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Steph_Grand

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Publications sur Toute La Poésie

Mohamed Ibn al Dhib al Ajami

26 février 2013 - 08:57

Que je chéris ma liberté

Conquise dans la mort et le sang

Par des parents d'un autre temps

Dont le courage de supprimer

L'injustice d'un pouvoir en place,

Illégitime et tortionnaire,

A été plus fort que l'amer

Faucheuse parmi leurs rangs, tenace.



Tout peuple aussi riche qu'il soit

Doit pouvoir, et à volonté,

Déclamer toutes ses pensées,

Enrichir d'idées le débat.


 

L'argent achète le silence

De nos pouvoirs démocratiques,

Des fétus de paille politiques

Brillants d'une profonde absence.



Ami poète qatari

Sans talent j'use de mon droit

Pour écrire une ligne chaque fois

Que l'argent nous met au défi !

Quand Ahmed baba brûle

31 janvier 2013 - 11:18

  artfichier_451818_1721918_20130129264121

 

 

Deux paupières lentement se soulèvent

Libérant un torrent de cendres,

Par gravité ira s'épandre

Sur le sol sec de la trêve.

L'eau du désert fait bien défaut

Face au fanatisme religieux...

Pure vengeance au nom de Dieu :

Condamner des livres au caveau.

La musique de l'incendie

N'est pas interdite aux oreilles

D'hommes refusant le culturel ?

Quel Dieu peut-être aussi petit ?

L'écrit est une liberté

Propageant à jamais la peur

Dans ce qu'il reste d'honneur

Quand à Dieu on a tout donné.

Les livres rendent fortunés

Toute une planète de lecteurs.

Connaissances, rêves et bonheur

Diffusent par capillarité.

Face à moi tant de survivants

Impassibles dans leur sagesse.

Chaque page est une Déesse,

Trésor bien plus qu'enrichissant !

 

 

Quand Ahmed baba brûle

31 janvier 2013 - 11:18

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Deux paupières lentement se soulèvent

Libérant un torrent de cendres,

Par gravité ira s'épandre

Sur le sol sec de la trêve.

L'eau du désert fait bien défaut

Face au fanatisme religieux...

Pure vengeance au nom de Dieu :

Condamner des livres au caveau.

La musique de l'incendie

N'est pas interdite aux oreilles

D'hommes refusant le culturel ?

Quel Dieu peut-être aussi petit ?

L'écrit est une liberté

Propageant à jamais la peur

Dans ce qu'il reste d'honneur

Quand à Dieu on a tout donné.

Les livres rendent fortunés

Toute une planète de lecteurs.

Connaissances, rêves et bonheur

Diffusent par capillarité.

Face à moi tant de survivants

Impassibles dans leur sagesse.

Chaque page est une Déesse,

Trésor bien plus qu'enrichissant !

 

 

Un peu de douceur dans ce monde de brute !

29 janvier 2013 - 01:47

Dans le froid de la salle de bain

De cette famille adoptive

Je patiente du soir au matin

Attendant l'arrivée festive

Du petit garçon pour qui

Je suis le doudou désigné,

Sur le côté quand il rit,

Dans ses bras quand il a pleuré.

Compagnon des rêves et des nuits

Indispensable à l'apaisement

Je dispense suivant ses envies

De l'amour pour mon enfant.

Les parents de mon bon copain

Refusent que je le suive partout

Mais me gardent à deux doigts d'une main,

Indispensable, je suis doudou.

Sexisme hivernal

28 janvier 2013 - 01:44


Freinons les discriminations !

Battons-nous pour la liberté !
Faisons-nous fort de repousser
Les habitudes et ses poisons !
 

 


Lutte inutile, vaine ou stupide ?

Tant de combats sont nécessaires
Pour faire un monde égalitaire
De ces gravas vieux et fétides.
 

 


A l'aide des prochains flocons

J'oserai sans hésitation,

Je sauterai fier de mon siège



Pour bâtir sans gants sur les mains

Une partie du monde de demain :

Une éphémère bonne-femme de neige !

 

:)  :)  :)  :)  :)  :)  :)  :)  :)  :)  :)  :)