Au temps des grands hommes
Où je suis né, de femmes en flamme
Donnant la vie à de folles âmes,
Croyaient dans la force des armes.
La vie n’est rien qu’une merde,
En toute franchise elle est sans remède.
Au delà de la limite mystérieuse,
Qui se situe hors de la voûte ténébreuse.
La guerre pour les hommes n’est qu’un passe temps.
La tuerie, leurs amusements même au printemps.
La misère, hors chômage et à cœur ouvert
Emploie son temps, à nous regarder au travers.
Et ce qu’on croyait être la prééminence,
Où la sève du cœur dans sa quintessence
Se décline ; Et l’homme se transforme
En machine destructive, et se déforme.
La nature trahie de ses fils impudiques,
A perdu sa saveur symbiotique ;
Pour être vouée à l’auto destruction,
Et à la vanité des gens sans obstruction.