Shema Éden,
Tu es de ces uniques sommes de champs de pavot encore vert...
Là ou la gouaille ne suffit plus à rendre enfin le monde...
Déployé, sans la réalité de tes yeux pour la monotonie sévères...
Toi, le terme d'un contrat avec l'ancienne ile qui nous fonde...
Toute ma vie juge que tu manques à l'ouvrage comme anthropophage...
Les messes humaines apprennent à faire sucer les grâces des bistouris...
Comme l'on entretient les masques construit par nécessité sauvage...
Pareil à Cassandre, sorry muette d'être qu'une putain de pythie...
Ton visage m’a toujours été connu, même ma cage, n'a pas peur de toi nu...
Mais je cherche encore les notes qui ouvriront au réel notre apologie...
Prendre des détours écrits ne suffira pas à faire de l'hymne un vécu...
J’enquête depuis mille ans sur le plus pur pour faire progresser l'incendie...
Je t'emmènerai, métro gare de Lyon-Rivoli-Châtelet, place des victoires...
Active le sens de ton string, que je puisse trahir en homme au dernier repas...
Tout ce que tu as à atteindre se trouve dans ma bouche, plume sœur de foire...
Bouche et langue heureuse d'imaginer te conduire ou même l'inéspoir ne s'aventure pas...
Allez viens, qu’on ne perde pas de temps à choisir le gibet aux vautours...
Le temple est là, qui attend sa messe aux lumières viles de nos transports...
Je te suis tiens, plus peur de rien, faillerai pas à te peindre un insolent amour...
Si tu ouvres, Je vais te boire, à mettre en branle ta plus incroyable envie de décor...
Solution de secours, parc qu'on en est tous la..., Éden mon amour...
Emilie Hymsädayah
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Shema Eden
26 février 2012 - 11:48
Quatre lèvres aux quatre veines
23 février 2012 - 11:02
Quatre lèvres aux quatre veines…
Toutes mes nuits se meuvent en pluie…
Tout de toi s’est mu sans bruit…
Encore, quelques lettres signées d’or m’emmènent…
De quatre lèvres aux quatre veines…
Le temps et la solitude gagnent ma chemise en bluffant…
La folie balance des clins d’œil en se marrant…
Devant ce rideau fermé de fin de semaine…
Celle des quatre lèvres aux quatre veines…
Celle ou je fus cet aigle totalement délivré…
Quand tes bras saouls me faisaient couler…
Puis me donnaient tes mots pour un peu d’oxygène…
Juste respirer tes quatre lèvres aux quatre veines…
Tout à fait ton absence fut une potion à rendre hideux…
Un bucher, à la médiévale, à petits bois, à petit feu…
Sauf pour les quatre planches qui veillent avant que ta rue ne s’éteigne…
Quatre planches pour quatre lèvres aux quatre veines…
C’est bien ainsi que l’on déserte l’amour sans te revoir…
Souillé, coulé de larmes, je fus Villeneuve, toi Trafalgar…
Mais ma main reste un oiseau du ciel de Sainte Hélène…
Je t’aime…, toi…, mes quatre lèvres aux quatre veines
Toutes mes nuits se meuvent en pluie…
Tout de toi s’est mu sans bruit…
Encore, quelques lettres signées d’or m’emmènent…
De quatre lèvres aux quatre veines…
Le temps et la solitude gagnent ma chemise en bluffant…
La folie balance des clins d’œil en se marrant…
Devant ce rideau fermé de fin de semaine…
Celle des quatre lèvres aux quatre veines…
Celle ou je fus cet aigle totalement délivré…
Quand tes bras saouls me faisaient couler…
Puis me donnaient tes mots pour un peu d’oxygène…
Juste respirer tes quatre lèvres aux quatre veines…
Tout à fait ton absence fut une potion à rendre hideux…
Un bucher, à la médiévale, à petits bois, à petit feu…
Sauf pour les quatre planches qui veillent avant que ta rue ne s’éteigne…
Quatre planches pour quatre lèvres aux quatre veines…
C’est bien ainsi que l’on déserte l’amour sans te revoir…
Souillé, coulé de larmes, je fus Villeneuve, toi Trafalgar…
Mais ma main reste un oiseau du ciel de Sainte Hélène…
Je t’aime…, toi…, mes quatre lèvres aux quatre veines
Qui porte la croix ?
08 février 2012 - 09:00
Qui peut porter la croix ?... passion… logée entre tes seins… c’est à prier… cantique… c’est à hurler… Puis j’être Simon de Cyrène Madame ?... une sorte de soutien, à vos pertes, vos détresses… et un monstre rigolo pour la joie…, la tienne… je suis pas là… Judas l’Iscariote… je sais que des nuits, personne ne t’entend… ta foi ne te sauve pas… charlatanisme… sur les pentes du Golgotha… que tu dois gravir encore… t’es seule… je suis pas là… et à minuit, au moment même ou tu tombes, tu chiales… toutes les larmes qui viennent de toi… se rassemblent, te soulèvent… je suis pas là… cette dolorosa qui clou tes yeux… qui t’accroche à son bras… je suis pas là… les mots restés dans la gorge… creusent, et t’engouffrent… pendu dans le vide… je suis pas là… puis Joseph d’Arimatie achètera ta souffrance… t’en sera pas plus heureuse… je suis pas là… cette croix entre tes seins … putain, t’es belle… je suis pas là… mais toi tu y est… dans l’arme… dans les traces de doigts… Ton sang ne sera pas chaud longtemps… je suis pas là… et je devrais bien me pendre… de t’avoir vu monter… ou les pas ne portent plus… et tes larmes salées… sont ce mensonge diffus… moi, que tu n’as jamais voulu prendre…
Une virgule dans une stance
04 février 2012 - 09:45
La musique de tes rires sera précédée de silence,
Comme un nouveau couple attends sa première danse,
Derrière ton bonne nuit s'est glissé comme un câlin,
Il revient en mon sein que vous êtes mon meilleur matin,
Tant votre nuque tient à l'aurore de la science,
Si tu fermes les yeux sur toutes tes vengeances,
Tout ce que tu as été jusque ici, si tu lâche ta main,
Où vont tomber tous ceux qui se tiennent à ton poing ?...
La roue devine le mouvement et l'anticipe par avance,
Toi, tu tournes dans des bras, comme une virgule dans une stance,
Un désir dans ton cou se déplace entre mes reins,
Et celui qui deviendra ton âme aura enfin des soins...
Comme un nouveau couple attends sa première danse,
Derrière ton bonne nuit s'est glissé comme un câlin,
Il revient en mon sein que vous êtes mon meilleur matin,
Tant votre nuque tient à l'aurore de la science,
Si tu fermes les yeux sur toutes tes vengeances,
Tout ce que tu as été jusque ici, si tu lâche ta main,
Où vont tomber tous ceux qui se tiennent à ton poing ?...
La roue devine le mouvement et l'anticipe par avance,
Toi, tu tournes dans des bras, comme une virgule dans une stance,
Un désir dans ton cou se déplace entre mes reins,
Et celui qui deviendra ton âme aura enfin des soins...
Je t'ai trompé
02 février 2012 - 07:11
Je t’ai trompé… me pardonne pas… j’ai trahi… accuse… réclusion affective à perpétuité… j’ferais pas appel… j’y peux rien… son p’tit…… ses yeux de chatte comme sous la pluie… elle m’a donné mes ailes… et ca m’a plu… ses bruissements d’elle… c’était démesuré… dans le désert s’est ouvert un lit… il y avait une bataille de polochons dans chacun de ses pas… on pouvait plus dormir… alors on a joué… tout tuait la peur … pour une fois… est ce qu’on peux arrêter la danse ?… quand ca valse déjà ?… elle m’as dicté mots à mots … jusqu’à la moindre virgule… tous les endroits ou elle soupire… où les remords sont des courants d’air… on pouvait plus chuter de haut… tant nos langues devenaient légères… c’est devenu un grand empire… allongé comme l’Olympia… j’ai signé, lu et approuvé… comme tout contrat stipule… oui, je t’ai trompé… me pardonne pas… surtout pas… demain j’y retourne… et je meurs dans ses bras…