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Jules

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Hors-ligne Dernière activité : avril 14 2011 10:07

Publications sur Toute La Poésie

Foulard et tête nu

10 avril 2011 - 07:46

Quelle affligeante idée, de nouer des foulards
Sur un crâne si blanc, en un jour de printemps!
Oublies les moqueries des enfants rigolards,
Oublies l'apitoiement des passants bedonnants!

Profite donc un peu, de la douce chaleur,
Pendant que j'incendie, ces linceuls de malheurs,
Signes trop évidents, de l'imminent trépas
Car je craint que l'été... ne t'étouffera pas.

Comme une épave sur l'océan, tu t'enfonce
Et vermoulue de la proue au mât, tu renonce
Mais moi, tu sais, je ne cesserai d'admirer

Ton front couvert de nacre et ta svelte minceur
Tes yeux plein de courage et sans une once de peur
...Il manque un rire qui me ferait chavirer

Clefs de femme

03 avril 2011 - 04:44

Déambulant dans les avenues
longeant basses portes et hauts perrons
je rêve aux serrures inconnues
scellant les salons des environs

Je voudrais cet immense trousseau
auquel rêvent les cambrioleurs,
les assassins et les violeurs
qui, Brutes, brisent l'odieux sceau

Je pense à toutes ces femmes nues
ôtant leurs habits, prenant leurs douches
...multitude de corps biscornue,
matrone en fleur ou saintes-nitouches

Hestia, donne moi donc leurs clés
Que je puisse selon mon désir
Surprendre ces princesses esseulées
dans leurs sommeils géants de Fakir

je ne voudrais pas forcer leurs cœur
mais seulement leurs appartements,
Vivre la vie de tout ces amants
comme dans les vapeurs de liqueur

ainsi je serais rassasié
et sans aucune frustration
je verrais ces ombres extasiées
passer aux fenêtres et aux balcons

Le messager de la lune

31 mars 2011 - 08:59

Le messager de la lune

Promeneur solitaire, avec le firmament
comme unique repère, il contemple les astres
et sous ces temples immenses, il s'en va fièrement
accomplir les plus abominables désastres.

tirant sa lame faite de sang et de fange
il tranche et tue les femmes et les petits enfants
il écorche vif les nourrissons et les mange
s'en faisant des orgies, et presque s'étouffant

après ces immenses boufailles, son regard
doux et imbécile, s'oriente vers la lune
Cette mère paisible indique votre commune

Comme un chien obéissant il s'y rend hagard
Fermez vos persienne car l'enfant de l'astre
Pour l'amuser s'en viens faire un autre désastre

le far

29 mars 2011 - 11:21

Je sens le zéphyr à Zanzibar
et aussi l'azur au bleu Qatar
Dans des cieux, Ô combien barbares
je vois la constellations des phares

Et plongeant les yeux dans l'océan
j'aperçois au fond, des éléphants
verts et géants, doux barrissements...
Je crois bien que le cosmos me ment.

Veut-il me détourner, Ô amour
de tes doux yeux verts et velours?
Jaloux! mon cœur, tu concurrences
le tout, l'univers et ses fards immenses.