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Publications sur Toute La Poésie

Premiers pas

28 décembre 2013 - 02:06

C'est en respirant l'air frais
De ces lieux tranquilles
Où le soleil tourne au pourpre
Tourmentant les vigiles

Que je vis de mes aveugles pupilles
L'état désert des cieux
Où les couleurs ne sont plus
Ce qu'elles étaient autrefois

La majorité silencieuse

05 décembre 2013 - 01:46

Les mots ils voyagent les tics et les tacs
Peinturant une toile d'amour et de haine
Dans les yeux vertueux des magistrats de salon
Qui jugent l'art vulgaire des clowns et barbares

Se questionnant, attentifs aux reflets des miroirs
Sur les gens et les terres développées
<<Où la morale, de sa lumière calcine les sorcières!>>
Et leurs cendres voleront aux vents extrémistes

Sais-tu ce que tu veux?

23 novembre 2013 - 01:11


À l'aube, estompant les pestes d'hier
Laisse ses rayons dévoiler les visages
Des incubes  qui répètent sans cesse
Que le travail c'est la santé
Et que dans la pénombre ambiante
Se trouve la fierté d'avoir vaincu
La peur de réflexion vieillissante
Maux des défunts qui viendront

Sais-tu pourquoi ta cervelle ne s'éparpille
sur tes murs, spectres des rosiers du château?
Quand tu vois ces mallettes ambulantes
Peupler les rues de leurs trépidantes pupilles?¨
Ils s'épuiseront, les neurones en purée
En attendant de vivre aux baisers des aiguilles
Au crépuscule ravivant les virus d'antan
Un nouveau cycle débute, tout est tranquille

Les limites

19 novembre 2013 - 05:09

Période de nuit où les courtauds mouvent les pieds
Qui se moquent de leurs bailleurs confus
De ces statues de gens qui refusent d'oublier
L'absurdité des rochers, de l'eau et des feuilles

Je marche avec eux, je cochonne mes souliers
En tentant de supputer le temps qui subsiste
Claudiquant à présent j'apprivoise le trésor
Des limites de l'esprit dans le champ d'ellébores

L'amitié

16 novembre 2013 - 03:22

Pourquoi fuir les regards de ceux qui attendent?
Cherchent-ils la joie d'alliance qui contre entendement
Humanise de grâce les habitués des enfers
Et ranime les discordes du temps et des vivants?

Pourquoi douter des absolues de la nature?
Des éléments instituant toute idée brillante
Comme l'eau qui protège des horreurs océaniques
Les fonds marins d'une vérité intransigeante?

Parce que les visages dévoilent le déni clandestin
Ou du moins, l'inconfort de la douleur qu'on vit
Quand on fixe le soleil trop longtemps
Oui, et vos lumières éclairent à des planètes à la ronde.