesse renouvelant le foyer sous les cendres .
La douleur n’est rien , elle est signe de vie.
Patiente, remets incessamment au cœur cette conscience
Qu’il n’est de futur par le verbe lancé
Qu’au prix du sang versé pour mieux le reconnaître.
Le poète paie le prix, c’est sa seule noblesse...
Gogo1.
« Le goût du fleuve abreuve l’âme »,
Un jour le poète découvre sa raison
Se penche sans violence sur son fleuve de vie
Recherche en son antre la flamme qui l’anime.
Il marche peu à peu en terres dépassées,
Ses terres d’inconscience où chaque désir naît
Se perd et se retrouve,
Grappillant au chemin les pierres de son instinct
Arrive en son temps au fleuve, s’assied , étend ses aises.
Chaque regard posé est d’une clarté infâme
Les mots ne suffisent plus, ils deviennent ridicules
Tant l’émotion première est intense et diffuse
Une rencontre sacrée, un choc spirituel.
« Le goût du fleuve abreuve l’âme »,
Ressaisissant son art il s’abreuve de ses rives
Emplit son âme de peine d’une fontaine de jouvence
D’une jouvence première aux babillements joyeux
En conscience de naître , de n’être que conscience
Il retire du silence des mots en pierres brutes
De l’ivraie rocailleuse il extrait chaque gemme
Et change l’âme de peine en orpailleur de feu.
Il suera sang et eau, n’accordant de repos à sa quête incendiaire
Qu’aux éclats éphémères des diamants de son cru.
Et là, ému aux larmes, il posera dément ses diadèmes d’orfèvre
Aux pieds du quotidien qui décline inlassable
La vie des âmes de sable dans le grand sablier.
« Le goût du fleuve abreuve l’âme »,
Il ne peut s’en défendre il vit pour puiser
Dans son cœur et sa vie des mots qui l’en éloignent.
Ce chemin épuisant, cette noria infâme
Ne souffre nulle attente ou c’est la mort de l’âme
Une mort intérieure, un suicide révélé
L’étouffante agonie, une insulte à ses sens
Et pourtant sans violence il laissera s’envoler
Tous ses mots alchimiques aux essences de paix
Concourant à gagner sur les silences transis
Le meilleur de ses rives vers les rives alentour
Comme un pâtre ancien aux pieds nus, aux mains grasses
Offrant un pan de vie à chaque humanité .
Comment .. ?
Laisser aller les mots, peu à peu se bercer
Chercher en soi le juste, le sacré et son ordre
Délivrer de sa gangue d’immature perdition
La neuvième clé, l’ultime porte
De celle qui sera promesse de résonance,
d’âpreté et d’intime résurgence
entrer enfin dans l’acte de l’énonciation
risquer et se reprendre, devenir funambule
ouvrir un pan des palais de glaise qui en soi se sont érigés
et les rendre présents, palpables, intelligibles....
Ou bien .....
Fige l’instinct , brève insouciance
Imprime en ton corps ses serres
Elude sans violence les réflexes civils
Anime ton cœur de sa vraie sauvagerie
Illumine sa trace d’une aura de beauté
D’un filon où l’argile est une promesse
D’une piste jamais bâtie où tu te reconnais
D’une sente qui se perd dans un futur si proche
Que les mots qui l’approchent
brûlent comme un amour défunt...
Se consument et persistent en mirages calcinés
Sans cesse renouvelant le foyer sous les cendres .
La douleur n’est rien , elle est signe de vie.
Patiente, remets incessamment au cœur cette conscience
Qu’il n’est de futur par le verbe lancé
Qu’au prix du sang versé pour mieux le reconnaître.
Le poète paie le prix, c’est sa seule noblesse...
Gogo1.
le monologue du monolithe
11 mars 2011 - 12:51
LE MONOLOGUE DU MONOLITHEÂ ..?
Parole minérale , tellurisme habité,
Au vent dans les rochers, silence du monolithe.
De chaque aspérité s’échappe comme une énigme,
Chaque clé est lisible ouvrant les verticales ,
Et en chacun résonne sa verticalité .
Langage primitif, écho de roche-mère,
Qui sourd en moi soudain comme un cri étouffé,
S’empare de mes sens et comme un vent levé
Abrupt s’impose et règne en mon être habité .
Mes gestes sans emphase se placent et se délient,
La roche tressaillie répond à mon ivresse,
Insuffle sa puissance, génère l’humilité,
Reconnaît son empire de primale connivence,
Déchaîne en moi ses stances d’amour et de beauté.
L’atteinte du sommet me teinte d’un remords,
Pourrai-je tant aimer jusqu’au jour de ma mort .. ?
Gogo1
Parole minérale , tellurisme habité,
Au vent dans les rochers, silence du monolithe.
De chaque aspérité s’échappe comme une énigme,
Chaque clé est lisible ouvrant les verticales ,
Et en chacun résonne sa verticalité .
Langage primitif, écho de roche-mère,
Qui sourd en moi soudain comme un cri étouffé,
S’empare de mes sens et comme un vent levé
Abrupt s’impose et règne en mon être habité .
Mes gestes sans emphase se placent et se délient,
La roche tressaillie répond à mon ivresse,
Insuffle sa puissance, génère l’humilité,
Reconnaît son empire de primale connivence,
Déchaîne en moi ses stances d’amour et de beauté.
L’atteinte du sommet me teinte d’un remords,
Pourrai-je tant aimer jusqu’au jour de ma mort .. ?
Gogo1