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Poète Maudit

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Publications sur Toute La Poésie

La saison

11 mai 2012 - 07:07

La saison


Tel qu'à vagues épendues

Marche un fleuve impétueux,

De qui les neiges fondues

Rendent le cours furieux ;

Rien n'est sûr en son rivage,

Ce qu'il trouve, il le ravage,

Entraînant commes buissons

Les chênes et leurs racines,

Ôte aux campagnes voisines

L'espérance des moissons.


Tel et plus épouvantable

S'en allait ce conquérant,

A son pouvoir indomptable

Sa colère mesurant ;

Son front avait une audace

Telle que Mars en la Thrace ;

Et les éclairs de ses yeux

Etaient comme un tonnerre

Qui gronde contre la terre

Quand elle a fâché les cieux.

La saison

11 mai 2012 - 07:07

La saison


Tel qu'à vagues épendues

Marche un fleuve impétueux,

De qui les neiges fondues

Rendent le cours furieux ;

Rien n'est sûr en son rivage,

Ce qu'il trouve, il le ravage,

Entraînant commes buissons

Les chênes et leurs racines,

Ôte aux campagnes voisines

L'espérance des moissons.


Tel et plus épouvantable

S'en allait ce conquérant,

A son pouvoir indomptable

Sa colère mesurant ;

Son front avait une audace

Telle que Mars en la Thrace ;

Et les éclairs de ses yeux

Etaient comme un tonnerre

Qui gronde contre la terre

Quand elle a fâché les cieux.

Le spleen du lampadaire

03 mai 2012 - 03:46

SPLEEN DU LAMPADAIRE


Lorsqu’enfin le jour s’endort et la nuit se réveille,

Je sors à mon tour de ce tendre sommeil.

J’éclaire avec douceur les allées embrumées,

Observant sans peur l’ombre de la nuitée.

Lampadaire solitaire sous le ciel étoilé,

Aux lueurs étrangères dans la nuit argentée,

Les filaments de mon éclat s’étendent sans bruit,

Enveloppe impuissante des âmes cherchant l’oubli.

Spectateur à jamais muet sur les sentiers de pavés,

Scrutant les malheureux sans pouvoir les réconforter ;

Deux enfants abandonnés pleurent père et mère,

Mais, du chagrin, personne ne les libère ;

Une femme, sur un banc, esseulée et en pleurs,

Crie silencieusement la détresse de son cœur.

Un poète miséreux en quête d’inspiration,

Passera sans trouver de doux sujet à chansons.

Scènes silencieuses dans le théâtre du firmament,

Le spleen du lampadaire se prolonge éternellement.

Le spleen du lampadaire

03 mai 2012 - 03:45

SPLEEN DU LAMPADAIRE


Lorsqu’enfin le jour s’endort et la nuit se réveille,

Je sors à mon tour de ce tendre sommeil.

J’éclaire avec douceur les allées embrumées,

Observant sans peur l’ombre de la nuitée.

Lampadaire solitaire sous le ciel étoilé,

Aux lueurs étrangères dans la nuit argentée,

Les filaments de mon éclat s’étendent sans bruit,

Enveloppe impuissante des âmes cherchant l’oubli.

Spectateur à jamais muet sur les sentiers de pavés,

Scrutant les malheureux sans pouvoir les réconforter ;

Deux enfants abandonnés pleurent père et mère,

Mais, du chagrin, personne ne les libère ;

Une femme, sur un banc, esseulée et en pleurs,

Crie silencieusement la détresse de son cœur.

Un poète miséreux en quête d’inspiration,

Passera sans trouver de doux sujet à chansons.

Scènes silencieuses dans le théâtre du firmament,

Le spleen du lampadaire se prolonge éternellement.

Le spleen du lampadaire

03 mai 2012 - 03:45

SPLEEN DU LAMPADAIRE


Lorsqu’enfin le jour s’endort et la nuit se réveille,

Je sors à mon tour de ce tendre sommeil.

J’éclaire avec douceur les allées embrumées,

Observant sans peur l’ombre de la nuitée.

Lampadaire solitaire sous le ciel étoilé,

Aux lueurs étrangères dans la nuit argentée,

Les filaments de mon éclat s’étendent sans bruit,

Enveloppe impuissante des âmes cherchant l’oubli.

Spectateur à jamais muet sur les sentiers de pavés,

Scrutant les malheureux sans pouvoir les réconforter ;

Deux enfants abandonnés pleurent père et mère,

Mais, du chagrin, personne ne les libère ;

Une femme, sur un banc, esseulée et en pleurs,

Crie silencieusement la détresse de son cœur.

Un poète miséreux en quête d’inspiration,

Passera sans trouver de doux sujet à chansons.

Scènes silencieuses dans le théâtre du firmament,

Le spleen du lampadaire se prolonge éternellement.