hooligan style

Lonely Moon Walk..


Dès l'aube; Sans broncher ni houspiller ou que trop rarement, il sort des illusions d'un Morphée désabusé, dépité parfois soudoyé aux tranquillisants . Sans écouter son corps fourbu du labeur quotidien, sans écouter son âme qui aspire véritablement a sa logique, sans écouter son cœur qui chaque jour passant se meurt inévitablement, il poursuit son arasant et abrutissant misonéisme...
Il s'en va alors, presque heureux, retrouver ces gestes indéfectibles et immuables, accommodants signes d'associabilité dont il conteste le sens mais pas la légitimité.
Enfin;
Vient l'heure tant attendu où Phébus culmine au zénith; L'heure où il se prête une oreille inattentive afin d'ingérer de quoi sustenter a son turbin. Puis le temps est écoulé.
Il oublie sans tancer ses quelques projets véristes, douce et pétulante larmoyance de son imagination. Puis, sans écouter Démeter s'usant de ces innocents imbéciles et de leurs fastidieuses circonvolutions, sans écouter le vent, prophète de liberté ou d'apocalypse qui lui susurre continuellement "la voie du sain", sans écouter la mer qui chaque jour
grapille un peu plus de terrain, il s'entête a reconduire ses affables errements, bienveillante tradition soutenue et exalté par la charitable souveraineté, qui par ailleurs, le "représente".
Et le crépuscule tombe;
Apollon laisse place au croissant oublié par un faucheur céleste. Il se déshabille alors et octroie enfin du temps et un trouble regard, sur l'authentique motif de son impromptu présence sur la suave création du hasard, à savoir, sa vie. Quand d'un côté la vie se calme, sous l'œil incrédule des véritables démiurge du monde, de l'autre tout recommence.
Indésireux de vivre ses rêves, l'occidental suit de manière irréfragable, un roulement imposé par lui même. Et, ayant anéantis, asservi et affilié les ethnies l'entourant en s'autoproclamant ordonnanceur, devrait, s'il parvient à ses fins, s'immiscer aux confins de l'univers. Il y portera la liberté en plantant son drapeau et apposant son empreinte, et persécutera et assujettissera les candides créatures que nous eussent été afin de désespérément ambitionner, contenter son occulte et mystérieuse quête de chimères.

<ZaïmalSpirit>


"Lorsque les Blancs sont venus en Afrique, nous avions les terres et ils avaient la Bible. Ils nous ont appris à prier les yeux fermés :
lorsque nous les avons ouverts, les Blancs avaient la terre et nous la Bible."
...Jomo Kenyatta...