J'ai étranglé mon Iphone,
J'ai scarifié mon Iphone,
J'ai torturé mon Iphone,
J'ai dégommé mon Iphone...
J'ai fait vomir mon Iphone,
J'ai fait moisir mon Iphone,
J'ai fait souffrir mon Iphone,
J'ai fait périr mon Iphone...
Alors...
J'ai regretté mon Iphone,
J'ai recherché mon Iphone,
J'ai retrouvé mon Iphone,
J'ai rechargé mon Iphone...
Divaz
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Mon Iphone
24 novembre 2008 - 12:22
à éviter, futurs papas
24 juin 2008 - 01:51
Je sais que ce que j’écris ne sert strictement à rien, mais j’en ai besoin.
Ça m’évite de faire d’autres conneries, et me donne l’occasion de coucher sur papier virtuel tout ce qui me trotte au fond de l’âme.
Je me suis mis dehors alors qu’il gele, qu’il va pas tarder à flotter et que j’entend une mère parler à son fils, en pleine négociation pour becter un bonbec.
Fumer, j’en suis au moins à ma dixième clope de la matinée.
J’ai passé un tas de coup de fils. Certains pour me remonter le moral (au niveau de la strate tectonique subaquatique en ce moment) : Estelle, Sophie, maman ; et puis quelques thérapeutes, qui me demandent de revenir plus tard. Ils sont débordés parce que les déglingués comme moi, ils en ont treize à la douzaine.
Bref, tout ça pour en fait raconter une histoire qui me parcoure les neurones depuis pas mal de temps.
Ça c’est passé en 1943. Ma grand-mère a abrité un petit juif dans sa cave, dans l’Eure. Il s’appelait Géciel (contraction de « geyser dans le ciel » ? déflagration aquatique tendue vers l’éther inaccessible ? ou juste un prénom biblique –premier testament- choisi au hasard par de pauvres humains qui se sont vus infligés les atrocités ignobles dont les barbares ont le droit de commettre, adoubés par des régimes dont la descendance est devenue internationale ?) ;
Bref, à ce moment là , elle est tombée enceinte d’un petit gars (le huitième ou neuvième, à ce temps là cette comptabilité n’avait que peu d’importance).
Elle vivait seule, elle avait viré son mari, joueur invétéré (invertébré, plutôt). Pour donner à bouffer à ses ouailles, elle lavait le linge de tout le village (Routot, dans l’Eure, un bled merdique que je connais, j’y ai vécu moi-même 11 années pourries).
Attention, elle était peut être de la caste des infréquentables, des gueux qu’il est bon d’éviter. Mais elle avait la force physique avec elle. Rien ne l’empêchait de démolir le premier escroc venu lui piquer ce qui semblait être une pension mensuelle.
Cet escroc, c’était le facteur du patelin. Le jour où elle s’en est aperçue, elle l’a simplement défoncé, et une fois à terre, quelques dents en moins, elle l’a regardé droit dans les yeux, et lui a promis de le tuer s’il touchait ne serait-ce qu’à un sous (oui, ça s’appelait comme ça avant), qui lui était adressé, à elle.
L’avantage c’est qu’il ne l’a plus jamais approchée, et que tous les routotois levaient leur chapeau en guise de bonjour-mes respects-evitez de m’éclater la gueule.
C’était une dure. Tellement dure que quand on lui a dit que son huitième petit, en retard de trois semaines, provoquerait un accouchement fatal soit pour elle, soit pour lui, alors elle a choisi. Choisi de vivre, et pas lui ; Alors, le jour venu, le super accoucheur s’est pointé avec forceps, outils de désincarcération, et a retirer le bébé comme on décroche une tumeur logée dans un utérus.
Il lui a pété un bras, deux ou trois cotes, et l’a balourdé, mais semble-t-il, il n’y avait pas de congélateur à l’époque.
Et là , chose étrange, ce petit lardon a poussé un cri, et parce qu’il avait déjà décidé de ne pas se laisser faire, il a vécu.
Des fois, la vie a un drôle de sens de l’humour ; Il a grandi, plutôt seul car sa fratrie était déjà en age de bosser. Alors il a eu froid, il a crevé de faim, a souffert de rachitisme, et s’est fait traiter de bâtard toute sa courte scolarité. Oui, le comble, c’est qu’en plus il était né d’une union extraconjugale, mon dieu l’infamie dans un village de 1000 habitants, ou il y avait 1 épicerie pour 10 bistrots. Et c’est toujours plus simple pour une majorité de pochetrons de gerber sa gnole sur le malheur insoluble des damnés de la terre ; Bon ok, on en est toujours au même point.
A l’école, ca se passait mal, mais il avait l’amour du dessin ; c’était un vrai dieu pour ça, et il a émis le « souhait » d’être dessinateur. Alors son merveilleux oncle, compréhensif comme on peut l’être quand on a le QI d’une pelle à tarte, lui a répondu : « ok, tu seras commis boucher mon ptit gars ».
De Routot, village de merde, il s’est retrouvé, à 14 ans, dans l’arrière boutique d’un viandard, assigné à l’abattage, au dépeçage, et à la découpe en filet de bestiaux divers et (a)variés.
Ca le rendait malade de toucher à une bête, mais il a courbé l’échine, et a continué la dedans jusqu’à ce qu’il puisse se tirer.
Histoire moche, non ?
Là , j’imagine qu’il serait de bon ton de le plaindre. Ce n’est pas faux, je le plains. Surtout que ce type, c’est mon père.
Mais très vite, il n’a pas fait que fuir un taf inhumain, il a fuit aussi ce qui était humain dans sa propre existence.
Pour résumer, il ne voit plus son fils, sa fille, ses cinq petits enfants, parce que c’est super mieux de se laisser s’endormir dans une vie avec une nouvelle femme dans un trou en Ardèche, louer des résidences à des avocats, et s’occuper de sa piscine quand ces derniers rentrent d’une randonnée à cheval, ou après une descente en canoë.
Il discute de cette foutue France incapable de travailler (bah oui, les jeunes et les arabes vont tout mettre à feu et à sang ; quand même les drogues et les cités, c’est bien eux qui l’ont cherché, alors qu’ils y crèvent).
Tu as tout à voir avec l’oncle qui a flingué ta vie, tu infliges la même chose à ceux qui auraient besoin de tes bras.
Je te plains, car tu n’as même pas su tirer les enseignements de l’enfer dans lequel on t’a projeté quand, alors, tu étais innocent.
Bon, j’aurais encore mille choses à écrire sur le sujet, mais ça m’étonnerait que j’y revienne.
Ça m’évite de faire d’autres conneries, et me donne l’occasion de coucher sur papier virtuel tout ce qui me trotte au fond de l’âme.
Je me suis mis dehors alors qu’il gele, qu’il va pas tarder à flotter et que j’entend une mère parler à son fils, en pleine négociation pour becter un bonbec.
Fumer, j’en suis au moins à ma dixième clope de la matinée.
J’ai passé un tas de coup de fils. Certains pour me remonter le moral (au niveau de la strate tectonique subaquatique en ce moment) : Estelle, Sophie, maman ; et puis quelques thérapeutes, qui me demandent de revenir plus tard. Ils sont débordés parce que les déglingués comme moi, ils en ont treize à la douzaine.
Bref, tout ça pour en fait raconter une histoire qui me parcoure les neurones depuis pas mal de temps.
Ça c’est passé en 1943. Ma grand-mère a abrité un petit juif dans sa cave, dans l’Eure. Il s’appelait Géciel (contraction de « geyser dans le ciel » ? déflagration aquatique tendue vers l’éther inaccessible ? ou juste un prénom biblique –premier testament- choisi au hasard par de pauvres humains qui se sont vus infligés les atrocités ignobles dont les barbares ont le droit de commettre, adoubés par des régimes dont la descendance est devenue internationale ?) ;
Bref, à ce moment là , elle est tombée enceinte d’un petit gars (le huitième ou neuvième, à ce temps là cette comptabilité n’avait que peu d’importance).
Elle vivait seule, elle avait viré son mari, joueur invétéré (invertébré, plutôt). Pour donner à bouffer à ses ouailles, elle lavait le linge de tout le village (Routot, dans l’Eure, un bled merdique que je connais, j’y ai vécu moi-même 11 années pourries).
Attention, elle était peut être de la caste des infréquentables, des gueux qu’il est bon d’éviter. Mais elle avait la force physique avec elle. Rien ne l’empêchait de démolir le premier escroc venu lui piquer ce qui semblait être une pension mensuelle.
Cet escroc, c’était le facteur du patelin. Le jour où elle s’en est aperçue, elle l’a simplement défoncé, et une fois à terre, quelques dents en moins, elle l’a regardé droit dans les yeux, et lui a promis de le tuer s’il touchait ne serait-ce qu’à un sous (oui, ça s’appelait comme ça avant), qui lui était adressé, à elle.
L’avantage c’est qu’il ne l’a plus jamais approchée, et que tous les routotois levaient leur chapeau en guise de bonjour-mes respects-evitez de m’éclater la gueule.
C’était une dure. Tellement dure que quand on lui a dit que son huitième petit, en retard de trois semaines, provoquerait un accouchement fatal soit pour elle, soit pour lui, alors elle a choisi. Choisi de vivre, et pas lui ; Alors, le jour venu, le super accoucheur s’est pointé avec forceps, outils de désincarcération, et a retirer le bébé comme on décroche une tumeur logée dans un utérus.
Il lui a pété un bras, deux ou trois cotes, et l’a balourdé, mais semble-t-il, il n’y avait pas de congélateur à l’époque.
Et là , chose étrange, ce petit lardon a poussé un cri, et parce qu’il avait déjà décidé de ne pas se laisser faire, il a vécu.
Des fois, la vie a un drôle de sens de l’humour ; Il a grandi, plutôt seul car sa fratrie était déjà en age de bosser. Alors il a eu froid, il a crevé de faim, a souffert de rachitisme, et s’est fait traiter de bâtard toute sa courte scolarité. Oui, le comble, c’est qu’en plus il était né d’une union extraconjugale, mon dieu l’infamie dans un village de 1000 habitants, ou il y avait 1 épicerie pour 10 bistrots. Et c’est toujours plus simple pour une majorité de pochetrons de gerber sa gnole sur le malheur insoluble des damnés de la terre ; Bon ok, on en est toujours au même point.
A l’école, ca se passait mal, mais il avait l’amour du dessin ; c’était un vrai dieu pour ça, et il a émis le « souhait » d’être dessinateur. Alors son merveilleux oncle, compréhensif comme on peut l’être quand on a le QI d’une pelle à tarte, lui a répondu : « ok, tu seras commis boucher mon ptit gars ».
De Routot, village de merde, il s’est retrouvé, à 14 ans, dans l’arrière boutique d’un viandard, assigné à l’abattage, au dépeçage, et à la découpe en filet de bestiaux divers et (a)variés.
Ca le rendait malade de toucher à une bête, mais il a courbé l’échine, et a continué la dedans jusqu’à ce qu’il puisse se tirer.
Histoire moche, non ?
Là , j’imagine qu’il serait de bon ton de le plaindre. Ce n’est pas faux, je le plains. Surtout que ce type, c’est mon père.
Mais très vite, il n’a pas fait que fuir un taf inhumain, il a fuit aussi ce qui était humain dans sa propre existence.
Pour résumer, il ne voit plus son fils, sa fille, ses cinq petits enfants, parce que c’est super mieux de se laisser s’endormir dans une vie avec une nouvelle femme dans un trou en Ardèche, louer des résidences à des avocats, et s’occuper de sa piscine quand ces derniers rentrent d’une randonnée à cheval, ou après une descente en canoë.
Il discute de cette foutue France incapable de travailler (bah oui, les jeunes et les arabes vont tout mettre à feu et à sang ; quand même les drogues et les cités, c’est bien eux qui l’ont cherché, alors qu’ils y crèvent).
Tu as tout à voir avec l’oncle qui a flingué ta vie, tu infliges la même chose à ceux qui auraient besoin de tes bras.
Je te plains, car tu n’as même pas su tirer les enseignements de l’enfer dans lequel on t’a projeté quand, alors, tu étais innocent.
Bon, j’aurais encore mille choses à écrire sur le sujet, mais ça m’étonnerait que j’y revienne.
Mon mariage avec toi
24 juin 2008 - 01:36
Ce mariage n’engage que moi, n’engage que toi,
Mon mariage c’est un toit, ou je me love dans tes bras,
Un abri chaque foi, où il pleut, où j’ai froid,
Une lumière dans la nuit, un chant un feu de joie
Cela n’engage que moi, cela n’engage que toi,
Je t’aime et désormais, quelque soit l’endroit,
Que tu perdes la route, que tu perdes la foi,
Sans même l’ombre d’un doute, je m’engage pour toi
Rien ne nous y oblige, ni les hommes, ni les lois,
Pas même le Coran, la Bible, ou la Torah,
Mais tu t’engages pour moi, et je m’engage pour toi,
Car s’il n’y a qu’un amour, c’est au tien que je crois
J’ai nagé dans l’eau trouble, j’ai cru mourir parfois,
Les marécages de tourbe, m’ont englouti, crois moi,
Et sans l’onde de tes courbes, sans la force de tes bras,
La violence de la foudre, m’aurait tué mille fois.
Mon mariage c’est un toit, ou je me love dans tes bras,
Un abri chaque foi, où il pleut, où j’ai froid,
Une lumière dans la nuit, un chant un feu de joie
Cela n’engage que moi, cela n’engage que toi,
Je t’aime et désormais, quelque soit l’endroit,
Que tu perdes la route, que tu perdes la foi,
Sans même l’ombre d’un doute, je m’engage pour toi
Rien ne nous y oblige, ni les hommes, ni les lois,
Pas même le Coran, la Bible, ou la Torah,
Mais tu t’engages pour moi, et je m’engage pour toi,
Car s’il n’y a qu’un amour, c’est au tien que je crois
J’ai nagé dans l’eau trouble, j’ai cru mourir parfois,
Les marécages de tourbe, m’ont englouti, crois moi,
Et sans l’onde de tes courbes, sans la force de tes bras,
La violence de la foudre, m’aurait tué mille fois.