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Le Ché

Inscrit(e) : 28 oct. 2012
Hors-ligne Dernière activité : déc. 04 2012 05:30

Publications sur Toute La Poésie

la renaissance

16 novembre 2012 - 11:06

je m'en vais sans vraiment partir
je fais du mal sans vraiment nuire
je m'interroge sans vraiment me poser de questions
je deviens folle sans vraiment perdre la raison

tu es là sans vraiment être présent
tu meurs sans vraiment être souffrant
tu aspires l'air sans vraiment respirer
tu mens sans vraiment cacher la vérité

tu donnes ton dernier souffle sans vraiment mourir
tu manges sans vraiment te nourrir
tu marches sans vraiment te nourrir
tu aimes sans vraiment apprécier

tu vois blanc tout en voyant noir
tu penses souffrance tout en pensant espoir
tu affirmes tout en doutant
tu aimes tout en détestant

je déteste tout en adorant
je prends tout en donnant
je m'ennuie tout en m'éclantant
je pleure tout en riant
je finis tout en commençant
JE MEURS TOUT EN RENAISSANT

il faut lire
"tu marches sans vraiment avancer"
désolée

Quand la folie te prend

12 novembre 2012 - 10:27

Quand la folie te prend
Elle te prend tout avec violence
Elle suspend le temps
Elle te plonge dans le silence

Quand la folie te prend
Elle te prend tout avec insolence
Elle te ronge de l'intérieur
Il ne te reste que les pleurs

Quand la folie te prend
Ton âme, elle viole mille fois avec puissance
Ton esprit s'égare
Elle fige ton regard

Quand la folie te prend
Elle te prend tout, jusqu'à ton insouciance
Elle te vole ton sourire
Elle te prive du rire

Quand la folie te prend
Elle te prend tout, jusqu'à ton innocence
Elle te rend coupable d'un rien
À tes yeux, tu ne vaux plus rien

Quand la folie te prend
Elle te prend tout, jusqu'à ton corps
Elle le soulève et le jette par terre jusqu'à épuisement
Tout te coûte un effort

Quand la folie te prend
Elle ne te laisse aucune chance
Tu as le coeur amer, tu as le coeur rance
Elle te plonge dans un monde d'errance

Quand la folie te prend
Elle te prend tout, jusqu'à l'amour pour les tiens
Elle te piétine encore et encore
Jusqu'à ce que tu penses à la mort...

Le Ché, le 12 novembre 2012.

Un art est né

11 novembre 2012 - 08:43

De mes tourments, un art est né
Celui d'aimer
D'aimer la vie
La vie, à pleines dents, je vais la croquer

De mes tourments, un art est né
Celui de peindre
De peindre la vie
La vie, comme elle serait dans mon paradis

De mes tourments, un art est né
Celui d'écrire
D'écrire un roman
Un roman, où j'aurais envie d'y vivre
D'y vivre jusqu'à 102 ans

De mes tourments, un art est né
Celui d'y faire des collages
Des collages où il n'y aurait plus de temps
Où il n'y aurait plus d'âge

De mes tourments, un art est né
Celui d'y faire des mosaïques
Des mosaïques pleines de couleur
Les couleurs du bonheur

De mes tourments, un art est né
Celui d'aimer
D'aimer les gens
Les gens tels qu'ils sont
Avec leur passé et leur présent

De mes tourments, un art est né
Celui de m'accepter telle que je suis
De mes tourments, un art est né
Celui de croquer la vie à pleines dents !

Le Ché

Ciel étoilé

11 novembre 2012 - 08:34

Je regarde le ciel étoilé
Derrière chaque étoile se cache un être aimé
Un être que l'on a chéri
Et qui a perdu la vie

Je regarde le ciel étoilé
Et je pense à eux, je les vois briller
Je prends conscience de ce qu'ils m'ont donné de plus cher
La Vie, l'Amour

Je regarde le ciel étoilé
Je respire prondément l'air
Et me remémore nos regards échangés
Des regards pleins de tendresse
Me revient soudain leurs expressions et leur humour

Je regarde le ciel étoilé
Je songe au bruit de l'eau du ruisseau
Celui à côté de la maison d'un de ces êtres que j'ai tant aimé
Aux odeurs de la cuisine ennivrantes
Que j'aimerais la voir encore vivante
Pour lui dire des petits mots doux
Ceux que je n'ai jamais dit
Pour lui faire un dernier bisou
Et lui parler de tout ce qui m'était interdit

Je regarde le ciel étoilé
Et je vois tous les visages de ces êtres disparus
Leurs visages, dans mon esprit, sont gravés à tout jamais
Le temps perdu est mon seul regret.

Le Ché, le 28 octobre 2012.

Yeux clos

07 novembre 2012 - 05:41

Tu fermes les yeux pour ne pas voir
Tu fermes les yeux pour ignorer
Ignorer toute la souffrance de ce monde

Tu fermes les yeux pour rêver
Tu fermes les yeux pour t'évader
T'évader dans un autre monde

Tu fermes les yeux, tes yeux pleins de larmes
Il ne te reste plus aucune arme
Tu baisses les bras
Tu te laisses aller au plus bas

Ouvre tes yeux ! Regarde autour de toi !
Non, il n'y a pas que misère !
Non, il n'y a pas que souffrance !
Non, il n'y a pas qu'hyprocrisie !
Aies le courage d'affronter la lumière
Un être quelque part est là pour toi
Il t'aidera à te tenir bien droit
Il t'aidera à être fier de ce que tu fais, 
Et surtout de QUI TU ES

Tu ouvres enfin tes yeux
Tu es malheureux
Mais tu perçois la lointaine lumière
Celle de l'espoir, qui en toi, renaît.

Le Ché, le 7 novembre 2012.