L’Etat a le mal du pays,
Le vent en fait tomber les feuilles,
Plus un, même dans les taillis,
N’en mesure plus le poiseuille.
Les ruisseaux se sont endormis,
Leurs eaux chantent qu’elles en ont "mare" ,
Tant à ce rythme de fourmi,
Elles perdent un à un leurs lares.
Alors avant que la forêt,
Ne soit plus que sable émouvant,
Il faut du mascaret l’arrêt,
Si on veut aller de l’avant.
L’Etat a le mal du pays,
Ses chants s’enlisent dans les champs,
Où se devine le fouillis
D’un règne déjà au couchant
Moietmoi novembre 2012
C'est très beau !
