Dans le profond silence nocturne,
Au milieu de cette pénombre ; taciturne,
Apparait blanche sur cette voûte sombre
La Lune entourée d’etoiles en nombre.
Il est habituel pour moi d’apercevoir,
A cette heure si commode à l’inspiration,
Une céleste image qui, dans le noir
Donne à mon âme une toute autre passion,
Et sème en mon esprit le trouble,
Jusqu’à ce que par mes mots l’idée
Qu’il soit l’heure du zéro double,
Ne vienne achever de me fatiguer.
Mais en cette nuit douce et calme,
Mon cœur par ton image subit le blâme
De n’être pas à tes côtés,
Pour pouvoir enfin dormir en paix.
Il me faut alors te le dire,
Plus que pour tout autre chose ici-bas,
C’est pour toi que j’aime écrire ;
Et par toi que mon sommeil enfin viendra.