Quelle affligeante idée, de nouer des foulards
Sur un crâne si blanc, en un jour de printemps!
Oublies les moqueries des enfants rigolards,
Oublies l'apitoiement des passants bedonnants!
Profite donc un peu, de la douce chaleur,
Pendant que j'incendie, ces linceuls de malheurs,
Signes trop évidents, de l'imminent trépas
Car je craint que l'été... ne t'étouffera pas.
Comme une épave sur l'océan, tu t'enfonce
Et vermoulue de la proue au mât, tu renonce
Mais moi, tu sais, je ne cesserai d'admirer
Ton front couvert de nacre et ta svelte minceur
Tes yeux plein de courage et sans une once de peur
...Il manque un rire qui me ferait chavirer
Jules
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