MONSIEUR LE PRESIDENT
Un jour, je vous ai offert mon suffrage
Depuis j’en mesure tous les dommages
Candidat, vous aviez la verve éblouissante
Président, vous avez l’éloquence si décevante
Postulant, vous appeliez au rassemblement
Gouvernant, vous divisez sans ménagement
Monsieur Le Président
Rentrez chez vous, l’heure est venue.
Monsieur Le Président
Je vous pardonne, mais hors de ma vue.
Vous occupiez tous les devants de la scène
Regardez aujourd’hui où cela nous mène
Vous étiez un Président omniprésent
Où sommes nous rendus à présent ?
Vous vous agitiez dans tous les sens
La fonction vous la videz de tout son sens
Monsieur Le Président
Quittez la place, je vous ai assez vu.
Monsieur Le Président
Rendez-moi mon pays, de vous je suis déçu.
Vos promesses se voulaient grandioses
Votre mépris on l’a eu à fortes doses
Vous nous promettiez une totale rupture
On se retrouve avec une sacrée facture
Vous vouliez une République irréprochable
On baigne dans une ambiance si détestable
Monsieur Le Président
Ne dites plus rien, je vous ai assez entendu.
Monsieur Le Président
Lâcher ma République, de vous je ne veux plus.
Je vous parle de la France d’en bas
Celle pour qui vous débitiez tant de blabla
Vous qui regardez la France d’en haut
Ne sentez-vous pas venir le soubresaut ?
Hier vous récoltiez nombre de voix
Aujourd’hui moi je fais un autre choix
Monsieur Le Président
Passez votre tour, je vous ai assez cru.
Monsieur Le Président
Rendez-moi les clés, vous manquez de vertu.
Vous vouliez une France de propriétaires
Mais qu’avez-vous fait de ses prolétaires ?
Vous vous dites candidat du peuple
Mais de rêves notre avenir se dépeuple
Vous dites nous avoir sauvés de la crise
Alors pourquoi nos mines sont si grises ?
Monsieur Le Président
Ayez la classe, ne soyez pas incongru.
Monsieur Le Président
Cédez la place, le charme est rompu.
Je vous écoute, je vous observe
Votre corps en dit plus que votre verve
Vous êtes habile pour parler de nous
Mais si fébrile quand il s’agit de vous
Votre verbe est ferme pour nous charmer
Mais si fragile quand il faut vous excuser
Monsieur Le Président
Reprenez votre vie, à votre âge rien n’est foutu.
Monsieur Le Président
Sortez de la notre, car d’espoir on est férus.
Je ne doute pas du tout de votre engagement
Vous travaillez même sans aucun ménagement
Mais votre tête est si plantée dans le guidon
Que vous oubliez les aspirations de notre nation
Vous nourrissiez des rêves de grandeur
Votre ambition nous a plongés dans le malheur
Monsieur Le Président
Rejoignez votre famille, vous avez assez couru.
Monsieur Le Président
Partez tranquille, de vous nous on est repus.
Vous disiez vouloir rendre souvent des comptes
Comme tout manager doit rendre compte
Mais la France n’est pas une entreprise
Et sur elle vous avez perdu prise
Vous avez manqué tant de rendez-vous
Que retiendra l’histoire de vous ?
Monsieur Le Président
Quittez la scène, retournez à la rue.
Monsieur Le Président
Il n’y pas de honte à s’avouer vaincu.
J’ai cru que vous seriez si compétent
Mais la fonction vous révèle incompétent
Même si vous ont précédés d’autres impotents
Vous êtes quand même un piètre Président
Entendez mon légitime mécontentement
A défaut d’admettre votre esprit indigent
Monsieur Le Président
Partez en paix, aucune charge ne sera retenue.
Monsieur Le Président
Un hommage même vous sera rendu.
Monsieur Le Président
Entre la France et vous c’est le grand malentendu.
Monsieur Le Président
Un jour de printemps en vous elle a cru
Monsieur Le Président
Cinq ans plus tard elle constate sa déconvenue
©K.Hilem – Mars 2012
K.Hilem
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Monsieur Le Président
23 mars 2012 - 09:45
Ballade amoureuse
03 mars 2012 - 08:43
SUR LA ROUTE AVEC TOI
La musique à deux nous transporte
On oublie bien vite tous nos soucis
La mélodie complice nous escorte
On s’évade vers nul endroit précis
Le paysage défile à toute allure
Dans l’habitacle je monte le son
Mes doigts cajolent ta chevelure
On s’aime, on vibre à l’unisson
Sur la route avec toi
Au volant je suis bien
Sur la route avec toi
La vie nous appartient
Ma main devient des plus câlines
Lentement à elle tu t’abandonne
Mes caresses sont des plus félines
Fiévreusement à elles tu t’adonne
De couplet en refrain j’avance
Sur moi tes yeux se baladent
Je les sens me faire des avances
Amoureux je t’emmène en ballade
Sur la route avec toi
Au volant je suis si rêveur
Sur la route avec toi
La vie a tant de saveurs
Tes cuisses se serrent sur mes phalanges
J’effleure ton triangle, tu m’emprisonne
Les notes s’envolent, je suis aux anges
J’accélère, toi tu gémis et tu frissonne
Le crépuscule peint un ciel de braise
Sur le siège, désirable tu te cambre
Délicatement tu te mets à l’aise
Pour s’aimer nul besoin de chambre
Sur la route avec toi
Au volant je suis sexuel
Sur la route avec toi
Ton corps est si sensuel
Au loin un joli chemin nous appelle
En quelques mesures on stationne
Je t’enlace, t’embrasse tu es si belle
En chanson, en chœur on fusionne
Sur la route avec toi
Au volant je suis romantique
Sur la route avec toi
La vie est orgasmique
K.Hilem - Mars 2012
La musique à deux nous transporte
On oublie bien vite tous nos soucis
La mélodie complice nous escorte
On s’évade vers nul endroit précis
Le paysage défile à toute allure
Dans l’habitacle je monte le son
Mes doigts cajolent ta chevelure
On s’aime, on vibre à l’unisson
Sur la route avec toi
Au volant je suis bien
Sur la route avec toi
La vie nous appartient
Ma main devient des plus câlines
Lentement à elle tu t’abandonne
Mes caresses sont des plus félines
Fiévreusement à elles tu t’adonne
De couplet en refrain j’avance
Sur moi tes yeux se baladent
Je les sens me faire des avances
Amoureux je t’emmène en ballade
Sur la route avec toi
Au volant je suis si rêveur
Sur la route avec toi
La vie a tant de saveurs
Tes cuisses se serrent sur mes phalanges
J’effleure ton triangle, tu m’emprisonne
Les notes s’envolent, je suis aux anges
J’accélère, toi tu gémis et tu frissonne
Le crépuscule peint un ciel de braise
Sur le siège, désirable tu te cambre
Délicatement tu te mets à l’aise
Pour s’aimer nul besoin de chambre
Sur la route avec toi
Au volant je suis sexuel
Sur la route avec toi
Ton corps est si sensuel
Au loin un joli chemin nous appelle
En quelques mesures on stationne
Je t’enlace, t’embrasse tu es si belle
En chanson, en chœur on fusionne
Sur la route avec toi
Au volant je suis romantique
Sur la route avec toi
La vie est orgasmique
K.Hilem - Mars 2012
Bienvenue sur terre
28 février 2012 - 09:45
BIENVENUE SUR TERRE
Tu reconnaitras ta mère, puis ton père
Peut-être un frère ou une sœur
Pour longtemps, ils seront tes repères
Ils te feront souvent bien mal au cœur
Bienvenue sur terre
Tu naîtras dans le bonheur et la joie
On te fêtera comme tous les petits êtres
On t’offrira deux trois livres et des lois
Aussi un rabbin, un imam ou un prêtre
Bienvenue sur terre
Tu découvriras le chant des oiseaux
Comme eux tu voudras t‘envoler
Alors on te cloisonnera de barreaux
Avant même de t’apprendre à marcher
Bienvenue sur terre
Tu grandiras au hasard quelque part
Dans ta tête on sèmera bien des choses
A la compétition du prendras part
Avant même que ton âme n’éclose
Bienvenue sur terre
Si tu as de la chance, tu iras à l’école
Hélas, on ne sait pas faire mieux
Pour t’inculquer les quelques bricoles
Que nous on léguées nos aïeux
Bienvenue sur terre
Puis bien trop tôt, il te faudra choisir
Parmi tous les métiers, une profession
On te dira que c’est pour te nourrir
Tu nous croiras sans suspicion
Bienvenue sur terre
Des fois, on t’offrira des récompenses
Plus souvent ca sera des claques
On se fichera de ce que tu penses
On te le dira à coup de matraque
Bienvenue sur terre
On te dira le chemin qu’il faut prendre
On t’habillera d’une unique pensée
Tu n’auras pas le temps de comprendre
Contre toi nous serons une armée
Bienvenue sur terre
Puis un jour, pour toi sonnera l’heure
Peu importe ce que tu as fait de ta vie
Tu seras seul dans le noir et la peur
Peu importe qui tu as été dans la vie
Tu es condamné à finir dans l’oubli
K.Hilem - Février 2012
Tu reconnaitras ta mère, puis ton père
Peut-être un frère ou une sœur
Pour longtemps, ils seront tes repères
Ils te feront souvent bien mal au cœur
Bienvenue sur terre
Tu naîtras dans le bonheur et la joie
On te fêtera comme tous les petits êtres
On t’offrira deux trois livres et des lois
Aussi un rabbin, un imam ou un prêtre
Bienvenue sur terre
Tu découvriras le chant des oiseaux
Comme eux tu voudras t‘envoler
Alors on te cloisonnera de barreaux
Avant même de t’apprendre à marcher
Bienvenue sur terre
Tu grandiras au hasard quelque part
Dans ta tête on sèmera bien des choses
A la compétition du prendras part
Avant même que ton âme n’éclose
Bienvenue sur terre
Si tu as de la chance, tu iras à l’école
Hélas, on ne sait pas faire mieux
Pour t’inculquer les quelques bricoles
Que nous on léguées nos aïeux
Bienvenue sur terre
Puis bien trop tôt, il te faudra choisir
Parmi tous les métiers, une profession
On te dira que c’est pour te nourrir
Tu nous croiras sans suspicion
Bienvenue sur terre
Des fois, on t’offrira des récompenses
Plus souvent ca sera des claques
On se fichera de ce que tu penses
On te le dira à coup de matraque
Bienvenue sur terre
On te dira le chemin qu’il faut prendre
On t’habillera d’une unique pensée
Tu n’auras pas le temps de comprendre
Contre toi nous serons une armée
Bienvenue sur terre
Puis un jour, pour toi sonnera l’heure
Peu importe ce que tu as fait de ta vie
Tu seras seul dans le noir et la peur
Peu importe qui tu as été dans la vie
Tu es condamné à finir dans l’oubli
K.Hilem - Février 2012
La grèce
22 février 2012 - 06:29
PARDON SOCRATE
Toi qui accouchais les hommes de leurs idées
Vois-tu la stérilité qui campe dans nos esprits ?
Toi qui pansais d’écoute les âmes tourmentées
Vois-tu les remèdes aujourd’hui prescrits ?
Pardon Socrate, illustre ami des hommes
Pardon amnésiques que nous sommes
Ta patrie a fait aux hommes tant d’offrandes
Des ténèbres de l’ignorance, elle les a sortis
Vois-tu aujourd’hui cette logique marchande ?
Elle s’abat sur ses enfants, elle les meurtrit
Pardon Socrate, penseur ami des sincères
Pardon pour ces mesures austères
Toi l’humble qui n’a jamais rien écrit
Toi le sage qui savait ne pas savoir
Combien d’âmes pourtant as-tu aguerris
Combien à ton pays restons à lui devoir ?
Pardon Socrate, humble ami des francs
Pardon pour cette mise au banc
Saurions-nous seulement que nous sommes
Si ta Grèce ne nous avait pas tant pensés ?
Serons-nous encore demain des hommes
Si nous acceptons tous ces diktats insensés ?
Pardon Socrate, noble ami des gens
Pardon l’Europe se gausse à vos dépens
De la démocratie en passant par la raison
De la philosophie en passant par la science
Le ciel d’Athènes nous a nourris à foison
Les bibliothèques en on toutes conscience
Pardon Socrate, orateur ami des intègres
Pardon la politique est devenue pègre
Ah Grecs ! Au panthéon de l’ironie
Cette monnaie dont vous eûtes l’idée
Aujourd’hui vous pousse à l’agonie
A Bruxelles votre mise a mort est décidée
Pardon Socrate, bienfaiteur ami des âmes
Pardon de ces chantages infâmes
Pardon Socrate, pardon !
©K.Hilem – Février 2012
Toi qui accouchais les hommes de leurs idées
Vois-tu la stérilité qui campe dans nos esprits ?
Toi qui pansais d’écoute les âmes tourmentées
Vois-tu les remèdes aujourd’hui prescrits ?
Pardon Socrate, illustre ami des hommes
Pardon amnésiques que nous sommes
Ta patrie a fait aux hommes tant d’offrandes
Des ténèbres de l’ignorance, elle les a sortis
Vois-tu aujourd’hui cette logique marchande ?
Elle s’abat sur ses enfants, elle les meurtrit
Pardon Socrate, penseur ami des sincères
Pardon pour ces mesures austères
Toi l’humble qui n’a jamais rien écrit
Toi le sage qui savait ne pas savoir
Combien d’âmes pourtant as-tu aguerris
Combien à ton pays restons à lui devoir ?
Pardon Socrate, humble ami des francs
Pardon pour cette mise au banc
Saurions-nous seulement que nous sommes
Si ta Grèce ne nous avait pas tant pensés ?
Serons-nous encore demain des hommes
Si nous acceptons tous ces diktats insensés ?
Pardon Socrate, noble ami des gens
Pardon l’Europe se gausse à vos dépens
De la démocratie en passant par la raison
De la philosophie en passant par la science
Le ciel d’Athènes nous a nourris à foison
Les bibliothèques en on toutes conscience
Pardon Socrate, orateur ami des intègres
Pardon la politique est devenue pègre
Ah Grecs ! Au panthéon de l’ironie
Cette monnaie dont vous eûtes l’idée
Aujourd’hui vous pousse à l’agonie
A Bruxelles votre mise a mort est décidée
Pardon Socrate, bienfaiteur ami des âmes
Pardon de ces chantages infâmes
Pardon Socrate, pardon !
©K.Hilem – Février 2012